Forum francophone Infinity le jeu

Universalis => L'Univers d'Infinity => Discussion démarrée par: elendil71 le 22 Janvier 2010 à 16:27:18

Titre: (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 22 Janvier 2010 à 16:27:18
Salut à tous. Certes je suis novice dans ce jeu (pour preuve le compte rendu de ma première partie dans cette rubrique) mais je suis réellement conquis par Infinity et son univers ! Ayant eu un peu de temps libre cet après-midi j'ai commencé un petite histoire. Ce n'est encore qu'un début mais si ça vous plait j'écrirais de temps en temps la suite. Sans prétention aucune voici mes premières lignes.

Sur un ciel orangé, le soleil couchant éclairait de ses derniers rayons la colline, qui semblait bien inaccessible vue de cette petite clairière, rare endroit dégagé dans ces lieux si inhospitaliers. Une jungle inextricable s' étendait sur encore plusieurs kilomètres entre ces deux lieux. La nuit tombante n'allait pas non plus arranger les choses. Déjà que la flore si dense, qu'en se frottant aux nombreuses herbes chantantes les uniformes se coupaient comme de rien, la boue grasse collante aux bottes, rien dans cet endroit n' aidaient  la progression de la patrouille. N'y voir goutte d'ici quelques minutes, serait la totale. Manquerai plus qu'il pleuve !
Sur ces pensées Igmar réajusta son lance-missiles sur ses épaules. Depuis le début de cette patrouille son peloton de fusiliers, commandé par le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul, ils n'avaient pas croisé âme qui vive. Pu... qu'il est lourd ce truc. A quoi pouvait bien lui servir cette arme dans un environnement où n'y voyait pas à vingt mètres. En cas de grabuge faudrait avoir le temps de l' armer, d' ajuster la cible et de tirer. Mon oeil !
Fraîchement arriver sur Paradisio, affecté à une des unités de fusiliers de Runenberg, Igmar en avait entendu de belles. Bien-sur il fallait faire le tri entre les énormités réservés au bleus comme lui pour bien les faire flipper et les récits véridiques. La réputation de ce soit-disant paradis n'était plus à faire sur Néo-Terra. Si ils avaient le malheur de tomber sur ces terribles Morats, leurs chances étaient bien minces. Alors avoir le temps de tirer au lance-missiles, tu parles. Mais non une patrouille panocéanienne devait être équipée au meilleures de ses capacités, ce fichu lance-missiles était donc indispensable.
Igmar se savait râleur, mais jamais il n' abandonnerai, ni ne se plaindrait. Il était fusiller panocéanien, et entendait bien faire honneur à son uniforme ! Même si cela impliquait de se casser le dos au cours de cette patrouille interminable.
Interminable c'était bien le mot. Des heures qu'ils marchaient dans la jungle. Leur objectif, la colline B-12-C, décrite comme primordiale par son lieutenant nommé At-Mansul, semblait innaprochable. En débouchant dans cette minuscule clairière, il avait espérer avoir une vue un peu dégagée. Il avait été servi. Son moral déjà bien entamé par cette humidité à la limite du supportable, avait pris quelques degrés de plus dans le négatif, quand il avait aperçu la colline. Ils ne s'en étaient à peine rapprocher, même après, lui sembla-t-il, ces quatre heures de marches éreintantes.
Le lieutenant fit signe de stopper, accordant dix minutes de poses, non sans placer chacun des gars autour de la clairière pour sécuriser le périmètre.
Igmar, sur ordre resta au centre. Tout en s' asseyant il espérait que la colline aperçu à l' orée de ce petit espace dégagé, n' était pas la B-12-C. Avec un peu de chance s'en était une autre. Bientôt ils

inspecteraient la colline objectif, et ainsi l'ordre de retour serait
donné pour enfin se diriger vers le point d'extraction Tango.
Tout en se désaltérant avec l'eau tiède de sa gourde, Igmar observait son lieutenant. Il n'avait pas encore vu son visage. Portant son casque en permanence, At-Mansul paraissait être aussi à l' aise dans cette jungle pourrie que sur une belle plage en maillot de bain à siroter un cocktail. Les Bagh-Mari étaient des soldats d' élite entraînés pour ces environnements hostiles sur leur lointaine planète d' Acontecimento. Igmar lui enviait cette aisance, surtout après ces éprouvants kilomètres parcourus. En fait le lieutenant donnait l'impression d'être chez lui, ici. Oui c'est ça chez lui, c'était le mot.
Igmar reporta sa gourde à ses lèvres pour prendre encore quelques gouttes de cette eau tiède qui ,dans quelques instants, il n'aurait plus l'occasion de goûter avant longtemps. Car en patrouille pas question de tirer au flanc. Avant de refermer sa gourde il jeta un coup d' oeil aux alentours en observant ses compagnons de patrouille en insistant un peu sur le fusiller Tani. Des huit membres de son peloton, elle est de loin la plus séduisante. En même temps elle est aussi la seule femme de son groupe. Ça devait être ça!


Corbeau, ici pèlerin. Répondez corbeau.
Pèlerin j' écoute.
Passez en liaison sécurisée, mode 3-3-3-C.
Mode 3-3-3-C activé, à vous.
Corbeau, état de l'extraction priorité alpha.
Cinquante pour cent effectué.
Corbeau, temps estimé avant finalisation ?
Deux heures, quatre minutes, sept secondes.
Corbeau, possibilité de finalisation plus rapide possible ?
Négatif pèlerin, risque d' endommager la cible.
Corbeau, patrouille hostile signalée. Contact possible avec votre position si conservation du cap dans quarante cinq minutes, estimation faite avec trois pour cent d'erreur. Êtes vous sécurisé ?
Négatif pèlerin, unité restreintes pour discrétion maximum. Forces en présences?
Corbeau, patrouille panocéanienne, huit cibles détectées.
Ok pèlerin, sécurisation périmètre possible. À vous pèlerin.
Corbeau unité Bagh-Mari présente, une cible. Aucunes confirmations si d'autres Bagh-Mari en présence.
Me... ! Des Bagh-Mari. Opposition impossible si contact. Abandon de l'extraction ?
Négatif corbeau ! Priorité alpha ! Corbeau restez en contact. Conservez le mode sécurisé 3-3-3-C
Pèlerin reçu.
..........
..........
Corbeau, ici pèlerin répondez.
Pèlerin, ici corbeau transmettez.
Corbeau, Ordre du camp de base charlie-echo, continuez
l'extraction. Rendez-vous confirmé pour évacuation au point      K-51.
Pèlerin reçu. Si contact ?
Corbeau, extraction prioritaire. Envoi unité Fiday. Contact trente trois minutes, mission extermination. Pèlerin terminé.
Corbeau terminé.

Voilà à vous de juger.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 24 Janvier 2010 à 18:57:35
Bonsoir vous avez été quelque-uns à lire ce post alors voici la suite, je ne connais pas votre avis et si cela vos gonfle dites le moi, on peut être enthousiasme sur un univers sans être intéressant. N'ayant lu que le livre de règles je me permt d'extarpoler et de décrire ma façon de voir l'univers d'Infinity. J'espère être au plus proche. Et puis ce n'est fais sans aucunes prétantion juste pour le plaisir de partager avec vous ma passion nouvelle pour Infinity. Donc acte :


Hassan Al-Djema Ibn Ben Boucetta, vétu de sa combinaison de combat face à une porte d'un vaste couloir des nombreux sous-sol de l'astroport d' Al-Hadiye, se préparait à entrer dans la  salle d'entraînement I-5 pour la cinquième heure d' exercices de cet après-midi. En dehors des missions qui lui étaient confié, sont temps était pratiquement exclusivement dédié à l'entraînement et le perfectionnement de ses capacités martiales exceptionnelles.
Le reste de la journée étant réservé à la méditation et la prière.
Sans bruit aussi vif qu'un serpent, peut-être plus, Hassan pivota, sa dague virale déjà dans une main tandis que l'autre se saisissait d'une poigne de fer le coup de l' homme derrière lui. Une fraction de seconde venait de s' écouler quand l'infortuné militaire se retrouva de la station debout à celle de plaqué contre un mur les pieds légèrement au dessus du sol avec face à son oeil droit la pointe d'une lame effilée aux reflets verts. Deux fentes d'un casque noir, aux ténèbres insondables le dévisageaient. Le capitaine Faysal pria d'une voix éraillée, la poigne      d' acier venait de presque lui rompre le larynx, qu'on le repose au sol.
- Vous devriez vous annoncer si vous ne voulez pas un jour mourir plus vite qu'un souffle de brise, capitaine.
- Fiday Al-Djema, je suis certain que votre acuité visuelle vous à permis de m'identifier bien avant que votre arme de malheur ne manque de me crever l'oeil. Veuillez me reposer au sol immédiatemment !
- À vous ordres capitaine.
- Vous partez immédiatement par transport aérien furtif pour une mission aéroportée de suppression. Vous avez quinze minutes pour être sur le tarmac D-15 prêt à partir. Vous serez brieffé en vol. Le temps nous est compté. La réussite de cette mission est basée sur sa rapidité d'exécution, pas de briefing au sol, pas de préparation aux cibles.
- Nul besoin de quinze minutes capitaine, J' y serai, le temps de remonté en surface.
Hassan laissa là le capitaine Faysa adossé au murl, qui se massait vigoureusement la gorge, et se dirigea vers l'ascenseur en traversant le niveau où les salles d'entraînement se trouvaient. Sur le chemin il croisa d'autres hassassins finissant leur entraînement quotidien, ou bien chargés de diverses tâches. Mais aucuns de sa caste. Il était le seul Fiday présent actuellement sur l' astroport. Peu de membres de la secte des hassassins parvenaient à devenir Fiday. Sa caste comportait aussi peu d' hommes car chaque mission était souvent la dernière. La foi, l'habileté mais surtout un mépris pour sa propre vie font partie des conditions pour être formé aux aptitudes de Fiday, et le sien avait des racines dans de lointains et douloureux souvenirs oubliés. Si la vie n'est rien, on trouve bien des ressources pour exécuter les missions d' assassinat les plus complexes. Hassan en avait réussi de nombreuses où aucunes chances de survie n' existaient. Raison pour laquelle il était présent sur Paradisio. La situation actuelle était telle, que l' abnégation face à la mort pouvait se révéler être un atout majeur pour résoudre certaines situations ou bien en provoquer, selon les intérêts haqqslamites.
Arrivé aux vestiaires, Hassan récupéra les reste de son équipement laissé sur le ratelier prévu à cet effet et gagna rapidement l'ascenseur. Le temps de monter il rangea ses armes au sein de sa combinaison de supplantation qui lui permettait des prouesses d'infiltration au sein des rangs ennemis.
L'ascenseur émis un bip aigu en arrivant au niveau supérieur de             l' astroport, qui donnait accès aux pistes de décollage de la section D. Sortant des zones à sécurité maximum Hassan se dirigea vers sa destination d'un pas ferme au milieu d'une forte agitation. En effet Al-Hadiye est une ville importante et surtout un point névralgique du commerce d'Haqqislam sur Paradisio malgré le conflit avec l'IE. Les nombreuses artères de ce complexe étaient donc grouillantes d'activité. Il lui fallait en traverser quelques unes avant de retrouver la zone militaire à accès limité de l' astroport d'où il partirait pour cette nouvelle mission. Le cantonnement des hassassins se trouvaient non loin des installations militaires, mais néanmoins en dehors. Situé dans les quartiers des docks et des entrepôts de l'astroport il avait pour enseigne un groupe d' import-export bien connu de Bourak, Thé & Épices de Souiri. Selon les maîtres de la caste comment être mieux dissimulé qu'en étant à la vue de tous, plutôt que dans une base militaire où les zones Top-Secret attire la curiosité et la convoîtise ?
Hassan arriva devant les premiers contrôles de sécurité. Sa combinaison retrouva son apparence martial, l'utilisation de celle-ci lui était devenu aussi naturelle que le réflexe de respirer. Au sortir de l'ascenseur il avait pris l' apparence d'un citoyen lambda pour se faufiler incognito au milieu de la foule disparate de l' astroport. Un accès plus discret permettait de se rendre directement aux zones militaires, mais beaucoup plus long que celui passant par les passerelles publiques.
Au dernier contrôle de sécurité, rétinien et génétique, il pénétra enfin dans les installations de l' armée de l'air. Franchissant le sas menant à la piste D-15, Hassan ne se posait aucunes questions, les quelques détails du briefing qui lui seraient donné à bord lui suffiraient amplement pour mener à bien sa mission. Tout en enfilant la combinaison de saut en haute altitude il récitait le crédo des Hassassins Fiday : « Réussir ou Périr ». 

Voilà à bientôt pour la suite.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Beren le 25 Janvier 2010 à 14:12:31
Le premier paragraphe ( juste les 8 premières lignes) est un peu dense en détails AMHA. C'est ce qui m'avait stoppé dans la lecture la première fois.
C'était une erreur ! La suite m'a beaucoup plu :).

Bref, vivement la suite.

EDIT : j'ai édité ma première phrase, après relecture elle était totalement désagréable. Ce n'était pas le but  :-[. J'en suis vraiment désolé.
J'ai bien fait de relire ce post. ça m'apprendra à poster trop rapidement :P.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 25 Janvier 2010 à 18:13:41
Bonsoir, merci Beren pou tes remarques et ton compliment. Je ne sais pas si j'aurais le temps de mettre une suite aujourd'hui, on verra. Pour le début cela ne me semblait pas si long en détails car ça prenait moins de lignes sur mon traitement de texte    :)

Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 25 Janvier 2010 à 19:39:57
Bon ben finalement j'ai écrit quelques lignes quand même avant de diner. Les voici. Bonne soirée à tous.

La nuit embrassait maintenant totalement la petite clairière. De son habit vert chatoyant la jungle avait revêtu  peu à peu celui d' ombre. Jeux de contrastes gris mouvants, inquiétants, accentués par une brise qui venait de se lever.
Le lieutenant At-Mansul se déplaça furtivement auprès du Fusilier Tani. D'un geste sûr et précis il lui indiqua que la pause était terminée. L'ordre de repartir fut répercuter entre chacun des membres du peloton avec la précision d'une mécanique bien huilée. Tous reprirent leur formation, sans oublier de tenir prêt leur matériel infrarouge. La nuit sur Paradisio était loin d'être une alliée, bien au contraire.
Igmar se retenait de demander à son lieutenant si ils arriveraient enfin sur cette satané colline. Mais chez les Fusiliers on ne pose pas de question, on exécute. Il retint donc sa langue, ajusta la sangle de son lance-missiles et comme les autres repris la marche. Il essaya d' apercevoir son coéquipier de droite, le sergent Tajal pour obtenir un encouragement. En effet depuis son arrivée sur Paradisio, le sergent n'avait jamais été avare de conseils et de bienveillance. Ce vieux routard de l'unité était en quelque sorte devenu de façon tacite son "parrain de   l' enfer". Igmar scrutait donc les ténèbres de la canopée parfois éclairée d'un faible rayon de lune qui réussissait à percer cette dense végétation, quand à peine deux mètres devant lui le sergent Tajal apparu et lui adressa un rapide signe de la main avec une neutralité de visage inhabituelle. Un signe de main ? Mais qu'est-ce qu'il fait si près ? Ce n'est pas la distance de formation...
Et l'enfer se déchaîna !

Volià c'est tout pour aujourd'hui pas trop de temps libre ce soir.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 26 Janvier 2010 à 21:01:03
Bonsoir. Un petit morceau de plus.

Sur le Tarmac D-15 le Lightning Atlas-21, tuyères à température pris son envol sans un bruit. Modèle de navette basse atmosphère un peu ancienne, l' Atlas-21 était néanmoins d'une efficacité redoutable pour le genre de mission à laquelle il venait d'être assigné. À son bord Hassan finissait de prendre connaissance des détails de sa prochaine et proche action. Impassible il ne se permit qu'une brève réflexion en lui-même. Éliminer une simple patrouille ? Ce serait d'une insignifiante facilité. Sans sa foi inébranlable en la justesse des décisions haqqislamites il en aurait été véxé très certainement.
- Arrivée sur zone dans deux minutes. Finalisation d'approche initialisée.
- Reçu.
- Ouverture du sas. Soyez prêt.
Un vent glacial s' engouffra dans l' étroite cabine de l' Atlas-21. Les informations, altitude, vitesse du vent, température, s'affichaient sur le HUD de la visière de son Casque. Hassan était prêt pour ce saut de haute altitude. Vingt cinq mille pieds de chute libre l' attendait. Sa vitesse de descente dépasserait les deux cent kilomètres heure !          À quelques centaines de mètres son parachute de soie synthétique       s' ouvrirait pour freiner sa chute. Sa vitesse serait encore trop importante pour une réception à discrétion maximale. C'est pourquoi les deux réacteurs miniaturisés anti-gravité de ses bottes assisterait la décélération, afin de se poser avec encore moins de bruit qu'une simple feuille morte.
- Go, go, go !!
Hassan sans la moindre hésitation s' élança dans le vide. La nuit noire   l' enveloppa. Seule une faible clarté provenant de la lune de Paradisio éclairait le ciel par instant. De nombreux nuages subsistaient encore à cette hauteur. Le système vision nocturne de sa visière pris le relais sur la sienne en ajustant régulièrement la luminosité. Certains avaient recours aux améliorations augmentiques qui rendaient inutiles cet équipement. Mais Hassan refusait de profaner ce corps dont Allah lui avait fait don. Cependant la maîtrise parfaite des matériels de dernière génération technologique, compensait le manque de ces gadgets inutiles selon lui .
À peine arriver au dessus de la végétation inextricable, d'une simple commande manuelle le parachute s' éjecta de ses fixations . Ne comptant plus que sur ses réacteurs anti-gravitationels, il slaloma entre les arbres jusqu'au sol, aussi agile qu'une libellule.
Sans un son, tout juste un murmure il atterrit sur le sol humide de la jungle. De gestes rapides et précis Hassan se débarrassa de sa tenue de parachutiste. Immédiatement sa combinaison de supplantation se mis en mode camouflage IM/1, reproduisant à la perfection                     l' environnement proche du Fiday. 
Après avoir creuser rapidement un trou aux pieds d'un arbre, il y déposa l'équipement de saut désormais inutile. Prenant une fiole d'hyper-acide dans une de ses poches, il répandit le contenu dessus. Pas de traces pour cette mission, les ordres étaient clairs. Il ne devait en aucun laisser la moindre possibilité d' identification. Cette fois-ci il n'était pas envoyé pour laisser un message. Sur sa visière le HUD de saut laissa place à celui du détecteur de mouvement. Huit points y apparurent se déplaçant vers l'est. Distance cent cinquante mètres. Le largage était d'une précision parfaite. Tel un félin avec ses griffes Hassan dégaina sa dague virale. Comme planant il partit d'une foulée souple. Une poignée de seconde plus tard la première cible fut à porter. Le temps de la suppression venait de revenir.

A bientôt pour la suite    ;)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Cedwfox le 27 Janvier 2010 à 10:56:49
*attend la suite*
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: sam le 27 Janvier 2010 à 12:20:11
Et t'es pas le seul!!! :D
Pas mal du tout, c'est fluide et très agréable à lire, j'attends la suite avec un intérêt certain. ;)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Padawan1984 le 27 Janvier 2010 à 12:49:18
Très bien très bien, j'aime bien la mise en parallèle... Je retrouve du David Weber, un de mes auteurs de SF préférés.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Beren le 27 Janvier 2010 à 12:55:43
Toujours aussi bon :).

Je suis aussi fan de la mise en parallèle des deux histoires.

Vivement la suite.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 27 Janvier 2010 à 12:58:21
Bonjour, je viens de venir jeter un coup d'oeil sur mon post et je vois trois intervention sympas de votre part. Merci pour vos compliments, ça fait plaisir. Hier soir après avoir posté la suite j'ai écrit encore quelques lignes. Les voici en attendant du plus consistant si j'ai le temps ce soir.

Le sergent fusilier Tajal son fusil combi en main venait de prendre sa place dans la formation en tirailleur ordonné par le lieutenant  At-Mansul. D'un pas légèrement mal assuré il entamait sa prudente progression. Les dernières heures de marche avaient été éreintantes. L'âge n' arrangeait rien non plus. À quinze mètres sur sa gauche se trouvait le jeune Igmar. Plein de bonne volonté et tenace celui-là. Sur sa droite l'opérateur radio Assala. Efficace aussi quoiqu'un peu tire au flanc. Un imperceptible mouvement à deux heures lui fit allumer ses lunettes infra-rouge. Sa dernière vision fut celle d'une image brouillée d'un casque. Il n' eu pas le temps d'ajuster sa vue avant qu 'une lame froide et effilée ne lui pénètre le cerveau en perforant l'orbite de son oeil droit. Sans un son il s' écroula.

Voilà, ce n'est pas grand chose mais ça vous aidera à patienter un peu.
Encore merci.    :)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 27 Janvier 2010 à 14:06:51
Bon ben cet après-midi j'ai eu une petite heure de libre. Encore quelques lignes.

Hassan fut rapidement à la hauteur de sa première cible. Son détecteur de mouvement lui avait indiqué un des hommes en léger retrait. Après une brève observation celui-là se révéla être le plus faible. Plus âgé, plus lent, trop facile.
En parfait prédateur Hassan se porta à sa hauteur, son habilité augmentée grâce à la technologie de pointe de sa combinaison. Il opta pour une approche légèrement de biais. Dans cette végétation même parfaitement exécuter, chaque mouvement pouvait susciter la réaction de son environnement. Le frémissement  d'une fougère tropicale suffit à faire réagir sa cible. Son mode supplantation passa en IM/2. Il accéléra sa progression. Le soldat panocéanien eu à peine le temps de porter la main à sa tempe. Probablement pour régler ses lunettes infra-rouge. Trop tard pour lui. Tandis que son équipement révélait sa véritable apparence, de gestes impeccables, précis et implacables Hassan exécuta son attaque. Sa main gauche, tenant son arme, effectua une légère rotation quand la lame de sa dague pénétra l' oeil. Accentuant la poussée d'une force prodigieuse elle finit sa course dans la boîte cranienne en broyant le cerveau. La technologie virale envahissait déjà avec une célérité surnaturelle tout l' organisme. Le Fusilier tomba au sol, mort avant d'avoir toucher le sol.
Cible suivante.


Igmar ne pensait pas voir le sergent Tajal aussi près. Mais qu'est-ce qu'il fait là. Que... ! Ce n'est pas le sergent, ça bouge trop vite !
Une sensation froide, métallique envahi son bas ventre. D'un réflexe bien inutile son doigt pressa la gachette de son fusil combi. La rafale faucha les plantes luxuriantes alentours. Son arme n'était absolument pas orienter correctement. Un bruit de succion se joignait à la douleur fulgurante qui venait d' exploser dans son ventre, qui n'était d'ailleurs plus qu' entrailles déchiquetées. D'autres coups de feu accompagnèrent son agonie. Igmar aussi était mort avant de toucher terre.

Je me sauve, à plus.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 27 Janvier 2010 à 19:43:45
Bonsoir, motivé comme tout voici quelques lignes de plus.
Bonne soirée amis lecteurs.

Le corps du sergent Fusilier n'avait pas encore atteint le sol, qu' Hassan pivotait déjà sur lui même. Aucunes autres activités autour de lui.         L' holo-puce de sa tenue n'avait eu besoin que d'une fraction de seconde pour enregistrer les informations nécessaire à sa nouvelle transformation. Sa rotation fini il avait maintenant l'aspect, traits pour traits, de sa première victime. Sept cibles en mouvement restaient. Elles conservaient leur direction initiale. Le Fiday jouissait encore de sa totale impunité. D'un pas tranquille il pris sur sa gauche.
Sur de l'efficacité de son équipement il poussa  l' audace à  se rendre à moins de deux mètres du prochain fusilier. Avant l' inéluctable Hassan eu le temps de remarquer sa jeunesse. Peu importe la pitié lui était étrangère. Toujours sa dague virale en main il choisi cette fois-ci une attaque de taille. Lors des quelques pas finalisant son approche, la combinaison de supplantation passa en mode standard. Malgré sa technologie de pointe, l' illusion holographique ne pouvait pas être maintenue lors d'un combat. Celle-ci avait besoin de plus de stabilité que ne l' offrait la rapidité d'un corps à corps. Mais même sous son aspect normal le Fusilier panocéanien n' eu pas le temps de réagir à      l' attaque d' Hassan. La vie du soldat pris fin sans qu'il ne réalise qui avait été son bourreau. Seulement le Fiday avait consacré une micro-seconde de trop à observer le visage de sa deuxième cible. Il lui permit ainsi d'avoir le réflexe de tirer. Son infiltration jusque là parfaite venait de prendre fin.

Le tir du fusil combi retenti, assourdissant, rompant le silence nocturne de la jungle. D'autres lui répondirent instantanément. L'opérateur radio Assala passablement nerveux dans l' obscurité tira sans réfléchir droit devant lui. Ayant déjà eu maille à partir avec diverses unités de l' IE, il ne se posait plus de questions. Avec ces sal... de Morats, on tirait dans le tas. Ceux la chargeaient toujours de front avec une témérité inexplicable frôlant la folie! Regardant devant lui, maintenant sa cadence de tir en rafales il attendait l' inévitable charge.
Sur sa gauche son coéquipier, le fusilier Poulos réagit lui aussi instinctivement au premier tir. D'un mouvement circulaire il arrosa copieusement de sa mitrailleuse les malheureux palmiers devant lui. D'autres tirs de fusils combi lui répondirent.
Le fusilier Tani davantage maître d'elle-même se jeta rapidement à couvert derrière une immense racine. Le souffle court elle  arma son fusil combi. Elle attendit une cible qui ne manquerai pas de se présenter sous un déluge de feu et d'acier. L'espace d'un instant la jungle se transforma en un concert destructeur. Les munitions chauffées à blanc déchiquetaient tout sur leur passage. Aucunes distinctions entre l'écorce des arbres tropicaux, les plantes, les insectes et autres petits mammifères, infortunés promeneurs nocturnes. Tout volait en éclat !
- Cessez le feu ! Cessez le feu ! Regroupez-vous ! Go, go, go !
La voix  sûre et expérimentée du lieutenant Bagh-Mari retentissait dans chacunes des oreillettes de tous les  fusiliers. Elle redonna sang-froid et maîtrise. Les tirs cessèrent aussi promptement qu'ils avaient commencé. La discipline martial de l'unité panocéanienne reprit le dessus sur ce chaos éphémère. Tous firent mouvement vers leur lieutenant. Tani et Poulos arrivèrent les premiers sur lui. Suivirent les fusiliers Ethan et Aldech'.
- Formation en cercle, prêt à tirer ! Au centre Igmar.
Il ne suffit que d'un infime moment au lieutenant At-Mansul pour se rendre compte que son peloton était loin d'être au complet. Les quatre présents étaient en formation. Ils manquaient le soldat Igmar, ce fainéant d'opérateur radio et surtout son ami le Sergent Tajal. Qu'est-ce qui venait de leur tomber dessus ? Pas une unité de l' IE. Comme un échos à ses pensées la voix de Poulos dit :
- Ça c'est sur, c'est pas ces enf... de Morats.
- Et qu'est-ce que t'en sais ?
- J'en sais, Aldech'. Que si c'était ces gros fum..., on serait pas là comme     des nases à se poser au milieu de cette chi... de fôret.
- Bah toi tu sais toujours tout. Alors...
LA FERME !
La voix du Bagh-Mari leur fit l'effet d'une douche glacée. le silence retomba. Ces deux là ne rouvriraient pas la bouche avant longtemps. On ne plaisantait pas avec l' humeur d'un lieutenant, et surtout pas celui-la.

A demain si on veut bien....     ;)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 29 Janvier 2010 à 15:24:19
Bonjour voici la suite attendu avec impatience j'espère.    ;D
Bonne lecture.

Retirant sa lame du ventre du Fusilier, Hassan s'éloigna rapidement de sa position actuelle pour mettre une distance de sécurité entre lui et les tirs désorganisés des membres de la patrouille panocéanienne.
La progression ennemie était stoppée.
Les tirs fusaient. Une tempête de balles animait la forêt. Sur son détecteur de mouvement Hassan vit que deux membres de l'unité ne tiraient pas. Ceux là avaient très certainement une meilleure maîtrise    d 'eux-même. Immédiatement, d'une simple pensée, il fit passer les marqueurs de ces deux cibles dans une nuance colorée différente des autres sur son HUD. Ainsi lors de sa prochaine attaque il pourrait les identifier à coup sûr. Sans même sans rendre compte sa dague réintégra son fourreau pour laisser place dans ses mains à son fusil à pompe, modèle Ithaqua-IX. Chacun de ses geste étaient si infiniment répétés qu'ils étaient aussi naturels pour lui que respirer. Le Fiday était une machine de mort. Quelles chances pouvaient avoir les six derniers survivants après cette première danse mortelle ?
Il repéra de nouveau un soldat à la traîne. Tous faisaient mouvement vers le même point sauf lui. Très certainement un regroupement autour du chef de groupe. Mais lui était en retard. Passant en mode IM/1 il se dirigea vers son objectif, sans oublier de modifier le marqueur de celui autour duquel les autres s' étaient regroupés.  Celui-là serait le prochain après le retardataire.

Son fusil combi en main le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul réfléchissait à toute vitesse. Le silence était revenu. Igmar, Assala et Tajal n'étaient pas là et restaient injoignables sur leur N-Com portatif. Ils étaient sûrement morts. La perte de son ami affligeait le lieutenant. Mais dans  l' immédiat l'important c'était de trouver un moyen de mettre la main sur la radio longue portée de son opérateur. Leurs émetteurs personnel était très performants mais limités en distance d' émission. Il fallait donc absolument récupérer la radio d' Assala pour prévenir la base et avancer l'heure de l' évacuation. Mais aussi l' informer d'une présence hostile dans ce secteur et si possible avant d 'évacuer l' identifier. Plus question d'une formation de reconnaissance, ils allaient maintenant restés groupés. Il se remémora la place de chacun quand ils étaient repartis de la clairière. Ayant conserver la sienne lors de la brève panique de ses hommes, At-Mansul en déduisait qu' Assala devait se trouver à environ trente mètres sur la gauche de leur position actuelle. Ils devaient faire mouvement vers ce point et essayer de retrouver la radio. Sur son GPS Ti-Tech il mit en mémoire les coordonnées de l' attaque initiale et ordonna le départ.
- Bon. Si le sergent Tajal, Igmar et Assala ne sont pas là et qu'ils ne répondent pas, c'est qu'ils sont morts. On est également sûr que ce n'est pas une attaque de ces satanés E-T. Sinon on serait encore au combat ou déjà mort. Donc priorité, on récupère la radio, ensuite on préviens la base et on dégage vers le lieu d'extraction au plus vite. Cette zone devait être vierge de présence hostile. On devait juste vérifier des données d' activités thermiques relevées par notre satellite                   d' observation. Pas se faire descendre. Nous ne sommes pas assez nombreux pour maintenir la patrouille dans ces conditions. La dernière position d' Assala doit être à environ trente mètres par là. On va bouger en gardant une formation serrée. On reviendra chercher les corps plus tard, si il en reste. Vous gardez vos lunettes infrarouge.
Parés à tirer à vue.
- À vos ordres !
- Tani, tu prends la tête. Poulos tu fermes la marche et au moindre mouvement suspect t' arroses copieusement nos arrières. Ethan, Aldech' derrière moi. Pas la peine de vous préciser de faire gaffe à vos fesses. Ethan tu contrôles au-dessus de nos têtes. Si c'est une sal... de méta-félin, il pourrait revenir par le haut.
- Ok Lieutenant.
- Allez on bouge.

La jungle redevenait calme. Les tirs avaient cessé aussi rapidement qu'ils s' étaient déclenchés. Sous l' apparence holographique d' un Fusilier Hassan marchait silencieusement d'un pas souple et rapide. Le soldat panocéanien venait juste de cesser de tirer et l'ordre de regroupement d'être donné par le lieutenant ennemi. Sous son casque il se permit un sourire. Il avait devant lui l'opérateur radio. Transpirant il changeait son chargeur avant d' aller rejoindre ses compagnons.            l' imbécile. Sans un bruit il répéta sa manipulation d' il y avait quelques secondes. Sa dague virale réintégra sa main. Le panocéanien repartait quand Hassan fondit sur lui par derrière. Le Fusilier n' eu que le temps de se retourner et d' écarquiller les yeux. Le Fiday le saisit par dessous le menton de sa main droite en inclinant sa tête brutalement vers l'arrière. Sa bouche se referma sèchement. L' impulsion féroce de la prise sectionnant au passage un morceau de sa langue. Un flot rouge submergea l' extérieur de sa gorge. Au même instant une infinie douleur lui transperça l' abdomen. Froide, glacée, la lame tranchait tout sur son passage. Elle finit sa course en perforant son rein. L' infection virale abrégea presque instantanément sa vie. Les prémices d' une pensée effleura son cerveau, Un Haqqislam, mais pourquoi ? Le Fusilier Assala mourut, lui, debout maintenu par l' Hassassin. Hassan accompagna sa chute pour minimiser le bruit. Encore cinq.
Moins de deux minutes venaient de s' écouler depuis la mort du sergent Tajal.

A bientôt pour la suite.     ;)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 29 Janvier 2010 à 16:59:47
Encore un ch'ti bout    ;D

Nassir occupé à régler l'objectif de sa nano-caméra failli tomber dans
l' excavation quand les premiers coups de feu retentirent à quelques centaines de mètres de là. Toute l'unité haqqislamite d'exploration se pétrifia elle aussi. Composée d' ingénieurs et de scientifiques, aucun
d' eux n'étaient habitués au son terrifiant d'une arme à feu, alors plusieurs en même temps. Seuls les trois Touaregs, composant
l' escorte de l' expédition, restèrent de marbre. Chacun en position, invisible avec leur camouflage thermo-optique.
Cette fracassante interruption de ses travaux terminée, Nassir repris appui sur ses jambes encore flageolantes. Il consulta l'écran de son ordinateur fixé sur trépied à côté de lui. Selon ses calculs encore cinquante deux minutes pour la récupération. La navette viendrait alors les chercher. lls retourneraient en terrain civilisé et quitteraient enfin cette jungle, bourbier humide et inhospitalier. Que son laboratoire aseptisé lui manquait depuis son arrivée sur ce site. Mais ces sacrifices consentis à son confort auraient de bien belles contreparties.
Si l'opération apportait tous ses fruits, la nation d' Haqqislam prendrait un avantage certain sur le conflit en cours sur Paradisio.
Inch Allah.

J'y retourne....   :)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 31 Janvier 2010 à 15:05:17
Bonjour amis lecteurs. Voici quelques lignes en espérant que ça vous plait toujours.  Bonne lecture.


Le peloton panocéanien, en formation serrée se remettait en route. Chacun mesurant ces gestes afin d'avoir la plus grande discrétion. Cette dense végétation aidée de cette chaude nuit tropicale n'était un atout pour personne. Autant pour eux que pour cet ennemi pour le moment invisible. La surprise passée, la prochaine attaque ne serait pas aussi facile. Ils étaient des soldats entraînés. Et malgré la perte de leurs compagnons ils avaient encore certaines ressources. Ils ne se laisseraient pas tués sans une farouche résistance. Leur détermination accentuée par la perte de leurs trois camarades. Aucuns des cinq panoécaniens restants ne se faisaient d'illusion quand au sort du sergent, d' Igmar et d' Assala. Sur Paradisio chaque accrochage avec     l' ennemi était mortel pour de nombreux soldats, et ce quelque soit le camp. La guerre n'avait pas de préférence. La mort, sa partenaire préférée, moissonnait sans la moindre discrimination. Ces deux là étaient aux anges à Paradisio. Ici la situation Infinity était un cran au dessus de toutes celles qu' avaient connu les nations de la Sphère Humaine jusqu'à présent.
Le lieutenant At-Mansul ruminait son erreur. Car il en avait commis une grave. Pourtant les donnés de cette mission impliquait qu' ils  étaient partis pour ce qui devait être une simple patrouille de reconnaissance, selon le QG. Il aurait du ordonné une bien meilleure vigilance ainsi qu' une progression plus prudente. Il le savait, sur cette maudite planète les ballades de santé ça n' existaient pas. Il s'en voulait terriblement.
Les regrets et autres remords seraient pour plus tard néanmoins.
Pour le moment se concentrer sur l'objectif était bien plus important. Récupérer la radio et filer au point Tango avec les reste de ses hommes. Plus question de perdre un gars cette nuit. Y arriverait-il ? Malgré sa détermination rien n 'était moins sûr. Il avait fallu qu' un court moment pour que soit éliminé trois de ses Fusiliers, dont Tajal, qui était loin        d' être un bleu. Sur ses noires rélexions il réajusta sa prise sur son fusil combi. Encore quelques mètres, il atteindraient à peu près l'endroit où devait se trouver la radio. Ils avertiraient la base. Sans grand espoir il essaierait de faire changer le point d' extraction. Il pourrait faire gagner quelques kilomètres à son peloton. Tango se trouvait à dix bornes de leur position actuelle. Dangeureusement mortel de parcourir de nuit cette distance avec à ses trousses un ennemi invisible non moins mortel. Raccourcir la distance augmenterait sensiblement leur chance de survie et de réussite.
Mais qu'est-ce qui les avait attaqué ? Un méta-félin ? Il en doutait. Ces redoutables prédateurs sont loin d'être amicaux. Mais de là à s'en prendre successivement à trois hommes, ça ne leurs ressemblait pas. At-Mansul en avait tué un au coprs à corps lors d'une patrouille précédente. Il y avait trois semaines.
La bête avait surgit d'une branche basse remplie de ces grandes feuilles coupantes des palmiers lames. Le combat avait été bref et violent. Le félin, rapide comme l' éclair, lui avait sauté dessus  d'une force herculéenne. Le souffle coupé At-Mansul s' était retrouvé plaqué au sol le dos en feu. Son adversaire planté fermement sur son torse tous crocs dehors prêt à lui déchiqueter la tête. Son casque ne  lui apporterait aucune protection face au plusieurs tonnes de pression de cette gigantesque mâchoire. Sous l'impact il avait lâché son fusil. Par miracle sa main, dans sa chute, s' était retrouvé à proximité de son poignard, fixé le long de sa botte. Avec célérité il  l' avait sorti de son fourreau et planté sa lame dans le flanc du méta-félin. Mettant fin à la morsure létal de la bête, les  canines éfleurant déjà la peau de son crâne. Avec la frénésie du désespoir il avait planté, planté et encore planté son couteau dans le corps de l' animal sauvage, jusqu'à sentir celui-ci complètement immobile, mort. At-Mansul n'avait du sa survie qu'à sa parfaite maîtrise de soi acquise lors de son entraînement d' élite. Même si la panique l' avait gagné quand les dents du félin avaient pénétré son casque. S'en était suivi l' horrible grincement du métal broyé. L' instinct de survie plus fort que tout quand la peur vous étreint lui avait permis de survivre. 
Le méta-félin était légèrement différent des panthères arboricoles de sa planète natale Acontecimento. Plus grand, plus lourd il ressemblait       d' avantage aux tigres roux de la lointaine Terre. Il tenait son nom de la possibilité étrange, qui lui permettait de  pouvoir faire prendre à sa fourrure les nuances colorées de son environnement. Méta, pour métamorphose, capacité qui le mettait en tête des prédateurs naturels de Paradiso.
Le Bagh-Mari était certain qu'ils n'avaient pas affaire cette fois-ci à ce genre d' adversaire.
En silence, comme ses hommes, il continuait sa progression dans cette jungle inextricable.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 01 Février 2010 à 18:18:07
Bonsoir, pour bien débuter votre soirée une suite de votre feuilleton littérraire préféré.

;D

Observant son détecteur de mouvement Hassan achevait de reposer aux sol le corps ensanglanté de l'opérateur radio. Le reste de son groupe essaierait de récupérer l' appareil de télécommunications sans aucun doute. Son HUD lui indiquait que les militaires commençaient à se déplacer. Comme il l' espérait, ils progressaient vers sa position. Cette fois-ci ils avançaient avec prudence et donc plus lentement. Le Fiday aurait largement le temps de leur préparer une petite surprise. Il prendrait ainsi un avantage supplémentaire. Le meurtre sous toutes ses formes était la quintessence de sa formation. Mais il était aussi capable de bien d' autres choses, sabotage et destruction entres autres. Si sûr de lui il prit le luxe de nettoyer sa dague avant de prendre son étrangleur. Arme au combien efficace pour neutraliser sans bruit, sans traces n'importe qui. L' étrangleur se constituait de trois parties. Deux poignées de cuir souple entre lesquelles était fixé un fin fil de métal, alliage d' aluminium et de Teseum. Le Teseum, ce métal aux propriétés extraordinaires, source de bien des conflits, est utilisé dans de nombreuses applications, dont bien évidemment l' armement. Très coûteux il est en général utilisé pour des projets importants. Cet étrangleur faisait partie des excès de la nation haqqislamite. Il aurait été aussi efficace avec un fil d' acier. Mais le commerce de la Soie générait de tels revenus, tenus secrets, qu' Haqqislam se permettait quelques facéties. La jeune nation islamique était moins riche que la dominante Panocéanie, cependant ses finances étaient suffisamment confortables pour ce genre de petits projets ludiques.
Hassan entreprenait de le démonter, seul le fil métallique avait son utilité pour ce qu' il avait à faire. Il positionna le corps du Fusilier de façon à ce que la radio soit accessible qu'en retournant celui-ci. À l'aide du fil, maintenant désolidarisé des poignées, il relia par un mécanisme ingénieux l' appareil et son fusil à pompe camouflé dans les hautes fougères attenantes au corps. Satisfait de l'installation de son piège il
s' éloigna quelque peu du corps en repassant en mode IM/1.
Tapi derrière une grande racine d' un palmier lame, comme un fauve à la chasse, il commença son attente. Ses proies ne tarderaient plus.

Le lieutenant At-Mansul stoppa leur progression. Ils devaient être arrivés à peu près sur la dernière position de l'opérateur radio Assala.
- Halte. sécurisation de la zone. Moins d'une mètre entre vous.
Tani tu cherches le corps d' Assala.
- Eh, lieutenant il est là. Il a l' air salement amoché.
La radio semble intacte. Lieu...
- NON ! Poulos n'y t....
- BLAM !!
- Mer... ! on nous tire dessus !
- Non, non ! Ne tirez pas, c'était un piège !
Poulos, Poulos, tu m'entends ?
- Pu... lieutenant, Poulos est touché !
- Allumez vos lampes torches. De toute façon cet en... sait qu' on est là! Aldech' la trousse de secours. EH ! mais t'es qui toi ? Feu, feu, feu...

Hassan n' eut pas longtemps à attendre. Les panocéaniens arrivèrent à peine une dizaine de minutes après qu' il eut finit de poser son piège. Les quatre premiers passèrent devant leur compagnon sans le remarquer. Le chef de groupe donna alors l' ordre de s' arrêter.
Le Fusilier de queue vit son défunt coéquipier étendu sur le sol mousseux de la jungle. En bon idiot qu'il était, il retourna le corps en se penchant légèrement en avant. Il prit la décharge de calibre douze en pleine tête. À l' instant même de la déflagration du fusil à pompe le Fiday surgit de sa cachette. Dans l' élan de son saut il trancha net la jugulaire de celui ou plutôt celle qui se trouvait en face de lui. Une femme ? Quelle différence ? Elle mourut comme les précédents. Effectuant trois pas sur sa gauche il se retrouva devant le leader ennemi qui tentait de reprendre le dessus après cette nouvelle surprise détonante. Le visage déformé par la colère le lieutenant panocéanien
n' eut  pas le temps de terminer sa phrase. Pistolet en main Hassan lui logea deux balles dans le torse, les projectiles à forte vélocité perforèrent coeur et poumon. Le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul s'écroula la bouche encore ouverte sur un son qui ne viendrait plus jamais. La panique submergea les deux derniers Fusiliers qui se mirent à tirer en tout sens. D' un rapide plongeon l' hassassin regagna les épais taillis. Agile comme un chat il se réceptionna d'un parfait roulé boulé, se redressa sur ses pieds et contourna les deux dernières cibles. Un genou en terre, se fiant uniquement à son détecteur de mouvement, il vida son chargeur. Les capteurs précis de son équipement lui indiquèrent
qu' il n' en restait plus qu' un seul de vivant. Son tir au jugé avait fait mouche. Les crépitations des armes cessèrent. Hassan entendait  distinctement la tentative frénétique, désespérée du panocéanien pour recharger son arme au plus vite. Plus vif que nature il fut sur lui. Un coup de pied fulgurant dans la poitrine coupa la respiration du Fusilier qui lâcha son fusil combi sous l' impact. Hassan lui saisit la tête. D'une violente torsion il lui brisa les vertèbres cervicales. Ethan le dernier de la patrouille panocéanienne R-21 rejoignit ses compagnons dans la mort.
La jungle retrouva son calme. Le silence entrecoupé de sons propres aux habitants nocturnes des lieux et de leur environnement végétal.
La nature reprenait ses droits.
Hassan Al-Djema Ibn Ben Boucetta venait une fois de plus d' achever sa mission avec succès. Avec les vêtement d' un soldat mort il nettoya sa dague virale, celle-ci recouvrant son léger éclat vert. La lame faîte de Teseum n'avait nul besoin d'être aiguisée. L' arme blanche réintégra son fourreau. S'asseyant sur un monticule terreux il rechargea son arme de poingt, un pistolet automatique de classe Tang très efficace en close-combat. L' armée d' Haqqislam se les procurait au marché noir de l' armement sur la planète capitale  Yutang, de la nation Yu-Jing.
Avant de quitter la zone Hassan détruisit les balises GPS de tous les panocéaniens. Cela donnerait une difficulté accrue aux autorités panocéaniennes pour retrouvés les siens.
Sans un regards pour ses ennemis morts, il repartit. Quittant la zone d'une foulée souple Hassan réalisa qu'il serait en avance au point de rendez-vous.
Définitivement trop facile !

Bonne soirée.   ;)

 


Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 03 Février 2010 à 19:42:58
Bonsoir pas de suite ce soir. Je peaufine mon intrigue et ma connaissance de l'univers en relisant quelques passages du livre de règles et du tout nouveau human sphere. En tout cas j'espère que ces premières lignes vous ont plu autant que je me suis amusé à les écrire. Et puis ce soir y a Mentalist, c'est plus fort que moi je suis complètement accro aux séries télé américaines la faute à La Cinq dans les années 80. Ah la la, Riptide, Tonnerre Mécanique, Les Têtes Brulées, K2000, toute ma jeunesse.
Hein ? Quoi ? Je m'égare, ah oui, c'est le forum Inifinity ici .
Aie pas sur la tête !
C'est promis j'en parle plus. Je reviens très vite avec une suite de votre lecture favorite.
;D ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Lilliputien le 04 Février 2010 à 14:14:33
Hey bien, je vien enfin de finir  ;). J'aime bien, j'attend la suite pour comprendre l'intrigue...  ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 04 Février 2010 à 14:22:07
Ce soir une petite suite si tout va bien.     ;)
Merci Lili.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 04 Février 2010 à 16:25:40
Bonjour. Me revoilà avec une suite. Bonne lecture.   :D

La nuit prenait peu à peu sa place enveloppant de son manteau
d' ombre la ville panocéanienne de Runenberg. Située sur la ligne de front de la seconde offensive de l' armée combinée, la population civile avait été évacuée. Runenberg était maintenant un bastion militaire.
L' hôtel de ville était devenu le centre opérationnel du front pour le secteur de Syldavia, région du continent Nostralia sous contrôle panocéanien.
Le centre des télécommunications, point névralgique du bâtiment était animé de nombreux va et vient en cette heure de changement de quart. Le caporal Clarck finirait le sien dans quelques minutes. Affecté à la liaison des patrouilles de la zone centre il mettait à jour sur sa console de travail la position de chacune d' entres elles, avant de laisser sa place au caporal Amala son successeur aujourd'hui. Tous les pelotons avaient confirmé leur position et activé leur GPS Ti-Tech pour entrer leur code de sécurité avant la permutation des équipes. Seulement un grain de sable venait de se glisser dans son pointage méticuleux.
La Runenberg-21 était en retard. Selon les consignes réglementaires Clarck activa la liaison radio codée pour établir le contact avec l'unité. Rien, pas de réponse. Il réessaya. Toujours rien. À l' aide de sa console multi-fonctions il isola dans une petite fenêtre l' intégralité des données des autres patrouilles pour avoir la maximum de visibilité sur son écran LED. Il lança le programme de recherche des balises du groupe absent. Son PC lui afficha un message d' erreur, les balises recherchées
n' étaient pas actives. Le Programme lui demandait des références de GPS en service. Une vague angoisse envahi le caporal. Pianotant rapidement sur son clavier, il consulta les numéros de série du matériel emporter par la R-21. Non pas d' erreurs, il avait lancé sa recherche sur les bon GPS. Pas bon signe, pas bon signe du tout.
Il pressa nerveusement le bouton de son inter-com.
- Commandant Titus. Caporal Clarck, liaison centre. Nous avons un incident.
- Quel genre d' incident ?
- Il manque le rapport de position d' une patrouille.
- Eh bien contactez la et rappelez la à l'ordre. Notez son numéro et nous réglerons ça à son retour.
- Mais commandant, c'est que c'est déjà fait. Pas de réponse radio et aucun retour de leurs balises GPS. Ce n'est pas normal. Je...
- J' arrive Clarck. Procédure de sécurisation, Code Bleu.
- Euh commandant c'est l' heure du changement de quart.
- Et alors, vous en serez quitte pour un de plus. Code bleu caporal.
- À vos ordres commandant.
Les sirènes retentirent, les hauts parleurs mélant leur voix au son strident des alarmes.
- Alerte code bleu, alerte code bleu !
- Verrouillage des portes, les personnels n' étant pas de quart ou n'ayant pas pris leur fonction doivent quitter la zone des transmissions immédiatement.
- Alerte code bleu, alerte code bleu !
- Verrouillage des portes, les personnels n' étant pas de quart ou n'ayant pas pris leur fonction doivent quitter la zone des transmissions immédiatement.
- Alerte code bleu toutes les troupes de quart aux poste de combat !
- Alerte code bleu toutes les troupes de quart aux poste de combat !
La sécurité est vitale sur Paradisio. Runenberg était donc régie par des règles draconiennes. Le niveau bleu étant l'avant dernier échelon
d' alerte avant le rouge. Jusqu'à la résolution des raisons du silence de la patrouille R-21 et la fin du code bleu, le coeur du complexe resterait bouclé, gardé par une unité de la Garde Aquila, régiment d' élite panoéanien prenant le relais sur le contingent des Fusiliers lors
d' alertes maximales. Aucunes allées et venues ne seraient tolérées. Personne n'entre ni ne sort de Runenberg ou des locaux dans lesquels on se trouve au début de l' alerte. La différence avec un code rouge étant que seules les unités militaires de service gagnent les postes de combat.
Le temps que le commandant Titus rejoigne le caporal Clarck, Runenberg était paré à toutes évantualités, prête à réagir à la moindre preuve d' hostilité extérieure.
- Alors caporal, qu'est-ce que c'est que cette histoire. Où est passé ma patrouille R-21 ?
- J 'en sais rien mon commandant.
- Ceci n'est pas une réponse valable caporal.
Clarck dégluti avec difficulté. Rien ne le terrorisait plus que son commandant. Ex-officier des troupes Orco, le commandant Titus avait en permanence un regard dur et fiévreux accentué par ses yeux vérons. Devenu manchot suite à une bataille perdue contre l' armée combinée, il avait été retiré du groupe tactique lourd, pour être ensuite affecté au commandement des transmissions et contrôles radar de Runenberg, pour son plus grand malheur et celui de ses camarades. Le moindre incident étant prétexte à une colère glaciale. Personne ici ne remettait en doute les compétences de Titus. Il dirigeait ce service d'une main de maître avec une efficacité sans failles. Cependant tous ici le craignaient. Le commandant Titus avait l' attitude de celui qui cherche une vengeance, qui peut-être ne viendrait jamais.
- J' attends caporal.
- Mon commandant, j'ai suivi la procédure. La patrouille R-21 est muette. Aucune liaison radio possible, ils ne répondent pas. Impossible de les localiser. leurs balises GPS semblent désactivées. Je lance une requête toutes les quinze secondes. Pas le moindre succès.
- Hum. Dernière position ?
- Cinquante kilomètres à l' est des côte de la mer de Fairbanks. Coordonnées 7-3-Echo-4-7. Dernier code sécurisé envoyé. Zoulou-5. RAS et repos accordé.
- Je connais la signification de zoulou-5 caporal. Ordre de mision ?
- Reconnaissance du périmètre 7-3-Echo-5-8 pour identification d'activités thermiques non définies signalées par le dernier balayage de cette zone par notre satellite d' observation Chandler.
- Qui est là-bas ?
- Le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul, le segent Fusilier Tajal, les Fusiliers Tani, Igmar, Assala, Poulos, Aldech' et Ethan. Mon commandant.
- Cessez les requêtes caporal. Troupes disponibles pour une mission de recherche ?
Sachant que son commandant connaissait pertinemment la réponse, Clarck saisi une instruction sur son clavier pour avoir accès aux données du terminal de son collègue Patis gérant le quart des unités affectées aux missions de recherches et de sauvetages d' urgence.
- Unités disponibles. Groupe d' intervention du Frère capitaine Hébus de l' ordre des Chevaliers Hospitaliers. Deux commandos Sikh, unités Akalis.
- Contactez le Colonel Briggs.
- À vos ordres mon commandant.
Aie, Briggs. Commandant en chef du centre opérationnel le colonel Briggs aimé et respecté de tous pour ses qualité de meneurs, n'avait aux yeux des ses hommes qu'un seul défaut. Le New-Bridge. Jeu de cartes stratégique, il s'y adonnait chaque soir au messe des officiers.
Il était précisément l' heure de sa partie quotidienne. Disponible et à
l' écoute de chacun, le colonel Briggs l' était beaucoup, mais alors beaucoup moins à l'heure du New-Bridge.
L' hôtel de ville de Runenberg avait été choisi pour abriter le QG panocéanien non pas pour son activité administrative d' avant
l' évacuation civile, mais pour son architecture. C'était un vaste bâtiment rectangulaire conçu pour une utilisation la plus simple possible. Composé d'un rez-de-chaussé et de nombreux sous-sol principalement utilisés pour les archives, cet unique niveau abritait de vastes bureaux. De rapides travaux avaient permis d' effectuer les transformations pour une utilisation plus en adéquation avec les nécessités propres à l' armée. Seule la salle des réceptions avait gardé ses proportions initiales. Quelques aménagements avaient néanmoins été fait pour y aménager le messe des officiers. Cette grande salle était donc organisée de façon à ce que tout soit fonctionnel pour le confort de ces messieurs les officiers. On y trouvait une cuisine, un beau réfectoire, ainsi qu'un très confortable salon. Celui-ci était décoré, meublé avec goût. Au sol une épaisse moquette chatoyante étouffait le bruit des pas. Les murs recouverts de soyeux tissus bruns étaient remplis
d' holo-tableaux réalisés par des artistes de Néoterra célèbres pour leur art militaire. Le mobilier était quand à lui d' essence locale.
La colonisation de Paradisio était un combat constant contre une végétation florissante à l' extrême. Un avantage cependant en était né, l'exploitation de nouveaux bois, osiers et autres végétaux précieux, qui permettait aux officiers panocéaniens de se détendre dans un certain luxe.
Le capitaine Halma aide de camp du colonel Briggs étreint d' une vague appréhension pénétra dans le salon pratiquement désert avec cette alarme en cours. Le central des transmissions venait de lui communiquer un message, il était urgent d'en informer son supérieur. Comme il le craignait celui-ci était attablé en compagnie de ses partenaires de jeu, nullement perturbé par l' alerte code bleu.
Et vraisemblablement il gagnait.
- Ah ah ! Hastings vous êtes certes un fin stratège, mais un bien piètre joueur ce soir. Tenez ! Encore gagné !
L' infortuné capitaine se rapprocha de la table de jeu.
S' éclaircissant la gorge il se lança.
- Mon colonel. Excusez-moi.
- Eh bien Hastings. Vous débutez mal la soirée. De combien ?
- Soixante et un points mon colonel.
- Quelle déroute ! Vous ne trouvez pas ?
- Mon colonel, s' il vous plait.
- Oui, oui Halma. Soyez bref, vous voyez bien que je suis occupé.
- Un message des transmissions. Une demande urgente du commandant Titus.
- Je vous écoute capitaine.
- C'est que... C'est confidentiel mon colonel.
- Messieurs veuillez m'excuser. Mon aide de camp est intraitable.
Se levant le colonel Briggs adressa un sourire carnassier à son capitaine qui eu dans l' instant un mouvement de glotte incontrôlé.
Ils s' écartèrent de la table et des trois autres officiers présents. Halma s' arrêta pour communiquer son information après avoir pris une distance raisonnable. Le colonel Briggs quand à lui continua vers la sortie d'un pas décidé.
- Mon colonel nous sommes en alerte code bleu.
- Et alors.
- Hem... On ne peut pas circuler et donc sortir du messe. J' ai sur moi mon N-Com. Le commandant Titus attend votre appel.
- Capitaine Halma, rassurez vous je n' ignore rien des procédures de sécurité. Cependant il hors de question que je perde mon temps avec ces procédures. Informez le commandant Titus que nous arrivons ainsi que la garde Aquila. Il me serait en effet des plus désagréable que l' on me tire dessus.
- À vos ordres mon colonel.
L' aide de camp s' empressa d' exécuter ses ordres, et d' un pas rapide rattrapa son supérieur, qui déjà pénétrait dans le couloir attenant au messe.

A+   :)






 

Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 05 Février 2010 à 18:33:14
Bonsoir votre auteur favori   ;D  ayant eu une journée très chargée, seuleument quelques lignes ce soir.
Sinon j'espère que ça vous plait toujours et que mon interprétation de l'univers vous semble en accord avec Infinity.
Donnez moi votre avis ou vos suggestions si vous en avez envie.
N'hésitez pas !
Bonne soirée amis lecteurs.

Hassan avançait rapidement à travers la jungle, la nuit ayant désormais pris totalement possession des lieux. Nullement gêné dans sa progression par l' obscurité grâce à la performante vison nocturne de son casque, il s' était cependant fait surprendre par certaines étrangetés de la végétation locale.
Souches aspirantes, qui, si on avait le malheurs de posé le pied dessus, vous bloquait aussi désagréablement qu'une boue grasse et gluante, ou bien les lianes-prison qui, elles, vous collaient comme le plus résistant des velcros. Mais ce n'était pas là le pire. Lors de son parachutage il avait remarqué de gros arbres très proches dans leur aspect des palmiers à dates de Bourak avec néanmoins quelques différences. Aucuns fruits n'y poussaient, les troncs étaient plus épais, mais tout aussi culminants dans leur hauteur. La plus flagrante de ces différences était ces grandes et larges feuilles rigides presque des terrasses naturelles qui poussaient dès les premiers centimètres du tronc et non simplement au sommet. Dans l' élan de sa course il avait voulu en écarté une pour éviter un énième saut acrobatique. bien mal lui en avait pris. La tranche de l' énorme feuille s' était révélée coupante comme un rasoir. Résultat le gant de sa main droite était en lambeaux rendant le mode supplantation de sa combinaison inopérant. La paume entaillée fortement saignait encore abondamment malgré le pansement compressif appliqué sur la plaie. Son sang ne semblait pas vouloir coagulé. À main nue il aurait sans l'ombre d'un doute perdu un ou deux doigts ! Il apprendrait plus tard le nom de ce satané arbre et de ses non moins satanés particularités.
Poursuivant son trajet avec plus de prudence il consulta les données de son HUD. Il lui restait deux kilomètres et demi à parcourir avant
d' établir la jonction avec une unité haqqislamite en activité dans ce secteur. Il profiterait de l' extraction de celle-ci pour regagner Al-Hadiye. Le rapide briefing qui lui avait été fait en vol ne précisait pas si la patrouille panocéanienne menaçait cette unité. Mais après tout il s' en moquait. Il était un exécuteur, sa fonction n' était pas d' analyser les tenants et les aboutissants de ses missions.
Il arriva au point de rendez-vous, son détecteur ne lui indiquant aucuns mouvements dans son environnement proche. Étrange. Car même si
l' unité avec laquelle il devait entrer en contact était en retard, elle aurait du apparaître sur son HUD. Celui-ci avait un très large rayon de détection. Sur ses gardes il attendit.

Et voilà c'est tout pour aujour'hui.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: sam le 06 Février 2010 à 20:14:43
Très sympathique et toujours aussi fluide! Par contre rien de plus ce soir? :)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 06 Février 2010 à 20:38:08
Désolé Sam. Rien ce soir le samedi est pour moi une journée très chargée en boulot. Demain j'écrirais surement quelques lignes.
Bonne soirée et bon week-end à tous.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 10 Février 2010 à 19:27:19
Bonsoir, me revoilà.
Je me répète mais je ne vois pas quoi dire d 'autre que :
Voici la suite.
;D

Malgré la nuit les travaux de récupération avançait bien. Nassir était satisfait. À part l' incident avec l' approche de la patrouille panocéanienne, tout se déroulait correctement. Pour cette intervention un maximum de discrétion avait été nécessaire, d'où leur équipe réduite. Outre ses collègues, tous des scientifiques, ils étaient accompagnés de seulement trois militaires pour assurer leur sécurité. En fait de soldats c' était plus trois fantômes, des Touaregs natifs du désert Azar sur Bourak, leurs origines remontaient aux anciennes tribus nomades berbères du Maroc, nation terrienne maintenant disparue. Depuis leur arrivée et le début de l' opération ils avaient disparus dans la jungle. D' après ce que Nassir savait ces soldats étaient des spécialistes formés pour les missions de reconnaissance et d'infiltration, pas d' escorte. Mais bon ce n' était pas à lui de juger de la pertinence de ce choix, il était loin d' être expert en subtilités militaires, même si depuis deux ans il travaillait à plein temps pour l' armée d' Haqqislam.
Nassir reporta son attention sur son PC et vérifia l' intégrité de leur couverture magnétique couvrant la zone de travail.
Il avait mis au point une variation à grande échelle du classique camouflage thermo-optique. La diffèrence venait du fait que le secteur protégé ne devenait pas invisible contrairement aux tenues de combat embarquant cette technologie, mais protégé de toute détection longue distance, telle celle des satellites en orbite basse au dessus de Paradisio. Mise au point et fabriqué grâce à du matériel acheté à la nation Nomade ce dispositif était vierge de toute influence extérieure, notamment celle d' Aleph l' IE de la Sphère Humaine. Haqqislam était loin d'être, à l' instar des nomades, réfractaire au système informatique quantronique massif gérer par Aleph. En revanche certaines actions ultra-secrètes comme celle de cette nuit nécessitaient une totale indépendance.
L' écran de son ordinateur lui indiqua que le camouflage était efficace à cent pour cent. L' appareil à peine plus gros qu'une simple malle de transport émettait une onde magnétique qui se propageait en forme de coupole autour de l' endroit que l' on voulait garder cacher. Cette couverture réfractait donc en toute impunité n'importe quelles ondes de détection. On pouvait à loisir agrandir le rayon d' action en se connectant par exemple aux répétiteurs de drones. Pour cette opération l' équipe scientifique avait placé quatre drones Shihab aux points cardinaux quadrillant ainsi efficacement le lieu des travaux.
Un seul inconvénient cependant existait. En fonction l' appareil dégageait une forte source de chaleur qui, si on était attentif, pouvait être détectée, malgré le brouillage des systémes infra-rouge. Peut-être était-ce la raison du passage à proximité de cette patrouille panocéanienne. Peu importe de toute façon, l' hassassin envoyé devait avoir fini sa mission. le temps que les panocéaniens réagissent à la disparition des leurs, ils seraient de retour à Al-Hadiye. D' ailleurs il était temps d' envoyer un des Touaregs chercher le Fiday. Sans que cela le réjouisse, Nassir n' en avait jamais renccontré mais leur réputation était suffisante pour qu'un malaise naisse en lui, il serait des leurs pour rentrer avec eux.
Sans les voir Nassir savait que ses trois anges gardiens n'était pas loin. Par radio il communiqua ses instructions. Ils accusèrent réception, et l'un d' eux parti sans attendre au point de rendez-vous. Au même instant son PC lui signala par un léger bip sonore que l'opération
d' extraction était terminée. Au dessus du trou provoqué par les travaux d' excavation pendait enfermée dans une housse étanche et fixée à un câble d' acier la raison de leur présence ici. Il fit signe à ses collaborateurs d' approcher le caisson inhibiteur. Tandis qu' avec leur aide, faisant preuve d'une infinie précaution, il enfermait leur paquet, émergeait du sol Ali son bras droit couvert de terre, les joues en feu, suffocant. Une fois leur objectif en sécurité à bord de leur aéro-copter tous se mirent en devoir de ranger rapidement le matériel. Nassir regarda le minuteur  de son horlo-dateur.  Moins de dix minutes avant que ne repassent le satellite d' observation panocéanien Chandler. Il y avait aussi le Mîn, celui des Yu-Jing. Mais ceux-ci ne viendrait pas fourrer leur nez aussi loin en territoire panocéanienne.
Il fit accéléré le mouvement car  même si à la première détection de la faible activité thermique le commandement ennemi n'avait pas jugé utile d' envoyé plus qu'une simple patrouille, une deuxième fois ne manquerait pas de les interpeller davantage.
Ils venaient de terminer l' embarquement de tout leur équipement quand deux des Touaregs les rejoingnirent. Ils prirent place aux postes de tirs de part et d' autre du transport aérien. Le pilote mis en marche les turbines. Il informa Nassir qu'il décolerait dans deux minutes selon les instructions qui lui avaient été donné pour cette mission. Il fit remarquer qu'il vaudrait mieux que les deux derniers passagers ne soient pas en retard. Nassir honteux l' espéra presque. Une anxiété grandissante qu'il ne s' expliquait pas le gagnait. Il appréhendait de se retrouver face à face avec ce personnage quasi légendaire au sein de sa nation. Il jeta un oeil à l' extérieur de l' aéro-copter. Son inquiétude laissa place à la peur qu'il tenta du mieux qu'il pu de dissimuler aux autres, tout à fait à l' aise eux. Le troisième Touareg accompagné de l' Hassassin Fiday arrivaient au pas de course. Alors qu'ils prenaient place à bord, il adressa une prière muette au Prophète. Pourvu que le voyage soit rapide. Ce que Nassir ignorait alors c' est qu'ils allaient devoir rester encore un certain temps ensemble.

L' éclairage standard ayant été éteint lors du déclenchement de
l' alerte, les couloirs étaient baignés d' une légère lumière bleutée. Toute circulation étant interdite, un silence de mort régnait dans les locaux interrompu pourtant par les bruits de pas de deux hommes.
Le colonel Briggs marchait d'un pas ferme suivit de son aide de camp le capitaine Halma. Sur les ordres de son supérieur il avait prévenu le service de sécurité que tous deux circuleraient dans le QG pendant
l' alerte, afin que les membres de la garde Aquila ne les prennent pas pour cible. Lors d' un code rouge ou bleu les ordres étaient clairs. Toutes personnes ne respectant pas les consignes de sécurité étaient abattues à vue, les officiers comme les autres. La technologie humaine moderne donnaient d' incroyables moyens pour infiltrer une position, sans parler de la non moins efficace et méconnue technologie de l' armée combinée. Aucuns risques étaient donc pris lors d' alertes à niveau maximum.
Avec son mini-pc portatif  Halma n' avait pas non plus oublié d' informer l 'IE du bâtiment pour que leurs empreintes morphologiques soient envoyées au serveur de toutes les tourelles de défenses intérieures. Ceci leur éviterait d'être transformé en bouillie sanguinolente au prochain changement de secteur. Le centre opérationnel était divisé en différentes sections, chacune dédiée à une fonction. Pour passer de l'une à l'autre il fallait emprunter un sas équipé de systèmes de contrôle sophistiqués couplé à une tourelle armée de multi-chain-rifle. Chaque accès était soumis à une identification morphologique. Un ultra-scanner laser vous identifiait instantanément et si vous aviez le niveau de sécurité suffisant le sas s' ouvrait. En cas de code rouge ou bleu les sas se verrouillaient et seule la garde Aquila pouvait circuler.
En s' apprêtant à quitter le secteur de détente, comprenant le messe des officiers, le réfectoire des troupes, le gymnase et autres installations ludiques, le capitaine Halma ressentait une certaine appréhension. Au prochain tournant ils se retrouveraient tous les deux nez à nez avec une de ces redoutables sentinelles mécaniques. Le colonel Briggs quand à lui ne semblait pas s' en soucier le moins du monde.
Soulager de voir que le voyant vert de la tourelle ne passait pas au rouge, il franchit le sas, précédant son supérieur, pour pénétrer dans le hall d'entrée principal du bâtiment. Cette partie de l' ancien hôtel de ville centralisait les ascenseurs donnant accès aux sous-sol. Le centre des télécommunications avait élu domicile au dernier niveau, qu'on avait blindé au préalable avant l' installation des militaires.
Les deux officiers se dirigèrent vers celui du centre. À leur passage les gardes au courant de leur passage effectuèrent un salut réglementaire impeccable avant de reprendre leurs postes de surveillance.
Dans l' ascenseur la même ambiance baignait de bleu la cabine.
Le colonel Briggs présenta son oeil au scanner rétinien.
L 'identification terminée, il pressa le bouton du dernier sous-sol.
Sans secousse le véloce ascenseur les amena au niveau souhaité.
Les portes s' ouvrirent sur une salle carrée de dimension modeste qui servait de poste de sécurité et de contrôle d' accès avant de pouvoir entrer dans le saint des saints du quartier général panocéanien.
En temps normal trois Fusiliers et un sergent assuraient les contrôles. Pour le moment le vestibule donnait l' impression d' être plus étroit qu'à l' accoutumé. Un T.A.G modèle Squalo, un genou à terre, son lance-flammes lourd braqué sur la cage d' ascenseur envahissait presque tout l' espace. Il était prêt, sans le moindre état d' âme, à incinérer tout intrus qui se présenterait face à lui.
Pourtant habitués les deux officiers, vétérans des conflits sur Paradiso, tressaillirent face à l' armure géante à la présence inquiétante. Le T.A.G les laissa passer, son pilote averti de leur arrivée.
Briggs, suivi d' Halma franchit l' immense porte blindée pour se retrouver dans un nouveau et vaste couloir.
Le cinquième et dernier sous-sol de l' édifice regroupait tous les quartiers opérationnels, lieux vitaux pour les activités militaires de la Panocéanie sur ce continent. Trois principaux secteurs occupaient la quasi totalité de l' étage. Les transmissions et contrôle radar commandé par le commandant Titus, les locaux abritant les super-ordinateurs cerveaux de l' IE de Runenberg, minuscule fraction de la géante Aleph, gérer par le lieutenant-colonel Brahms informaticien et hacker de génie, enfin le dernier, sacro-saint lieu du bloc, garder en permanence par une escouade de Chevaliers Teutoniques, le centre de pilotage des T.A.G, superviser par le capitaine Aquilin . Rares étaient ceux à avoir le niveau d' accréditation nécessaire pour y avoir accès.
Les deux hommes prirent la direction menant au fief du commandant Titus. Ils ne s' étaient échangé aucuns mots depuis leur départ du messe des officiers. Lorsqu'il était interrompu dans son activité favorite Briggs devenait extrêmement taciturne. Même si le commandant avait une excellente raison pour l' avoir fait et déclencher l' alarme, il allait passer un très désagréable moment.
En pénétrant dans la pièce on aurait pu s' attendre à une vive et désorganisée activité en raison de cette soudaine alerte. Il n' en était rien. Tous les membres de l 'unité des transmissions avaient reçu une formation de haut niveau afin de gérer au mieux les situations de stress extrême. Chacun s' appliquait à effectuer sa tâche avec sérieux et courage, confortablement installés dans des fauteuils en cuir, la Panocéanie prenait un soin tout particulier pour que toute sa population ai un confort optimal avec une attention particulière pour ses forces armées. Le colonel Briggs prit un instant pour observer ses hommes, son humeur s' adoucit quelque peu car si certains d' entre eux
s' angoissaient, s' inquiétaient ou bien avaient peur, aucun ne le montrait, parfaite discipline pensa-t-il.
Le son de talons qui claquent accompagné de celui d' une main regagnant avec forte sonorité une cuisse, retentit à droite du colonel Briggs.
- Commandant Titus, à vos ordres mon colonel !
- Ah Titus. Je vous souhaites d' avoir une raison sérieuse pour
m' avoir fait déplacer. Un code bleu ?  Alors j' attends commandant.
- Au cinquième changement de quart à vingt zéro zéro une patrouille manquait à l' appel. Après l' échec des procédures réglementaires pour établir un contact j'ai considéré la Runenberg-21  comme perdue suite à une intervention hostile. J'ai ensuite ordonné un code bleu, seul niveau
d' alerte me permettant d'avoir, sans l' aval du haut commandement à part le votre, d' ordonner rapidement une opération de sauvetage. Vous savez comme parfois ils peuvent être lents là haut sauf quand il s' agit de l' IE.
- Vous n' ignorez pas que j' en fait parti de ce haut commandement.
J' en suis même l' autorité supérieure, dois-je vous le rappeler commandant Titus ?
- Non mon colonel. Excusez moi mon colonel.
- Toujours aussi fonceur. Bon passons. Les circonstances de cette disparition ?
- Justement mon colonel nous n' en savons rien. La R-21 était en reconnaissance dans une zone sûre.
- Une zone sûre ? Vous dîtes. Sur Paradisio ?
- Secteur 7-3-Echo-5-8, mer de Fairbanks, mon colonel.
- Clarck !
- Laissez Titus. Dites moi de combien d' hommes disparus nous parlons?
- Huit mon colonel.
- Huit ! Mais vous êtes complètement cinglé commandant ! Nom de dieu vous n' êtes plus dans les troupes Orco !
Vous êtes entrain de me dire que vous avez envoyé en pleine jungle huit soldats sans appui de quelque sorte que se soit !
- Syldavia est sous notre contrôle.
- Sous contrôle ! Taisez-vous Titus ! Vous êtes un imbécile. Ah ça vous ne manquez pas de courage, mais celui-ci confine à l' idiotie la plus totale. Rien n' est sûr sur cette foutue planète commandant. Vous croyez, que, parce que ces têtes d' insectes n' ont pas encore mis leurs salles pattes là bas, la région est contrôlée. Mais on ne contrôle rien du tout ici. Paradisio. Pourquoi croyez-vous qu'on la nommé ainsi ? Parce que c'est vert et florissant ? Oh que non ! Ce baptême est d' un cynisme incroyable. Vous n' êtes pas censé ignorer que c' est tout le contraire. Votre manche vide doit bien vous le rappeler chaque soir que dieu fait.
À cette remarque le commandant Titus tiqua. Il s' apprêtait à répliquer, mais intelligemment il s'en abstint. Le colonel Briggs ne décolérait pas, il continuait de vociférer, donnant l' impressions de se parler plus à lui même qu'aux autres autour de lui. Mais il ne fallait pas s' y tromper. Il n' oublierait pas l' origine de son courroux malgré cet excès colérique.
- J' ai un frère, Adam Briggs, une sacré tête de mule lui aussi. Il est capitaine de vaisseau marchand pour la compagnie Starbuck basée à Linvingstone. Et la première fois qu'il à mis les pieds ici vous savez quelle a été sa dernière phrase avant de repartir pour Néoterra ? Que ce foutu caillou était gourmand de viande. Gourmand de viande ! Je vous
l' accorde ce n' est pas une description très fine. Mais bonne définition néanmoins. Non ?
- Mon colonel...
- Suffit Titus ! Je n' ai pas fini. Votre fougue a eu son utilité. Mais ici c'est terminé ! Vous savez très bien que l' on n' envoi pas des unités avec si peu d' effectif en pleine jungle. J 'ai eu récemment votre demande concernant votre rapatriement sur Néoterra. Ne comptez pas vous y rendre prochainement. Encore une erreur de ce genre commandant et vous aurez votre nouveau bras que lorsque vous pourrez vous l' offrir. Faites moi confiance pour bloquer votre dossier ad vitam eternam ! 
Maintenant dites moi. Que faisais ces huit hommes là bas. Encore une mission de remise en forme dont vous avez le secret ?
- Non Mon colonel. Au dernier passage de Chandler sur cette zone, celui-ci a relever une anomalie thermique sans grande intensité. N' y voyant pas d' urgence lors de l' organisation des patrouille, j' en ai affecter une pour une reconnaissance, par acquis de conscience.
- Vous auriez pu vous contenter d' un largage de drone et effectuer cette reconnaissance depuis un de nos hélicopter. On n'en serait pas là.
- J' ai pensé qu'une analyse humaine se révélerait plus efficace. Notre satellite n' ayant pas pu nous dire ce qu'il en était exactement. Une anomalie de nature inconnue semble bloquer toute détection.
- Admettons. Qu' avons nous à envoyer pour retrouver nos hommes ?
- Nous avons prêt à partir immédiatemment par hélicopter Longbow, le groupe d' intervention du Frère capitaine Hébus et deux commandos Sikh, unités Akalis.
- Envoyez Frère Hebus, si quelqu'un est capable de me les ramener en un seul morceau c'est lui. Si ils sont toujours en vie bien entendu.
- À vos ordres mon colonel.
- Ah j' oubliais. Faites donc cesser cette alerte, vous m' obligeriez commandant. Capitaine.
- Mon colonel ?
- Prévenez Hastings que je retourne au messe voulez-vous.
- À vos ordres.
Le colonell Briggs suivi par son aide de camp quitta la salle des transmissions. Le temps qu 'ils gagnent l' ascenseurs les lumières bleues s' éteignirent.
La tension retomba dans la grande salle radio. Chacun se détendit, leur quart allait très bientôt prendre fin.
Un seul homme restait crispé. Le commandant Titus ne desserrait pas les dents. Briggs avait exagéré. Certes il avait commis une erreur, mais on réglait ses comptes entre officiers. Il venait d' être humilier devant ses hommes. Tenace et rancunier il n' oublierait pas.
Briggs de retour dans son fauteuil se fit apporter un Sacra. Il reprit sa partie de New-Bridge tranquillement, ignorant totalement qu'il venait de se faire un ennemi mortel au sein de son propre camp. 

Et voilou...    ;)







   






 


Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: harti le 11 Février 2010 à 02:14:17
J'adore !

Encore encore  ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 11 Février 2010 à 08:19:08
Merci Harti.
J'y travaille, si j'ai le temps sans doute quelques lignes ce soir.  :)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 16 Février 2010 à 17:43:13
Bonsoir, après quelques jours d' absence votre auteur favori est de retour.  ;D
Bah oui boulot oblige un peu moin de temps pour écrire.
Bonne soirée et bonne lecture.

L' aéro-copter Khamsa décolla dans un vrombissement rauque.
La jungle s' anima de multiples mouvements. Ses nombreux habitants s' égaillaient fuyant dans toutes les directions, dérangés un fois de plus par le bruit des puissants moteurs. Les deux turbines de l' appareil dégageant d 'importants courants d' air, qui faisaient chanter la végétation, ajoutaient leurs sifflements à la cacophonie ambiante.
Les portes étant resté ouvertes un vent tourbillonnant s' engouffrait dans la cabine, cinglant le visage des passagers. Bienvenu, il atténuait la chaleur étouffante de cette nuit tropicale. Les passagers furent  soulagés le temps que le Khamsa atteigne son altitude de croisière quelques pieds au dessus des plus hautes cimes, pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres.
Tandis que l 'aéro-copter augmentait sa vitesse, mettant cap sur  Al-Hadiye tous feux éteints, les ailes prirent leur position horizontale.
Le Khamsa faisait parti de la flotte aérienne haqqislamite des appareils au concept vieillissant mais encore diaboliquement efficaces.
Les aéro-copters sont un compromis entre l' avion très rapide et
l' hélicoptère plus maniable. Leur originalité vient de deux points spécifiques. Les deux réacteurs fixés à l' arrière de la queue peuvent pivoter sur un axe afin de permettre les vols stationnaires, les descentes et montées verticales. Les ailes courtes et larges se replient vers le haut à loisir pour faciliter les atterrissages et décollages dans les lieux aux accès étroits comme les denses forêts de Paradisio. Il existe plusieurs modèles destinés à de nombreuses et différentes utilisations. Sur Paradisio l' armée d' Haqqislam y avait affecté les deux plus emblématiques. Le Khamsa transport de troupes peut accueillir jusqu'à douze hommes en plus de son pilote et co-pilote. À chaque porte latérale est fixé sur pivot une mitrailleuse lourde pour assurer sa sécurité en opération. Il y avait sur tous les modèles un treuil permettant toutes sortes d' hélitreuillage. Le Khamsa a aussi d' autres fonctions que le transport. Certains sont modifiés pour servir
d' ambulance afin de rapatrier rapidement jusqu' à trois blessés graves impossibles à soigner sur les lieux d' affrontements, ne laissant place alors que pour un médecin et son infirmier, tout l' espace étant occupé par le matériel médical et les supports des civières. D' autres accueillent à leur bord une petit station de contrôle radar ainsi qu' infra-rouge couplée avec de puissants relais radio pouvant établir une liaison avec les vaisseaux en orbite basse,  ceux la se déplacent toujours escortés par deux Wahed. Le Wahed quand à lui est le modèle de chasse plus fin, plus racé, plus rapide aussi. Sa queue vient directement après la cabine de pilotage où pilote et artilleur sont l'un derrière l' autre. Ses ailes également mobiles sont équipées de diverses fixations afin de pouvoir choisir l' armement embarqué en fonction des missions qui lui sont assignées. Le Wahed et le Khamse pour de rares militaires férus
d' histoire ancienne rappellent le chasseur britannique Harrier du défunt vingtième siècle.
Nassir vérifiait les données du caisson afin de s' assurer que sa précieuse cargaison voyage dans les meilleures conditions. Nerveux, il cherchait toutes les occupations possibles capables de le distraire. Le Fiday le rendait mal à l' aise. Celui-ci n' ayant pas daigné ôter son casque, il avait pour seule expression deux fentes sombres animés parfois de brèves lumières visibles sur les lentilles protectrices, grâce à la pénombre de la cabine, probablement quelques données de son HUD miniaturisé. Il lui jeta un bref coup d' oeil. L' Hassassin réajustait un pansement imbibé de sang sur sa main. La plus élémentaire des courtoisie aurait voulu que Nassir lui propose de regarder cette blessure qui ne semblait pas vouloir s' arrêter de saigner. Il n' arrivait pas à
s' y résoudre, c' était plus fort que lui. Il consulta une fois de plus son horlo-dateur à son poignet et soupira. Encore une bonne heure de vol pour arriver en Quibilah territoire haqqislamite, le vol à ce moment là se terminerai de façon plus détendue. D' ici là tout pouvait arriver.
La voix le fit sursauter.
- Qu' est-ce que vous transportez ?
Nassir s' en voulu immédiatement de sa réaction, le Fiday
n' avait pas encore prononcer le moindre mot depuis leur départ. Il avait été pris totalement au dépourvu.
- Pardon ?
- Qu'est-ce que vous transportez ?
Avait repris la voix plus fermement.
- C'est top secret !
- Pas la peine de crier. C'est comme vous voulez.
- Je ne cris pas. C'est juste que ça ne vous regarde pas.
Son interlocuteur ne l' écoutait déjà plus. Il avait reporter son attention sur le paysage extérieur, sa main continuant de goutter sur le plancher de l' aéro-copter. Nassir honteux n' arrivait pas à détacher son regard des gouttes carmines qui s' écrasaient sur le sol pour venir former une petite flaque épaisse. La blessure devait être profonde. mais le blessé
n' y accordait aucune importance. Ali, qui avait été médecin dans un hôpital de Medina avant de devenir son assistant, d' ordinaire sociable et enjoué n' avait pas l' air plus enclin que lui à porter assistance à
l' Hassassin. Le Fiday en intimidait donc d' autres que lui. Rasséréné par ce constat, Nassir retrouva un peu de courage.
- Veuillez m' excuser pour ma réponse des plus discourtoise.
Le casque noir percé de ses fentes reporta son attention sur le scientifique.
- J 'accepte. Vous avez quoi dans cette malle ?
Une malle ? Il ne voit pas que c' est un caisson d' étanchéité ? Vraiment ces militaires aussi doués soient-ils, ils ne connaissent pas grand chose d' autre que ce pour quoi ils sont formés.
- eci n'est pas une malle comme vous dites, mais un caisson
d' étanchéité modèle Pershing acheté à la Panocéanie. Très performant il créé un vide autour de... Que... Vous êtes un malin. Je ne suis pas autorisé à vous révéler ce que nous transportons.
Nassir se ravisa vite. Cet homme était bien plus intelligent que ce qu 'il venait de croire. Dans son arrogance il n' avait pas soupçonné une seule seconde que le Fiday ai pu sciemment se tromper. Et piqué au vif il avait voulu le remettre à sa place avec cette vanité propre aux scientifiques, qui bien souvent oubliaient qu'ils n' étaient pas les seuls à bénéficier d'une intelligence supérieure. Nassir ne commettrait plus l 'erreur de sous-estimer ce soldat de dieu.
- Je ne vous parlerai pas de ce que nous transportons, ni aucun de mes compagnons ici présents. En revanche montrez moi votre main. Elle ne semble pas se porter au mieux.
L' Hassassin ne répondit pas, s' exécuta et lui donna sa main à examiner.
Sur un signe il se fitt remettre le medikit par Ali, Nassir était persuadé même si il ne pouvait pas le voir que le blessé souriait.
Avec précaution il enleva le pansement compressif qui n'avait de toute façon plus la moindre utilité. Imbibé de sang il le plaça dans un sac à déchets qu'il avait préalablement préparé avant de commencer les soins. Immédiatement Nassir identifia la blessure pour en avoir lui aussi fait les frais. Un palmier lames à coup sûr.
- Vous auriez du faire plus attention aux feuilles des palmiers lames.
- Les palmiers lames ?
-Vous ignorez de quoi je parle ? Pourtant la première chose que l 'on retient ici c' est bien de faire attention à ces grandes feuilles tranchantes comme des rasoirs.
- Je n' avais pas encore effectuer d' opérations en extérieurs sur Paradisio. Je viens d' arriver. Cette ballade en forêt était ma première mission. La jungle est particulièrement hostile.
- Ça, je ne vous le fait pas dire. Vous avez du remarquer ces grands arbres massifs ressemblant aux palmiers traditionnels. Ils sont dotés de larges feuilles. Vous vous êtes entaillé la main sur l'une d' entre elles sans aucun doute. Sans la protection de votre gant vous auriez été grièvement blessé. En plus ces feuilles sécrétent une toxine qui empêche la coagulation. Mais là où elle est encore plus pernitieuse
c' est qu'elle accentue au bout de quelques minutes l' épanchement sanguin, vous rendant du même coup hémophile. Après la première coupure, la moindre écorchure se transforme en torrent écarlate. Jusqu'à présent personne n' a encore survécu assez longtemps pour savoir combien durent les effets de cette toxine. Néanmoins nous avons réussi à mettre au point un antidote très efficace qui stoppe l' effet du poison. Nous l' avons commercialisé bien entendu. Nos rivaux n'ont pas manqué d'en acheter en masse. Commerce devenu au demeurant très lucratif sur une planète comme Paradisio. Voyez vous nous avons même du faire évoluer un de nos laboratoire afin que nous puissions produire le remède sur place. Avec l' offensive de l' IE l' accès à Paradisio est compliqué. Nous sommes obligés de redoubler d' astuces et de prudence afin que nos vaisseaux puissent se mettre en orbite sans danger et surtout sans risquer un piratage de nos systèmes informatiques. Attaques bien plus mortelles que les abordages classiques même si ceux-ci sont très meurtriers quand la Sphère doit affronter l' armée extra-terrestre. D'ailleurs savez-vous que notre opération a été rendu possible en partie grâce à l' IE ? Cette entité dont nous ne connaissons pas encore la nature exacte à part peut-être le fait qu'elle s' approche de celle d' Aleph, maintient une pression constante dans ce secteur. C' est pourquoi tous les satellites, y compris les nôtres, doivent observer un protocole de rotation très complexe. Ce qui a pour effet d'en réduire considérablement leur efficacité surtout au niveau de leur fréquence de passage et donc d' observation en temps réel de
l' activité sur la surface de Paradisio. Parfois un satellite ne repasse pas avant plusieurs heures au dessus d' un même point. Nous sommes obligés ainsi que les Panocéaniens et les Yu Jing, de programmer quotidiennement les ordinateurs de contrôle pour assurer leur sécurité et prévenir toute intrusion de la part de l' IE. Les Nomades quand à eux ne disposent pas d' appareils de surveillance en orbite à notre connaissance.
Aleph prend en charge certaines tâches et en délègue aux IE  mineures propres à chaque installation des bases humaines. Elle porte surtout son attention sur nos allées et venues spatiales intra et extra systèmes, et elle a fort à faire. De plus...
- Si vous n' avez pas l' intention de me soigner finalement mais de nous faire un cours sur le conflit avec l' IE, j' aime autant récupérer ma main.
- Oh ! Pardon.
Dans son élan à vouloir s' expliquer Nassir en avait oublier le Fiday ainsi que sa blessure. Sa main comme celle de son patient ruisselait de sang. Il avait conserver la paume blessée dans la sienne pendant qu'il discutait. La vue de la plaie l' avait rendu à ses yeux plus humain, il
s' était donc détendu. Il repris les soins consciencieusement.
- Excusez-moi. Je suis un scientifique. Tout m' intéresse, notamment cette planète. Elle donne l 'impression de vouloir se défendre contre toute invasion. Sa végétation regorged' originalités. Nous en connaissons que très peu pour le moment mais c'est passionnant. Cependant le conflit avec l' IE ralentit beaucoup nos prospections. Elle aussi est très intéressante, mais dangereusement mortelle comme cette planète d' ailleurs.
Je vais vous remettre un pansement compressif pendant que je prépare l' injection. Elle nécessite une courte préparation.
Nassir fixa fermement l' épaisse compresse, qui ne resterait pas longtemps immaculée. Il prit le medekit sur ses genoux pour y prendre le petit coffret renfermant le matériel nécessaire pour préparer le vaccin. On mélangeait deux substances qui devaient rester séparer avant toute utilisation. Le produit fini n' avait que quelques secondes de durée de vie. Il y avait d' une part l' anti-toxine qui mettait fin à
l' hémophilie passagère et d' autre part un épais liquide renfermant des nano-agents qui une fois administrés dynamisaient la reconstruction des globules évitant ainsi une transfusion de sang fastidieuse sur les théâtres d' opération militaires. Actuellement une équipe de chercheurs et de médecins travaillaient sur une nouvelle génération d' antidote afin de stabiliser les deux principaux composants. Le but étant de mettre fin à la procédure de mélange et pouvoir le conditionner en dose individuelle. Chaque soldat pourrait ainsi compléter de cette seringue son équipement de survie personnel.
Nassir eu un moment d' hésitation. Un compartiment du medikit était vide. Il regarda dessous, là ou se trouve les numéros de série de cet équipement. Pas de doute il en tenait bien un nouveau.
Le compartiment devrait donc contenir la petite boite avec à l' intérieur la seringue hypodermique ainsi que les deux fioles constituant
l' antidote. Une sueur froide perla sur le haut de sa nuque. Il ne pouvait pas soigner l' Hassassin. La peur pris le pas sur la colère. Dans une autre situation il n' aurait pas manqué d' éclater devant cette erreur de conditionnement. Ali en aurait fait les frais très certainement. Mais là un vent de panique le saisissait. Comment allait réagir le Fiday devant son incapacité à le soigner après cette diatribe sur ce fameux vaccin mis au point par la fière nation islamique ?
Nassir le plus discrètement possible avala sa salive, arrivant péniblement à la faire passer dans sa gorge nouée.
- Un problème ?
La voix ferme et glaciale le fit sursauter une nouvelle fois. Après s' être passablement détendu, l' angoisse, ressenti à l' arrivée du Fiday parmis eux, raffermissait son étreinte de plus belle.
- C' est que le medikit semble incomplet.
La tête lui tourna quand il apperçu le pansement se pigmenter de nouveau de rouge.
- Incomplet, c' est à dire ?
- Celui-ci ne contient pas l' antidote.
- Et donc ?
Devant l' impassibilité du Fiday, l' angoisse de Nassir se transformait en peur panique. Assis près de la porte coulissante restée ouverte, rien ne le séparait du dehors. Et il n' avait même pas attaché sa ceinture. Oh Allah ! Fait que tes humbles serviteurs ne s' entretuent pas. Si
l' Hassassin le désirait rien ne l' empêcherait de le faire basculer dans le vide. Essayant de retrouver une once de sang-froid, Nassir cherchait une alternative, qu'il trouva presque immédiatement. Mais cette solution ne risquait pas non plus de plaire au tueur assis en face de lui. Et ce casque, pourquoi il n' enlève pas son casque ? Peut-être que voir son visage l' aiderait à avoir moins peur.
- Je n'ai pas d' antidote à vous administrer.
- Je le sais vous venez de me le dire. Alors, on fait quoi ?
- Je ne vais pas pouvoir stopper l' effet de la toxine.
- Aucune importance. Ce nouveau pansement fera l' affaire.
- C' est très important au contraire je vous l' assure. Vous ne
m' avez pas écouté ?
- Si. C' était  très instructif. Et j' ai parfaitement compris. mais pour le moment vous ne pouvez pas me soigner. Je dois donc faire avec. Ce n'est pas une simple entaille qui va m' inquiéter. J' attendrai que nous soyons arrivés à Al-Hadiye pour recevoir cet antidote.
- Mais le saignement va s' aggraver. Pour preuve la flaque à vos pieds. Ne soyez pas idiot !
La tension monta d' un cran. Ali remarqua la main déjà sur la garde de la dague. Il avait à peine remarquer le mouvement. À croire qu'elle
s' était toujours trouvée là et pas sur le genou du Fiday. Dans son emportement Nassir ne remarqua pas qu'il venait d' offenser
l' Hassassin.
- Nassir ! Ne dépasse pas les bornes ! Excusez nous Seigneur. Nous sommes sous pression. Nous n' avons jamais rencontré quelqu'un comme vous. Pour mes collègues, Nassir, et moimême vous n' étiez qu'une rumeur, une légende même. Personne ici ne voudra l' admettre mais vous nous faîtes peur.
- Seigneur ? On m' a donné bien des noms mais jamais celui-là.
J' accepte vos excuses. Mais une insulte n' a jamais soigné personne.
Nassir se rendant compte de son erreur resta pétrifié incapable de parler. Il était pourtant un homme fier et sûr de lui. Scientifique de grand renom sur Bourak, il avait été invité à rejoindre la section des recherches militaire sur Paradisio pour en prendre la direction. Pour ce faire l' armée d' Haqqislam l' avait élevé au rang de lieutenant-colonel. Ce qui faisait de lui un officier de plein droit respecté et craint pour son extrême exigence. Son équipe était à l' origine de bien des découvertes, notamment cet antidote, qui lui faisait actuellement cruellement défaut.
Le goutte à goutte écarlate recommença. Dans très peu de temps il ne manquerait pas de s' intensifier. Même si cet homme avait des capacités de résistance bien supérieures aux leurs, elles avaient leur limite. Nassir puisa au fond de lui le peu de courage qui lui restait.
- Veuillez m' excuser. Ce n' était pas dans mon intention de vous offenser. Il est vrai je ne peux pas stopper l' hémorragie par des soins basiques. En revanche nous pouvons mettre fin à l' épanchement. Ça
n' arrêtera pas l' évolution néfaste de la toxine mais vous ne saignerez plus. Toute nouvelle blessure par contre pourrait se révéler fatale.
- e vous écoute.
- Il faut cautériser la plaie.
- C 'est tout ? L 'un d' entre vous a-t-il un briquet sur lui ?
- Ça ne suffira pas. Cette toxine est trop puissante. Il faut le faire avec un laser de découpe qui dégagera une vive chaleur assez rapidement pour prendre de vitesse le poison végétal. Ce sera extrêmement douloureux.
- Procédez.
- Vous êtes sûr ?
Le casque noir dénué d' expression s' inclina légèrement. Signe
d' impatience ? Nassir ne chercha pas à le savoir. Il donna le medikit à présent inutile à Ali en prenant au passage une seringue de T-morph.
Le Fiday en aurait besoin pour supporter l' intervention. Samir un autre de ses assistants fouragea dans les malles de matériel fixées sous son siège afin de trouver le laser. Il le remit à son supérieur.
- Je vais vous administrer de la T-Morph. Ça vous aidera à supporter la douleur.
- C' est hors de question. J' ai fait voeux de refuser toute drogue, mon esprit doit rester clair, toujours ! Allah m' en ai témoin.
- Je vous assure c' est absolument nécessaire, vous n' allez pas pouvoir le supporter. La douleur va être inhumaine.
- À moi d'en juger.
- Comme vous voulez.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 16 Février 2010 à 17:46:19
Ah bah zut tout ce que j'ai écris ne tient pas dans un seul message;
Voici le reste  ;)

Nassir n' insista pas. Une fois de plus il retira de la main un pansement trempé de sang. D' une couverture rangée à côté de lui il en découpa un large morceau et le déposa sur ses genoux. Il posa la main blessée dessus. À l' aide d' une sangle il attacha le poignet et relia celle-ci à l'un des mousquetons du sol de l' aéro-copter pour empêcher tous mouvements parasites de la part du Fiday, qui ne manqueraient pas de survenir. Il se saisi du laser et l' alluma.
Le transport aérien s' éloignait du point K-51 lieu de leur extraction, filant à travers les airs vers Al-Hadiye leur destination. Il évoluaient au dessus des plus hautes cimes de la jungle silencieuse en cette heure avancée de la nuit.
L' heure de Magreb passa quand un hurlement retenti, parvenant
l' espace d' interminables secondes à couvrir le bruit sourd des turbines lancées à plein régime.
Le laser entama les chairs, celles-ci se soudèrent instantanément.
Hassan Al-Djema Ibn Ben Boucetta, Hassassin d' élite d' Haqqislam, rompu à l' art de la guerre et du meurtre ne pu retenir le cri d' une plainte surgissant des tréfonds de son être et de son âme. La terrible et première douleur laissa place à une indéfinissable souffrance. Dans son arrogance il avait refusé cette assistance artificielle. Qu' Allah lui vienne en aide il aurait du accepter. Lorsqu'il perdit conscience ses yeux
s' innondèrent de larmes.

Voilà.
A bientôt.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Lilliputien le 17 Février 2010 à 12:29:09
Hey bien! Terrible!

Par contre le medikit, il a du bol ton Fiday! A chaque fois que j'ai voulu en utilisé dans le jeu mes patients sont mort!  ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 17 Février 2010 à 17:48:10
Merci Lili.  :D
Je suis content que ça te plaise.
Pour le medikit c'est moi le boss alors c'est moi qui décide.  ;D
Si à l' avenir des Yu Jing pointaient leur bout de nez dans mon histoire ne
t' inquiètes je serai fidèle à la tradition Liliputienne et les medikits ne fonctionneront pas, promis.   ;D ;D ;D ;D ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 23 Février 2010 à 18:52:27
Bonsoir. Après quelques jours d' abscence me voici de nouveau amis lecteurs;
Avant de vous mettre cette petite suite (désolé en ce moment j'ai grave du boulot hivers oblige), je me permets une petite précision.
Ce que vous allez lire ce soir concerne les Chevaliers Hospitaliers. Précedemment j'en ai fait allusion juste pour une unité prête à partir en mission celle du Frère Capitaine Hébus. Après relecture du livre de règles il s'avèrent que les officiers des Chevaliers Hospitaliers ne sont pas des Frères mais des Pères. C'est pourquoi vous retrouverez ce soir Hébus avec so vrai grade de Père-Capitaine et non de Frère-Capitaine. Voilà je tenais à faire cette petite précision pour les attentifs qui auraient remarqué cette différence.
Bonne Lecture.

La caserne monastique des Chevaliers Hospitaliers se trouvait dans
l' ancien quartier promenade de Runenberg. Lors de l' installation première sur Paradisio cet ordre religieux guerrier originaire de Svalarheima n' était pas présent au sein des forces déployées.
Devant l' incroyable hostilité de l' environnement et l' apprêté des autres nations à s'y installées, il est vite devenu évident pour le gouvernement panocéanien et son état-major militaire que les troupes légères de
l' armée ne suffiraient pas. Les compagnies de choc avaient été dépêchées en urgence sur Paradiso.
Les ordres religieux combattants panocéaniens n'avaient jamais leur cantonnement au sein des casernes générales. Les autorités ecclésiastiques de Neoterra veillaient à ce que chacune de ses unités, bras armé de l' église, soient installée dans un monastère.
Celui de Runenberg avait été édifié dans le quartier promenade de la ville. Dans ce faubourg on y trouvait, outre ses vastes parcs constitués d' allées verdoyantes présentant aux promeneurs de nombreuses variétés botaniques et son zoo maintenant fermé, les lieux de cultes. De multiples chapelles, bordée d' allées fleuries, accueillaient les disciples de nombreux Saints.
L' édifice central en était l' église de Saint Gélase, baptisé ainsi en l' honneur du Pape homonyme du cinquième siècle terrien, magnifique, son architecture était un hymne à la foi catholique. Construite dans le plus pur style néo-roman, art premier des villes religieuses telle que San Pietro de Neoterra, elle alliait la robustesse de ses murs et colonnes avec la finesse de ses grandes arches harmonieusement arrondies surplombant les grandes portes et fenêtres décorées de splendides vitraux uni-colores. Ces grandes fenêtres translucides n' étaient constituées que d' un seul matériaux, la glace cristalline de Svalarheima. Les scènes religieuses, rivalisant de grâce, représentées sur chaque vitrail, étaient dessinées méticuleusement avec de minuscules tuyaux de Teseum pur, qui diffusaient en permanence un gaz hautement réfrigéré assurant ainsi la pérennité des oeuvres dans cette chaleur tropicale constante.
Orgueil et fierté jetés à la face de cette planète rebelle, la papauté de Néoterra envoyait un message aux autres nations de la Sphère Humaine, mais surtout à Paradiso. La planète serait soumise avant que ne cède la Force et la Foi de la Panocéanie.
La commanderie des Chevaliers Hospitaliers s' était construite dans un grand parc voisin de l' église Saint Gélase. Érigée dans la tradition, il y avait la chapelle, axe principal des lieux, avec dans son prolongement de chaque côté, le cloître, le déambulatoire et les salles communes, abritant le réfectoire et ses cuisines en plus des salles de chapitre. Venaient ensuite les dortoirs qui fermaient l' ensemble, pour former ainsi un parfait rectangle.
Il subsistait cependant quelques différences avec les abbayes des âges anciens. Ajoutée à la cours rectangulaire, une autre plus vaste servait de champ d' exercices avec au bout un bâtiment blindé servant
d' arsenal. Il y avait aussi, partant des dortoirs un long passage couvert menant à l' hôpital, tenu par les frères médecins et infirmiers. Le cloître quand à lui abritait une petite cours supplémentaire servant d' accès à la salle des astreintes où étaient cantonnées l' escouade de service, prête à répondre à la moindre sollicitation. S'y jouxtait un escalator pneumatique permettant de gagner avec célérité une vaste passerelle, héliport de la commanderie Hospitalière, où attendaient en permanence deux Héli-drones d' assaut, parés à emmener l' unité de garde en n'importe quel point du continent Nostralia. Enfin tout l' ensemble des bâtiments était entouré d' une haute enceinte de plast-acier, matériaux usuellement utilisé pour les fortifications panocéaniennes modernes.
Les Vêpres se terminaient quand le comlog du Pére-Capitaine Hébus, intégré dans son avant bras, lui indiquait sur sa rétine améliorée cybernétiquement un appel entrant. Avant de répondre il prit le temps de terminer son dernier signe de croix, agenouillé devant l' autel de la salle d' astreinte. Se relevant, imité  immédiatement par ses chevaliers, il établit la communication.
- Père-Capitaine Hébus, j'écoute.
- Commandant Titus, vous partez sur le champ. Code Foxtrott-3. Toutes les données viennent d'être téléchargées sur votre comlog. Bonne chance capitaine.
- Reçu.
La salle d' astreinte était de conception spartiate. En son centre trônait une grande table rectangulaire longée par deux bancs de part et d'autre pour que les soldats y prennent leur repas. Sur le mur ouest décoré de sobres alcôves, des patères magnétiques supportaient les équipements et armes des chevaliers prêts à partir en intervention. Dans leur prolongement quelques agrès fixés sur la cloison permettaient à ceux qui le désiraient de s' exercer pendant leur temps de garde. En face sur le côté est une niche accueillait un novice chargé de lire, sans discontinuer, les psaumes de chacune des heures de prières, afin de rappeler les devoirs de l' ordre. Sur le lutrin fait d' aluminium la Bible de papier avait été remplacé par un PC hi-tech relié au serveur principal du monastère contenant tous les textes sacrés de la foi catholique.
L' autel, simple, juste surmonté d'un calvaire, était voisin du sas conduisant à l' héliport. L' éclairage était, lui, confié à quatre chandeliers-néons scellés dans les parois aux points cardinaux de la pièce, qui diffusaient une discrète luminescence accentuant l' ambiance pieuse des lieux. Pour parfaire cette piété, le sol était habillé d'une croix de Malte, berceau ancestral de l'ordre hospitalier de Saint Jean De Skovorodino.
Le Père-Capitaine Hébus se dirigea vers les patères et se saisi de son heaume, le revêti et dans un faible chuintement la préssurisation
s' effectua. Tandis qu'il ceignait son ceinturon portant son épée AP, il donna l' ordre du départ. Comme un seul, avec une parfaite discipline, ses cinq hommes, après qu'ils eurent parfait leur équipement, précédèrent leur capitaine dans le sas d' accès à l' escalator.
D' un oeil avisé Hébus inspectait chacun d' entre eux lors de leur passage devant lui, sachant qu'il n' aurait rien à redire. Ils étaient tous parfaitement formés. Ses chevaliers étaient les meilleurs de la confrérie affectée sur Paradiso.
Le premier à passer fut, comme d' habitude, le fougueux Frère Sebald le mitrailleur du groupe, venait après lui les Frères Foulque et Nathalan suivit de la Soeur-Médecin Jehanne équipée de son pack dorsal renfermant son matériel de soin avec sur son torse le fourreau de son kandjar AP, poignard traditionnel de son pays natal Magalhàes sur Accontecimento, concession accordée par le Grand-Maître Brigadier Privaël en récompense des ses aptitudes médicales au combat. Fermant la marche, arrivait le Frère-Sergent Dogmaël portant sur
l' épaule son imposant marteau EXP. Quelques soient les lieux ou les circonstances, Dogmaêl était toujours le dernier assurant ainsi la sécurité de ses compagnons d' armes. Piliers de son escouade il était le plus respecté et aimé de ses pairs.
Rejoignant ses hommes sur l' escalator pneumatique, son armure accrochant un fragment de lune au travers du dôme de cristal-béton, Hébus se remémorait son ordination au sacrement de Chevalier. Avant chaque mission ce souvenir impérissable refluait de sa conscience, lui donnant ainsi force et courage pour accomplir une fois encore son devoir. Le moment le plus solennel de cette cérémonie était le deuxième baptême. L' honneur de devenir Hospitalier était couronné par l' adoption d'un des prénoms des Chevaliers originels de leur Ordre. Devant être désigné dès l' entrée en noviciat, il avait choisi Hébus, célèbre pour avoir donné sa vie en sauvant d' innocentes victimes lors du sac de Constantinople en l' an douze cent quatre, âge reculé du Moyen-Âge terrien.
Les moteurs de l' Héli-drone étaient déjà en marche quand
l' escouade arrivèrent sur la plate-forme de décollage. Ses pales dégageaient de violentes bourrasques, accompagné par la vombissement strident des turbines. Les six Chevaliers prirent place à bord et sanglèrent leur harnais. La porte coulissante se refermant avec un claquement sec. Immédiatement l' appareil décolla.
Entièrement automatisé, l' Héli-drone était piloté depuis le centre opérationnel. Le pilote, qui le dirigeait assisté par une IE-base, était installé dans une salle voisine des celles des commandes des T.A.G dans les sous-sols du QG. La technologie panocéanienne était telle que plus aucun véhicule n' embarquait de conducteur. La direction des transports civils était confié à des IE basiques en liaison permanente avec Aleph. Celles des militaires étaient reliées avec les pilotes, ensemble ils assuraient un pilotage optimun.
L' Héli-drone d' assaut, à la pointe des dernières évolutions en matière d' armement, utilisait les pales de ses puissants rotors pour évoluer dans le ciel de Paradisio avec une vitesse de pointe approchant mach 1. Ses armes sophistiquées, auto-canon, canon magnétique HMC ainsi que ses lance-missiles guidés lui garantissaient une totale impunité.
L' Héli-drone avait également la possibilité de rentrer ses pales, laissant place à deux réacteurs plasmiques sortant de ses flancs, devenant ainsi une navette spatiale rapide pouvant établir une jonction entre le sol et les vaisseaux en orbite. En vol stratosphérique sa vitesse dépassait mach 4.
Avec ces appareils la Panocéanie était la maîtresse des airs sur Paradisio.
À son bord le Pére-Capitaine Hébus transmettait à ses Chevaliers les données de leur mission avec son comlog.
- Nous partons pour un code Foxtrott-3. Notre objectif est de retrouvé les membres de la patrouille R-21 commandé par le lieutenant At-Mansul. Au dernier rapport de changement de quart il n'a pas signalé son activité. Depuis les tentatives pour établir une communication avec cette unité sont restées vaines. Tous les hommes de ce peloton sont présumés morts. Si tel est le cas, et si leurs corps n' ont pas été profanés, nous devons les ramener afin de récupérer les Cubes de chacun. Dans la mesure du possible nous avons ordre d' essayer
d' identifier la cause de cette disparition. Nous serons sur zone dans, maintenant, neuf minutes. Avant que nous soyons débarqué notre Héli-drone fera un passage pour larguer des contre-mesures EM afin de prémunir le périmètre de toute technologie de camouflage d' infiltration. Une fois au sol vigilance maximum, armes en position de tir et vous activerez vos détecteurs. Toute présence doit être considérée comme extrêmement hostile. On ne se sépare sous aucun prétexte. Distance entre nous deux mètres. On commencera nos recherches depuis leur dernier point d' émission. Secteur 7-3-Echo-4-7.
- Oui Père !
Répondirent d'une seule voix les cinq Chevaliers.
- Frère Dogmaël, récitez nous la prière des survivants, voulez-vous.
- Selon votre désir, Père-Capitaine.
Alors que l' Héli-drone d' assaut, les transportant, filait à mach 0,8, le Frère-Sergent Dogmaël entama l' oraison dédiées aux rescapés.
Sa prière prit fin au moment où le largage des contre-mesures commença. Quelque secondes encore et ils seraient déposés en pleine jungle pour une nouvelle mission de recherche et sauvetage. Mais cette fois-ci ils n' auraient personne à sauver.
Il était déjà bien trop tard pour leurs camarades disparus.

Et voilà. Bonne soirée. A bientôt.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Padawan1984 le 24 Février 2010 à 19:33:35
Toujours très bon....
Les description nous plonge vraiment au milieu de paradisio.

Une remarque de physique :

Citation de: elendil71 le 23 Février 2010 à 18:52:27
L' Héli-drone d' assaut, à la pointe des dernières évolutions en matière d' armement, utilisait les pales de ses puissants rotors pour évoluer dans le ciel de Paradisio avec une vitesse de pointe approchant mach 1.

Si tu as un helicoptère qui s'approche de mach 1, tu as un problème. La pale qui avance de l'hélico passerait le mur du son à chaque rotation! c'est pas terrible. Une vitesse théorique maximum des hélico c'est a peu près 400 km/h. Après si tu veux tu as les VTOL à rotor basculant comme le Osprey des marines americains, qui peuvent s'approcher du mur du son...
Ou alors, tu as l'helico du filme "A l'aube du 6ème jour" avec Shwarzi, la y a moyen... D'ailleurs ca se rapproche plus de ce que tu décris.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 24 Février 2010 à 20:41:57
Merci padawan.
Concernant la vitesse de l'Héli-drone je pensais que la technologie avancée panocéanienne permettait ce genre de possibilité, et puis avec la pales il atteint presque mach 1 sans passer le mur du son. et c'était un petit clin d'oeil à Supercopter des années 80.  ;D
En tout cas merci pour ces précisions, toutes les suggestions et conseils sont les bienvenus.
Ravi que ça te plaise.
A bientôt pour la suite.  ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Lilliputien le 01 Mars 2010 à 14:31:12
Salut Elandil!

Bien, bien! J'attend la suite...  ;D es-tu sûr que tes hommes avait des cubes ??? Il me semble que les pom-pomn'en n'ont pas  :-\
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Cedwfox le 01 Mars 2010 à 14:53:58
Tous les fusiliers panocéaniens ont des cubes :)
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Lilliputien le 01 Mars 2010 à 15:59:47
ARGHT! Il me semblait bien qu'Elandil ne ferait pas une telle erreure
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 01 Mars 2010 à 21:26:06
Effectivement j'avais vérifié sur mon livre de règle.   ;)
Par contre en ce moment je n'ai pas trop de temps libre, mais de que ce sera le cas je m'y recolle. Moi aussi j'ai hâte d'écrire la suite. 
;D ;D ;D ;D
A bientôt.
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: Faitek le 05 Mars 2010 à 09:25:32
Ouais !!! >:( car certains attendent la suite avec impatience  :P
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: elendil71 le 06 Mars 2010 à 13:48:30
Désolé Faitek, j'ai trop de boulot en ce moment, je fini mes journées tard. Et j'avoue ne pas avoir le courage de faire grand chose.  :-\
Mais promis dès que c'est plus calme pour moi je vous mets une suite que j'ai déjà commencé à écrir d'ailleurs.  ;)
A bientôt amis lecteurs.  ;D
Titre: Re : (Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.
Posté par: griffine le 13 Août 2010 à 12:43:56
la suite est pour bientot  :'(