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(Récit) Rien de bon ne commence à Praxis

Démarré par tita758, 25 Juin 2010 à 06:39:58

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sechs

L'intensité de la bataille est vraiment bien retranscrite, on la visualise super bien ! J'adore  :)

De plus j'aime bien le fait que maximum il en tue 4 avec une salve de HMG, comme dans le jeu ^^

Pitaine

T'arrive souvant à coucher quatre adversaire en oposition toi ;D?
Pirate un jour, Pirate Toujours!

Venez lire les Bons Rapports de Bataille de Gryff et Pitaine:
http://gryff-et-pitaine.fr/?page_id=709

sechs

Citation de: Pitaine le 07 Juillet 2010 à 17:45:47
T'arrive souvant à coucher quatre adversaire en oposition toi ;D?

Quand ma copine fait des folies de son corps avec d'autres types pendant que je joue, ça m'arrive oui  ;D

tita758

Le petit incendie que j'avais provoqué me mettait dans une situation plus tenable. La porte d'entrée du bâtiment était bloquée, les Nisses ne tenteraient pas de rentrer par là, surtout que la fumée verte bloquait les récepteurs des casques. J'avais remarqué en hauteur deux trappes d'accès au toit. A première vue ces trappes étaient inaccessibles. En plein centre du hangar, à quelques mètres au dessus du sol. La sortie était toutefois par là.
J'aime pas trop faire le saltimbanque, mais j'avais pas spécialement le choix. Essayer de défoncer la porte serait signer mon arrêt de mort avec les deux vikings armés qui m'attendaient de l'autre côté. J'ai fait ce que n'importe qui aurait fait : assembler les caisses pour me faire un échaffaudage plus ou moins branlant. Il me fallait seulement récupérer des armes des nisses que j'avais abattu puis escalader mes caisses prudemment avec deux combis dans le dos. La trappe était largement accessible en me levant sur la dernière caisse. Il y avait un verrou et un loquet simple. La trappe s'ouvrait vers l'exterieur.
J'ai déverouillé le loquet et j'ai commencé à souffrir. La neige était agglutinée sur la trappe et il a fallu que je bourrine comme un Ariadnais pour arriver à ouvrir la trappe. Au moment où j'ai réussi à repousser l'ensemble, la neige du toit s'est effondrée sur moi. J'étais trempé, encore. Au moins j'étais à l'air libre. Le jour se levait, il faisait déjà clair. Je me suis issé discrètement sur le toit en vérifiant que mes hôtes ne m'attendaient pas. Je rampais sur la neige jusqu'au bord du toit.
Les deux Nisses étaient dans la cour et regardaient la porte, leurs armes fixées vers l'avant. Je comprenais pas pourquoi ils gardaient leurs casques. En plein jour, face à un mec qui n'est manifestement par doué pour le camouflage et visiblement mauvais en supplantation, un viseur optique a pas tellement d'intérêt. Je leur ai prouvé qu'ils avaient tort. J'ai choppé les deux combis et arrosé l'endroit où se trouvaient les deux vikings. Quand le premier s'est écroulé mort, le second a visiblement pris une seconde pour essayer de comprendre ce qui se passait. Il tournait son arme vers moi quand mes balles l'ont atteint. Une à la tête – c'est pas mortel pour les Pannocs d'habitude, il n'y a rien dedans – et plusieurs dans la poitrine et le ventre.
Pour assurer ma tranquilité, j'ai vidé mes deux chargeurs de combis dans le stock de caisses de l'entrepot. En cas d'enquête, personne ne retrouverait ce qui manque entre mes tirs et l'incendie. Je descendais du toit et retournais au bloc d'habitation.
Je récupérais des vêtements civils dans le casier d'un des Nisses. A peu près à ma taille et surtout adapté aux conditions climatiques. Je devais revenir au village puis récupérer mon matos avant de dégager de cette planète pourrie. Avant de partir, 'avais pris de la bouffe aux Nisses, ils n'en auraient plus besoin, puis j'ai utilisé des explosifs à retardement pour finir un peu le boulot dans le prétendu consortium. Si j'avais bien compris comment tout ça fonctionnait, il y aurait un joli feu d'artifice dans la base, mais je serais trop loin pour l'apercevoir.
Le retour vers le village a été plus tranquille qu'à l'aller. Il n'y a pas eu de blizzard. Dans le village, personne ne s'était véritablement inquiété. J'avais payé la chambre pour quelques jours, mes affaires étaient à leur place. Je me suis changé. Garder les vêtements d'un mec que j'ai déssoudé, c'est pas trop mon style. J'ai récupéré mes armes et je suis reparti du village. Direction la Grande Gemme.

tita758

09 Juillet 2010 à 06:05:57 #24 Dernière édition: 09 Juillet 2010 à 12:30:02 par tita758
J'arrivais tranquillement sur Neoterra. C'est une planète un peu spéciale, un vrai paradis, quand on est banquier ou homme d'affaires. C'est plein de grandes enseignes lumineuses, de gros bâtiments plein de salariés qui se la jouent bourgeois alors qu'ils sont au mieux des représentants miteux des classes moyennes. Vu de l'extérieur, c'est joli à voir. Tout brille, tout s'illumine comme par magie avec la nuit. Les rues sont propres et on y sent une odeur d'eau de javel. Le miracle à la pannocéannienne en quelque sorte.
Ça bosse le jour comme la nuit pour enrichir la planète, la Pannocéanie et  surtout les entreprises. A toute heure, il y a des convois d'employés qui transitent vers leur bureau pour créer de la richesse. Ils travaillent pendant sept heures d'affilée, comme des dingues pour gagner leur vie, et le soir, ils rentrent chez eux dépenser des fortunes sur Maya et dans les industries de loisirs ou les produits de luxe. A la fin, quand ils crèvent, il leur reste un Cube rempli de trucs inutiles, un pognon qui a foutu le camp dans les poches de gens plus malins qu'eux, et des probabilités de Résurrection proches de zéro compte tenu de leur utilité réelle. En surface tout est beau, tout est propre. C'est sous la surface qu'il y a des choses sales. C'est là que je suis allé.
Pour récupérer le matos que j'étais venu chercher, j'avais un plan bien précis en tête. Cette fois, pas de coup d'éclat, juste un peu de ruse, et encore. Et pour ressortir, un petit coup de fil bien placé. J'ai commencé par le coup de fil. J'avais contacté un dealer. Sur Néoterra, même si tout à l'air propre et beau, il y a une énorme économie souterraine. La plupart des paumés de cette planète font des choses illégales à un moment donné : prostitution, stupéfiants, alcools illégaux, escroquerie, il y en a pour tous les goûts. En quelques heures, j'avais mon billet de retour. Un certain Azran Kerazi, un ancien paramilitaire Haqqislamite, un Kirghize d'après ce qu'on m'a raconté, qui s'est reconverti dans le trafic de Soiennabis, était prêt à me faire quitter la planète en douce, contre paiement. J'avais de quoi payer le rapatriement, on s'est vite mis d'accord. Je pourrais repartir avec mon butin facilement. Il ne me restait qu'à le récupérer.
J'avais laissé mes armes et mon équipement à Kerazi, qui m'avait promis de tout me rendre sans faire d'histoires dès que je reviendrais. Le plus dur, ça a été d'entrer dans le labo. Je savais où il se situait, mais la ville avait un peu changé. J'ai eu du mal à retrouver mes marques malgré le plan que m'avait laissé Finck. La bonne nouvelle, c'est que le labo avait pas changé d'adresse. C'était un laboratoire d'expérimentation privé qui bossait surtout sur des médicaments de confort, le genre qui rend la virilité à monsieur ou qui donnent à madame l'impression d'avoir quinze ans de moins. Le bâtiment n'avait que deux étages. L'étage supérieur était garni de fenêtres opaques et celui du bas avait une grande porte d'entrée et quelques fenêtres qui donnaient sur des employés en chemisette qui bossaient sur des ordinateurs ou qui consultaient leurs Comlogs. Vu de dehors, c'était pas une forteresse inviolable. Une affichette sur la porte expliquait qu'ils cherchaient des veilleurs de nuit.
Ça m'a rappelé mon premier braquage. J'étais avec un de mes cousins, plus agé, Karim. J'avais quinze ans, on s'est introduit de nuit dans une épicerie et on a pris tout ce qui nous passait sous la main. Le patron de la boutique s'est réveillé en entendant le bruit et il a accouru. Mon cousin s'en est sorti, moi j'ai simplement pris une rouste. Comme j'étais pas spécialement épais, il m'a filé de la bouffe pour ma famille et m'a dit de ne jamais recommencer. Je l'ai pas écouté.
Je suis entré dans le bâtiment. Il y avait un accueil, avec une jolie secrétaire d'une vingtaine d'années. Derrière elle, il y avait un panneau avec le logo de la société : Pharmacorpotech. ça ressemblait bêtement à des bureaux. La partie labo était à l'étage d'après les pancartes.  J'ai passé un entretien d'embauche. Les ex employeurs du Docteur Finck sont plutôt méfiants et mon visage basané n'est pas forcément du goût de tout le monde. Je me suis fait engager sous un faux nom, Eduardo Malacca. Ça sonnait pannoc, ils pourraient y croire.
J'ai la chance d'être assez musclé, ils m'ont pris. Hassan Khandr, dit Eduardo Malacca, agent de sécurité pour les Pannocs, j'aurai tout fait. Début du contrat quinze heures plus tard. Ça me laissait une nuit complète pour profiter de la vie sur Neoterra avant de me mettre au boulot pour de bon. Pour être honnête, je me suis ennuyé. Quand on n'est pas Pannoc et qu'on est coincé sur une de leurs planètes, il faut beaucoup d'imagination pour ne pas mourir d'ennui. Je me suis baladé un moment en regardant les jolies lumières et les bureaucrates pannocs qui s'agitaient. C'était inintéressant au possible. J'avais fini par aller roupiller tranquille, histoire d'être prêt pour la nuit qui m'attendait.

jabberwock

hé, et ils sont ou les episodes de dedommagement pour les we prolongés et autres jours de greve (oui oui, ca veux dire" que j'attends la suite...)

tita758

Hélas,  j'ai bien peur que la suite doive attendre jeudi
Mercredi c'est ferie, c'est pas ma faute

sechs

Citation de: tita758 le 09 Juillet 2010 à 06:05:57Les rues sont propres et on sent une odeur d'eau de javel dans les rues.

et

de tout me rendre sans faire d'histoires que je reviendrais.

Juste ces deux petites choses à corriger, mais récit de grande qualité comme d'hab' :)

Pitaine

Mouairf, un peu facile l'embauche quand même...  On commence à se demader si Hassan est un paramilitaire ou un Face shadowrunesque opérant en solo...
Pirate un jour, Pirate Toujours!

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tita758

Faire une scène complète d'entretien d'embauche me tentait pas, ca rappelle des mauvais souvenirs

On peut voir là l'efficacité du modèle social pannoc, tu veux un boulot, tu trouves un emploi tout de suite ;)

Pitaine

C'est pas qu'elle soit pas décrite, c'est juste qu'il est embauché bien facilement, sans justification aucune, pour un boulot qui craint... Je l'aurais vu au moins lacher une de ses fameuses phrases ironiques sur l'incurie des DRH pannoc ou sur la belle soeur du cousin de sa tante qui lui a trouvé le job... Ou au garde de sécurité qu'il remplace, celui qui a justement été victime d'un accident hier...
Pirate un jour, Pirate Toujours!

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tita758

c'est vrai que c'est peut être un rien facile

je vais y réfléchir et corriger ce défaut, peut être

ou alors je fais un sondage, parmi mes 4 lecteurs :)

Pitaine

Quatre, ça suffit pour faire la hola, et puis on as du pop corn, des vouvouzela et des drapeau d'encouragement, on peut mettre autant de bordel que si on était 15! ;D
Pirate un jour, Pirate Toujours!

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tita758

kenjaki

et puis on est plus que quatre, si je ne poste pas ce n'est pas parce que je ne lis pas, c'est juste que j'aime bien ce que je lis, et que je n'ai aucune remarque pertinente à exprimé qui n'ai déjà été soulevée par pitaine...

Pitaine

Hey, c'es pas moi qu'il faut flatter c'est lui!

(Et puis franchement, dire que mes remarque sont pertinantes vaut pas déconner nos plus!  ;D)
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darkdoji

Citation de: kenjaki le 11 Juillet 2010 à 10:57:46
et puis on est plus que quatre, si je ne poste pas ce n'est pas parce que je ne lis pas, c'est juste que j'aime bien ce que je lis, et que je n'ai aucune remarque pertinente à exprimé qui n'ai déjà été soulevée par pitaine...

idem, je suis régulièrement mais aucunes remarques ne me viennent sinon : ENCORE!
Warcor Lyon

et la le Ninja hacker répondit à l'Avatar: bzzzzzzjopj! et celui-ci s'évanouit sous tant de violence ...

tita758

tita758

Avant de mettre les pieds dans la société, j'avais pris un minimum de matos. Un tétaniseur que j'avais piqué sur Corregidor il y a longtemps, des menottes, un peu de plastic destiné au perçage des portes blindées et du matériel de perceur de coffres, genre stéthoscope, gants de chirurgie. J'ai mis tout le matériel dans un sac à dos et enfilé une tenue noire en matière plastique qui diminue les émissions de chaleur sur laquelle j'avais passé un costume passe-partout très laid. J'étais prêt à agir.
Pour ma première nuit de boulot, les Pannocs m'avaient fait encadrer par deux autres agents de sécurité. Le genre balaises mais ils n'étaient que deux et ne s'attendaient pas à grand chose. Ils m'ont tout montré. L'accès aux bureaux, les codes d'ouvertures de la porte du labo. Les endroits où nous n'avions pas le droit d'aller, la machine à café. En quelques heures, j'avais fait le tour du labo cinq ou six fois et pris une demi-douzaine de cafés avec les deux gros lourds.
Ils me racontaient leur vie et ça n'en finissait pas. J'espérais avoir une chance de la jouer en douce en attendant qu'ils s'endorment avant de chercher le dispositif dont j'avais besoin. Malheureusement les mecs ne sont pas allés dormir. Vers trois heures du matin, on était dans le labo quand un des deux gardiens est allé aux toilettes. C'était le moment d'agir. J'ai pris le premier truc qui venait, un petite bouteille de butane pour laboratoire bien lourde et j'ai assommé le collègue. J'ai à peine eu le temps de sortir les menottes de mon sac que l'autre revenait déjà – il s'était pas lavé les mains ?- J'ai vite attaché le garde que j'avais mis au sol avec les menottes.
L'autre a tiré sa veste et en a sorti un pistolet d'alarme. C'est le genre de jouet qui fait peur parce que ça fait beaucoup de bruit mais pas de réels dégâts. J'admets qu'un tir de ce genre de trucs directement dans la tête ça peut faire mal, mais normalement c'est pas mortel. Le veilleur de nuit m'a balancé une phrase qu'il avait du entendre dans un film, un truc du genre « tu bouges t'es mort », aucune imagination, un Pannoc bien basique. Je me suis planqué derrière une paillasse du labo.
L'autre andouille a tiré. D'habitude, ces machins ont pas beaucoup de munitions, pas plus de trois ou quatre. Mais je pouvais pas trop me fier à mon expérience. La prudence l'a emporté, je suis resté planqué, juste au cas où. Sur la paillasse derrière moi j'ai trouvé ce qui pourrait me sauver la peau, un fer à souder, à côté d'une dizaine d'autres objets plus petits mal rangés. J'ai fait un bond pour l'attraper, l'autre a tiré, comme un pied. Il a touché le mur en face de lui mais la munition étourdissante est passée à quelques mètres de moi. Je comprenais mieux pourquoi ils cherchaient des veilleurs de nuit dans ce labo, les leurs sont des gros nuls. J'attrapais le fer à souder et me replanquais à couvert.
Pendant ce temps, l'autre s'avançait. Il avait le pas lourd, je l'entendais arriver. Il marchait prudemment, il ne devait être qu'à deux trois mètres de moi. Encore un pas et je pouvais me le faire. Il a fait une pause « si tu sors pas de ton trou, je te défonce la tête ». C'est idiot, si je sors pas de mon trou il n'avait aucune chance de trouver ma tête pour la défoncer. C'était pas le moment de discuter de toutes façons. Il a avancé d'un pas supplémentaire. Je lui ai sauté dessus, fer à souder à la main, poussé à fond. Je l'ai eu, le fer l'a touché sur la joue gauche et lui a fait une trace magnifique jusqu'au menton. Il a lâché son arme en se tordant de douleur. Je l'ai cogné, comme une brute et l'ai foutu au sol où je lui ai passé l'autre paire de menottes que j'avais prises.
J'ai piqué son arme et commencé à fouiller le labo, à peine dérangé par les gémissements d'un veilleur qui était un peu brûlé sur le visage, ni par un autre, attaché avec une belle bosse sur la tête qui criait qu'il allait me faire la peau. J'ai mis un moment à trouver. C'était pas dans le labo, mais dans un de ces endroits où les vigiles m'avaient dit de ne pas aller. Au fond du labo, il y avait deux portes, celle des toilettes et une autre qui indiquait « entrée interdite ». Cette porte donnait sur un escalier en colimaçon qui descendait dans le noir. J'ai trouvé un interrupteur, la descente était pas longue, un seul étage et on tombait sur une nouvelle porte, dans le même style et du même côté que celle du haut. C'était fermé à clef, mais un bon coup d'épaule a fait sauter la porte de ses gonds, et j'ai pu entrer.

Pitaine

Je vais pas faire de commentaire sur celui là.

Haha! Vous êtes bien embété maintenant ;D!
Pirate un jour, Pirate Toujours!

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