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Messages - Bawon Samdi

#1241
Scénarios maison / Scénario pour les Nomades
04 Juin 2008 à 15:17:12
Je vous ai concocté un petit scénario où il faut impérativement un jouer Nomade alors que l'autre est libre de son affiliation. C'est ici:
http://h1.ripway.com/Bawonsamdi/Infinity/Scenario_NO.pdf

Avec le recul, je m'apperçois qu'il n'est pas vraiment indispensable que l'attaquant soit Nomade mais comme il est beaucoup question de piratage et de terrain en 0-G, c'est quand même la faction qui s'en sortira le mieux.
#1242
Je vous ai concocté un petit scénario où il faut impérativement un jouer AC alors que l'autre est libre de son affiliation. C'est ici:
http://h1.ripway.com/Bawonsamdi/Infinity/Scenario_AC.pdf

Tous les commentaires sont les bienvenus, surtout en terme d'équilibre car j'ai pas mal trituré les limitations de création de compo et j'introduit une nouvelle unité expérimentale pour l'AC: le Sepsita (un humain reprogrammé et boosté par des scientifiques medchanoides !)
#1243
Citation de: Gurhal le 13 Mars 2008 à 11:03:52
on fait une sous section du forum "vieux cons"?
Pourquoi une sous-section ? Je croyais que c'était déjà la thématique de ce forum !
#1244
C'est une tendance assez générale, je trouve, du fait de la "désinfantilation" des jeux (merci les consoles !).
Jouer ce n'est plus réservé aux gamins.
#1245
Les visages sont de toute beauté. Vraiment très expressif.
Par contre, avec un tel travail, c'est dommage de ne pas avoir un travail plus poussé sur les socles.
#1246
Peinture / Re : tordre un bras ?
31 Janvier 2008 à 15:50:47
Bon ok je vais tenter le tordage mais au moindre petit doute j'opetrai pour le cassage.
Merci pour les info.
#1247
Peinture / tordre un bras ?
30 Janvier 2008 à 13:19:00
Pour modifier la posture d'un fig j'aimerai lui plier le bras. Mais comment faire ?
Y a-t-il des recettes miracles genre beaucoup de patience, chauffer la partie en question, ...
Ou alors casser puis retiger et boucher puis sculpter les trous ?
Au secours !
#1248
Citation de: Eulseb le 23 Janvier 2008 à 16:28:41
ça a l'air bien simpa en tout cas, et ça méritera d'être essayé (bien que nos séances de poutre pure soient bien jouissives...)
en mode "affrontement" ça reste de la poutre pure, il y a juste quelques variations en terme de déploiement ou de terrain.
#1249
Scénarios maison / Re : Générateur de scénario
23 Janvier 2008 à 14:59:52
Merci à vous.

une petite précision: pour le déploiement dropzone, il me semble plus équilibré de dire que si le gabarit sort de la MOITIE de table du joueur (et non simplement de la table) alors il est perdu.
Ceci pour éviter qu'une déviation améne la dropzone dans le territoire ennemi ce qui serait un peu trop bill AMA.
#1250
Scénarios maison / Générateur de scénario
22 Janvier 2008 à 16:17:35
Voici un essai de générateur aléatoire de scénars:
http://h1.ripway.com/Bawonsamdi/Infinity/Generateur.pdf

L'idée c'est de varier les affrontements et de donner une plus grande importance au Lieutenant qu'on choisi.

enjoy
#1251
J'aime beaucoup le schéma de couleur très sobre. C'est qqch que j'arrive pas dutout à imaginer quand je veux peindre une fig et je suis toujours ravi de voir ce que ça donne quand qq le fait.

Perso, je rajouterais qq eclaircissements sur les fesses pour souligner un peu leur belle rondeur et sur sa jambe gauche (surtout le talon de chaussure).
#1252
vraiment très bien. Il répond à plins de questions que je me posais depuis quelques temps.
J'applique tout ce qui est dit pour peindre une fig pour le concours organisé par artgamer à lille.

Si je gagne pas avec ça, j'exige le remboursement !
#1253
Scénarios maison / Re : 4 scénars
08 Novembre 2007 à 15:32:33

Scénar 1
C'est un oublie de ma part, j'ai oublié de décrire le découpage en parcelles.
J'ai uploadé une version corrigée avec tous les détails. Il suffit de re-télécharger le doc.
En gros: il s'agit de 8 parcelles (comme le découpage de la table pour les parachutistes).

scénar3
Il y a 2 objectifs primaires et 2 secondaires répartis sur les secteurs B et C (donc 1 primaire et 1 seconsaire dans B ; 1 primaire et 1 secondaire dans C)
#1254
Scénarios maison / 4 scénars
07 Novembre 2007 à 15:17:54
Quelques tentatives de scénars visant à varier les déploiements et les objectifs.
Certains sont une variante de ce que j'ai déjà proposé dans le passé.

http://h1.ripway.com/Bawonsamdi/Infinity/Scenars_Infinity_BS.pdf

Comme toujours, tout commentaire est le bienvenu.
#1255
merci pour les commentaires. ça fait d'autant plus plaisir que j'y ai passé du temps sur celle-là (et en plus j'ai du en effacer des morceaux).
ET puis ça motive pour me remettre sur la nouvelle haqqislam car je suis un peu en panne d'inspiration.
#1256
Scénarios maison / Re : Re : Petite Campagne Duo
11 Septembre 2007 à 15:26:07
Citation de: Ptitbonhomme le 10 Septembre 2007 à 20:42:01
On pourrait faire un système basé sur le type d'unité :
IL et WB 1 médaille
IM, DCD et EC 2 médailles
ILo 3 médailles
TAG 4 médailles
Pour équilibrer une fig doit dépenser autant de médailles que son propre type d'unité pour relancer 1 dé ou gagner un ordre sup.
J'aime beaucoup cette idée. Pour la rendre pleinement jouable il faudra créer une feuille de compagnie où l'on agrde la trace de la progression de chaque fig.

Une question: comment gérer les kills de figs ayant plusieurs pts de vie ? Il ya de fortes chances que plusieurs figs se partage le kill; non ? Et s'ils tirent tous en ordre combiné ?
#1257
L'Univers d'Infinity / Re : Jusqu'au dernier #2
23 Août 2007 à 15:15:04
Celui-là m'a pris plus de temps que prévu et est plus long que le précédent. J'ai essayé de réduire mais je n'y arrive pas. J'espére que ça ne fait donc pas TROP long.

2 autres sont prévus sur le même schéma: un haqqislam et un nomade.
Le nomade n'arrivera pas avant quelques temps car les aventures numériques d'une interventor sont assez complexes à décrire  :-\
#1258
Jusqu'au dernier #2
T +00h04
Pendant la descente, de nombreux impacts s'étaient fait entendre, laissant présager qu'ils étaient fermements attendus et que la sortie ne se ferait pas sans heurts. Après le choc sourd de l'attérissage, la tension était à son comble. C'est à ce moment que les systèmes automatiques relachent l'étreinte des harnais de contention clouant chaque homme sur son siége et déclenchent la détonation des boulons explosifs maintenant close la lourde porte blindée. Cette dernière tombe violement au sol et la vive lumière de l'extérieur innonde soudainement l'intérieur du pod de débarquement d'où jaillissent les fiers soldats au service du Ciel de Jade. Pour les plus malheureux, mais nombre de vétérans s'accordent à dire qu'ils sont de loin les plus chanceux, cette vive lumière est tout ce qu'il verront car ils sont immédiatements fauchés par les balles ennemies.

Il a beau savoir que ce qu'il voit n'est qu'une recontruction informatique en réalité augmentée, une superposition d'images vidéo issues de ses capteurs et d'affichages informatiques générés par les systèmes experts de son armure de combat, #3876 est toujours pris à la gorge par l'hyper-réalisme du champ de bataille. Tout semble avoir plus d'intensité: le sang est plus rouge, les combats sont plus violents ... Déduisant à juste titre un stress élevé des relevés de pression sanguine et de rythme cardiaque, le sous-système de l'armure dédié au confort de son occupant lui injecte un cocktail de décontractants musculaire et d'anxiolytiques légérement dosés. Remonté à bloc, il s'élance vers le premier couvert en vu afin de se sortir de la cible trop facile et trop évidente qu'est le pod à bord duquel il se trouvait. Sitôt en position, il sélectionne d'un mouvement du pouce sur son arme le type de munition désiré, des perce-armures, et ouvre le feu sur tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une cible. Utilisant la complexe combinaison de commandes vocales et de mouvement occulaires appris au centre d'entrainement, #3876 signale à son armure sa volonté d'avoir un affichage tactique vu de dessus des environs immédiats. Une petite fenêtre s'ouvre sur la droite de l'écran facial de son casque et, tout en continuant à faire feu, il reçoit par liaison de données cryptée une image satellite de sa position. Les batiments, les troupes alliées et les troupes ennemies apparaissent chacuns avec un code couleur différent rendant la lecture de l'image plus aisée.

Pendant ce temps, trois zhanshis, un paramedic et le sergent commandant le détachement rejoignent #3876. Ils étaient plus nombreux au départ mais le débarquements est toujours un moment critique. Ils ont déjà bien de la chance de pas avoir été éliminés en vol par la défense de l'Armée Combinée. Et d'après ce qu'annonce le sergent, ils sont nombreux à avoir connus ce triste sort, bien plus que ce qu'avait anticipé l'état-major. Cela signifie donc qu'ils sont dans la merde mais les ordres sont de poursuivre la mission. Comme d'habitude, #3876 ignore tout des détails de celle-ci. Etant un Wu Ming, un "sang nom" connu par son seul matricule de prisonier, on ne le sort de sa cellule que pour l'enfermer dans son armure, tout autant élaborée pour le protéger que pour le soumettre, et le pousser dans un pod. A son retour, suppossition au combien optimiste, il ne sera autorisé à quitter son armure que pour retourner sans sa cellule. Le même enchainement se répétera ainsi jusqu'à ce qu'il ait "payé" sa dette. Il lui reste encore 3 missions à accomplir et il sera libre. Et encore, c'est bien parce qu'il a accepté ce poste dangereux d'Ouvreur qu'il lui reste si peu de mission à compléter. Le sergent lui donne une direction et son job et de marcher en avant de sa section pour repérer ennemis et mines, il ouvre la voie, essayant de trouver le chemin le plus sûr pour les autres. Il y a quelques mois, il s'était dit qu'une grâce impériale valait bien de prendre un tel risque mais, à cette époque, on ne lui avait pas parlé de Paradisio ! Le sergent transmet à tous les coordonnées du prochain point de rendez-vous où une jonction avec d'autres détachements devrait s'opérer et tout le monde se met en ordre de marche, #3876 en tête. Une fine pluie commence à tomber.

T +00h27
Les frappes aériennes ont, pour une fois, été efficaces et ont fournis le répis nécessaire pour quitter la zone d'attérissage et s'enfoncer dans les décombres de la ville. Durant les premières minutes de la descente du pod, #3876 avait entendu deux zhanshis appeler cette ville Xiongxiang. Elle a été gagnée par l'Armée Combinée il y a quelques temps déjà et, pour une raison seule connue de l'état-major, il fallait en reprendre le contrôle. Les combats avaient dû être féroces car il ne reste désormais rien d'autre que des ruines et des tas de gravas. Dans un premier temps, #3876 accorde beaucoup d'importance aux endroits où il pose les pieds. De nombreuses mines ont dû être disséminées aux abords de la ville et dans les rues principales pour en décourager l'accés. De fait, il en repére plusieurs obligeant le groupe à opérer de nombreux détours pour les éviter. La progression se fait prudemment mais surement en traversant les batiments pour profiter du couvert ainsi fourni plutôt que dans les rues. A ce titre les diverses ouvertures laissées par les bombardements sont bien pratiques. Mais la rapidité avec laquelle la nature à repris ses droits ne cesse de l'impressionner. Partout où ils passent, les herbes, les ronces, les lianes et même de petits arbustes poussent à travers les fissures du béton, lui-même recouvert par une épaisse mousse gris-verte.

T +01h09
Alors qu'il pénétre dans un batiment, il se tourne rapidement en direction d'une explosion toute proche suivie de nombreux tirs. Un autre détachement Yu Jing doit être en train de se battre. Mais il n'a pas de temps de se poser davantage de questions car son mouvement brusque l'a desquilibré et le tas de gravas sur lequel repose son pied droit s'affaisse. Il dévale la pente constituée de briques et d'autres débris en tous genres résultant de l'effondrement du plancher de l'étage supérieur et attérit lourdement au sol. S'il n'avait porté d'armure lourde de combat, celui-ci aurait sans doute tenu le choc mais voilà qu'il s'affaisse à son tour entrainant #3876 dans une chute de plusieurs mêtres. L'armure absorbe le gros de l'impact et il ne faut que deux secondes à #3876 pour reprendre en main son fusil d'abordage et s'orienter. Il semble avoir attéri dans la cave obscure du batiment et il doit à présent trouver l'escalier qui le reconduira au rez-de-chaussé. D'une simple pression sur le coté de son arme il allume sa lampe tactique dont le faisseau lumineux accroche les poussières en suspensions partout où il pointe son fusil. C'est alors que les détecteurs de son armure s'affolent. Une alerte biotech résonne dans son casque et l'affichage indique la présence d'un agent bio-chimique corrosif en suspension dans l'air. Il se déplace dans un coin de la piéce et ordonne une check list d'urgence des systèmes vitaux de l'armure alors que celle-ci lui injecte dans le même temps une batterie d'anti-biotiques à large spectre et de nano-agents spécialisés dans la lutte bactériologique. Alors que divers voyants verts s'affichent sur l'écran de son casque, #3876 constate avec soulagement que l'environement clos de son armure n'est pas corrompu et que tous les systèmes sont nominaux. S'il n'avait pas été équipé d'une armure lourde, l'agent chimique lui aurait probablement brulé la peau puis aurait causé des dégats attroces à ses voies respiratoires. Par le passé, il avait déjà lui-même abattu deux pauvres gars atteints par de telles biomines tellement le spectacle de leur agonie était insoutenable.

Après avoir signalé le danger au sergent et ordonné un stand by, #3876 se remet en mouvement. L'air semble s'être renouvellé mais il reste sur ses gardes. Sa chute a déclenché plusieurs biomines et il peut en rester d'autres. La question qui le pré-occupe c'est à quoi peuvent-elles bien servir dans la cave d'un batiment abandonné ? Mais alors qu'il pénétre prudemment dans la piéce adjacente, il a la réponse à sa question. Le faisseau étroit de sa lampe révéle une quinzaine de sphères ovoïdes posées sur le sol, d'une cinquantaine de centimêtre de diamêtre chacunes. Tout semble indiquer qu'il s'agit d'oeufs de ces créatures que l'on nomme "les affamés". Il y a plusieurs sous-espéces mais #3876 n'est pas très familié de ces distinctions et se contente de signaler le fait à son sergent. Celui-ci lui ordonne de nettoyer le coin et de remonter en vitesse. #3876 traverse prudemment la zone et, arrivé à une volée de marches semblant mener au rez-de-chaussé, il balance trois grenades dans le nid puis monte l'escalier quatre à quatre tout en veillant à éviter d'éventuelles biomines. Il a rejoint son groupe de quelques instants à peine que les explosions se font entendre, secouant le batiment.

T +01h17
Selon le sergent, il est probable que l'Armée Combinée emploie les affamés comme "troupes de garnison". Ils se développent dans les décombres des villes en se nourissant dans un premier temps des cadavres puis ensuite des intrus qui tentent de s'y inflitrer. Il faut donc s'attendre à en voir d'autres débarquer. #3876 n'est pas très rassuré à cette idée mais reprend néanmoins sa marche d'ouverture. C'est quelques minutes plus tard qu'il entend par la radio les cris d'alerte de ses compagnons ainsi que les tirs de rafales. Revenu rapidement sur ses pas il constate que quatre Affamés ont attaqué le détachement par surprise. Un gaki git sur le sol ainsi qu'un zhanshi proprement coupé en deux. Un autre zhanshi est aux prises avec un deuxième gaki. Quand le sergent s'appréte à faire feu pour venir en aide à son subordonné, le preta resté quelques mêtres en retrait en compagnie du troisième gaki projette sur lui en un long cracha une volée de concrétions coralines acérées. La violence du choc fait sauter le corps lacéré du sergent plusieurs mêtres en arrière. #3876 épaule alors son fusil en direction du préta et du troisième gaki. Au moment où il commence à appuyer sur la détente, le télémêtre laser envoie les données relative à la cible sur laquelle est pointée l'arme aux munitions chargées. Quand son doigt a totalement pressé la détente, l'arme crache une courte rafale de cartouches fonçant à une vitesse subsonique vers le preta. Une fraction de seconde plus tard, conformément aux données télémétriques reçues avant le tir, les deux cartouches se muent en une nuée de projectiles perforants nimbant le preta et le troisième gaki. Pénétrant la carapace chitineuse des deux créatures à divers endroits, les fléchettes poursuivent leurs courses aléatoires à l'intérieur des organismes aliens, arrachant muscles et organes vitaux. Les deux bêtes, parcourues de mouvements spasmodiques, tombent finalement au sol. De leur coté, les zhanshis restant ont réussit à se débarasser du dernier gaki mais l'un d'eux est griévement blessé et reçoit les soins du paramedic.

T +01h26
Le zhanshi indemme a pris la direction des opérations et a récupéré les équipements de communication du sergent. Après un rapide point sur leur localisation, il confirme que le  rendez-vous n'est plus très éloigné et qu'il demeure l'objectif à atteindre pour l'instant. Restant cette fois groupé, le petit détachement reprend sa progession dans les ruines de Xiongxiang. Chemin faisant, ils rencontrent un Guija convergeant vers le même point. Le pilote raconte qu'il était épaulé par deux yaokongs mais qu'une meute de gakis avait eu le temps de les réduire en piéces avant qu'il ne puisse les éliminer à son tour. Même si ces nouvelles ne sont pas rassurante, #3876 est tout de même satisfait de bénéficier à présent d'un soutien lourd derrière lequel se protéger. Il va pouvoir souffler un peu.

T +02h03
Le QG provisoire s'est installé au rez-de-chaussé d'un batiment assez large mais ne comptant qu'un seul étage. Quelques guilangs sont disséminés dans les étages des batiments alentours et quelques yaokongs coordonnés par un groupe de hacker complétent le périmêtre de sécurité. Enfin, trois pilotes de T.A.G. sont en alerte constante prêts à se mettre en route. Le quatrième pilote quant lui assiste les deux gongchengs qui travaillent d'arrache-pied pour réparer les dégats occasionnés par l'ennemi lors du débarquement. A l'intérieur du batiment l'ambiance est plutot décontractée. La résistance après le débarquement n'avait pas été trop farouche et la ville en elle-même ne semblait occupée que par des affamés. Bien qu'effrayantes ces créatures n'ont en effet pas accés à des armement de pointe. Dans une piéce à l'étage, les chefs de sections sont occupés à être briefés par un officier en holo-conférence reliée par satellite. Comme toujours, #3876 n'a pas été convié et il attend assis seul dans un coin. Son armure étant vérouillé par un code d'accès connu uniquement par le personnel technique de son pénitencier, #3876 ne peut, contrairement aux autres troupes en armure lourde ici présente, retirer son casque pour respirer un peu d'air frais. De plus, conformément à la procédure, un sous-officier a même désactivé une grande partie des systèmes de son armure/prison la rendant pesante à tel point qu'il est difficile pour #3876 de se mouvoir. Mise à part la télécommande du sous-officier, seule une action hostile ennemie comme un impact de balle ou une explosion pourrait la réactiver.

+02h48
(perte de données suite à une probable perturbation electro-magnétique d'origine inconnue, récupération impossible)

T +03h06
(récupération partielle des données)
.......... coloration adaptative le rend trop difficile à cibler alors #3876 fait faillir de son logement la baïonette retractable .................. saute sur le malignos. Il plonge sa lame avec rage à plusieurs reprise et accueille avec une joie ................ giclées de liquide verdatre qui s'échappent des blessures de l'alien et éclaboussent son armure. Plusieurs impacts de balles ricochant sur son armure ou se logeant dans les couches supérieures .............. attention: deux daturazis avancent vers lui. Connaissant leur extraordinaire habileté au corps à corps, #3876 n'attend pas et .............. sur les deux aliens se mouvant avec une grâce et .......... surhumaine. ........... vingt mêtres, il repére un groupe d'invinciblesau prise avec des suryats et fonce les aider. Une fois à .............. ouvre le feu avec des perce-armures. Sa cible semble touchée mais se retourne et riposte. Les balles de mitrailleuse pleuvent et certaines pénétrent l'armure de #3876 occasionnant quelques dégats alors que ............

T +03h24
...... d'aliens ressemblant à des scarabés sauteurs jaillissent de ........ batiment et s'abattent sur les derniers survivants tout en faisant feu de ....... L'un d'eux saute droit en direction de #3876 qui se jette en arrière et ouvre le feu avec ses deux pistolets récupérés sur un cadavre quand son fusil d'abordage .......... de munitions. A la dernière seconde, ...... roule sur le coté et le cadavre de l'iskaller s'écrase lourdement au sol. #3876 se reléve pour faire face à un carontide qui ........ sa direction et tire. L'alerte biotech de l'armure se déclenche immédiatement mais les pare-feu du système ........ attaque de sepsitor visant un Cube mais comme #3876 en est dénué il ne peut être ...... s'arrete de suite. #3876 met à profit se temps pour ...... et chercher un abris car il ne peut lutter face à un carontide. Mais ........ celui-ci explose ..... D'autres explosions se font entendre et en levant les yeux vers .... voir un vaisseau d'extraction Yu Jing en approche. Il se rue alors vers le lieu probable de l'atterissage dans l'espoir ..........

+03h26
..... poursuivi par carontide .... nombreuses balles transpercent ....... malgré plusieurs sous-systemes touchés .......... perte de sang mais arrive encore à .............. appareil s'est posé porte latérale ouverte et ........ un yisheng fait signe redonnant courage à ........ pendant que le troisième zhanshi l'aide à monter ............. vibrations ........ décollage sous le tir des aliens ........... voile rouge devant les yeux ............ yisheng demande si ........... veut savoir le nom de #3876 .......... difficile de se souvenir, difficile d'articuler .......... dernières forces pour dire que son nom est #&@ù$ µ§¤@ ..........
le nom de #3876 a été censuré pour préserver son anonymat

#3876 est décédé durant son transport suite à ses blessures, le yisheng de l'équipe d'extraction n'ayant pu opérer car ne disposant pas des codes d'accés requis pour dévérouiller une armure pénitencière de type Wu Ming.
Au vu de la bravoure de #3876, le comité recommande que sa famille bénéficie de la grâce impériale et soit relachée.

Fin de retranscription des données issues de l'enregistreur de mission de #3876. Suite du rapport sur la deuxième offensive de Xiongxiang dans le ....

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...
INSERT ID CODE 235JG945:
...

#1259
Xavier
31 ans

joueur de figs depuis 2000 environ: Confrontation, Void, Urban War, Infinity
J'habite pres de Rennes (mais ça va peut-être encore changer bientot).
Joueur Yu Jing.
Si j'aime beaucoup la fig, je suis surtout un joueur de jeux de rôles et de jeu de plateaux. Il y a quelques CCG que j'aime bien dont EVE, un jeu de sf qui permet de recycler certaines cartes pour fabriquer mes décors Infinity.

#1260
Voici ce qu'un 15 aout pluvieux et l'approche de la coupe du monde rugby me font faire:



JUSQU'AU DERNIER !

S'il avait pu éviter d'être touché par les tirs de plasma crachés par les drones aliens, il n'avait en revanche pu s'éloigner suffisement pour éviter l'onde électro-magnétique émise par ces boules de gazs hyper-chauds. Les conséquences pour son matériel, en particulier son fusil longue portée et son camouflage thermo-optique, ont été dévastatrices. Ses dispositifs de communication ayant été également anéantis, il ignorait tout de ce qu'il était advenu du reste de son unité après qu'il en ait été séparé par l'attaque alien. Abandonnant son matériel désormais inutile et armé d'un simple pistolet, Tamatoa devait à présent s'en remettre à ses seules compétences pour retraverser les lignes ennemies et revenir en zone panocéanienne. Et il y avait fort à parier que celle-ci s'éloignait de minutes en minutes au fur et à mesure de l'avancée inexorable de l'Armée Combinée.

Cela faisait à présent plus de deux heures qu'il cheminait dans la jungle hostile et luxuriante de Paradisio. La progession était lente mais Tamatoa était certain de ne rencontrer que peu de patrouilles ennemies dans ce secteur. Pour avancer plus vite et plus silencieusement, il s'était débarassé en chemin de l'essentiel de son blindage corporel. Ce n'était peut-être pas prudent, mais Tamatoa avait désespérement besoin de mobililté. Régulièrement, il s'arrétait pour reprendre son souffle et écouter les alentours. La provenance des explosions et leur fréquence l'informait sur les mouvements de troupes autour de lui. C'est à l'occasion d'une de ces pauses qu'il vit, à travers une trouée de l'épaisse canopée, trois points lumineux descendre du ciel, chacun laissant une trainée de feu derrière lui. A cause de la végétation il ne pu suivre toute leur descente mais quelques instants plus tard, les vibrations passant le sol lui apprirent que les trois Caskudas venaient de se "poser". Deux secondes plus tard, le bruit des déflagrations lui parvint, l'informant que le lieu d'impact devait se situer à environ 600 mêtres de sa position. Vu que ces ignobles cafard d'assaut aiment à surgir en plein dans les lignes humaines pour provoquer le plus de désordre, Tamatoa en déduisit qu'un contingent assez important de troupes panocéaniennes devait se trouver au même endroit. Il décidat alors d'accelerer le pas dans cette direction.

Est-ce à cause de la fatigue, de l'empressement ou de la deshydratation ? Toujours est-il que Tamatoa ne vit pas arriver les deux morats. Heureusement, ils n'anticipaient pas plus que lui cette rencontre. Passée la demi-seconde de stupeur d'être ainsi tombé nez à nez au détour d'un épais bosquet de plantes épineuses, l'humain réagit rapidement en pointant son pistolet lourd vers la salle face écailleuse et ceinturée de poils blancs de l'un des morats. Pressant à plusieurs reprises la détente tout en se déplacement latéralement vers un couvert proche, Tamatoa a la satisfaction de voir plusieurs de ses tirs former des impacts sur la tête et le torse de sa cible qui s'effondre avant d'avoir pu faire quoi que ce soit. Le second morat fit la même manoeuvre que Tamatoa mais ne parvint pas à faire mouche. Caché derrière l'épais tronc herissé de pointes empoisonnées, caractéristique de la flore locale, Tamatoa vide au jugé le restant de son chargeur dans la direction supposée de son adversaire. Ne perdant pas une seconde, il se jette au sol et se déplace en rampant parmis les ronces barbelées au moment où la ripose adverse crible de balles l'endroit qu'il occupait l'instant d'avant.

Après avoir progessé de quelques mêtres, il s'arrete derrière une bute de terre pour reprendre son souffle et engager un nouveau chargeur, le dernier, dans son arme. Le rapide examem des options qui se presentent à lui conduit Tamatoa à la conclusion qu'il va devoir prendre de gros risques pour mettre fin au combat au plus vite. La morat a sans doute appelé des renforts qui peuvent arriver d'un moment à l'autre. Et lorsqu'ils seront là, ce n'est pas avec son ultime chargeur qu'il pourra faire quoi que ce soit. Risquant un rapide coup d'oeil par dessus la bute de terre, Tamatoa ne distingue rien de significatif si ce n'est le cadavre du premier morat à une dizaine de mêtres. Mais c'est suffisant pour lui donner une idée. Il se remet à ramper le plus silencieusement possible, l'oreille aux aguêts, en direction du cadavre.

Il devina la présence du morat à la périphérie de son champ de vision plus qu'il ne le vit. Sans prendre le temps d'épauler son fusil d'assaut, l'alien lache une rafale dans la direction de Tamatoa qui doit sa survie à ses reflexes et à beaucoup de chance. Une des balles le blesse toutefois à la cuisse. Après avoir roulé sur le coté pour se mettre partiellement à couvert derrière un petit rocher moussu, il riposte de son pistolet. Durant les quelques batements de coeur que durera l'échange de coups de feu, Tamatoa est obligé de se contenter de viser grossièrement la silhouette humanoide se trouvant à une quinzaine de mêtres tant il est obligé de baiser la tête sous cette grêle de balles faisant sauter des éclats de bois et de pierres à chaque impact autour de lui. Les tirs adverses cessent subitement. Ruse, déplacement pour avoir un meilleur angle ou simple changement de chargeur ? Un coup d'oeil sur l'indicateur de charge son arme lui indique que, d'ici peu, tout cela fera plus grande différence.

Profitant de l'accalmie, Tamatoa se reléve et tente le tout pour le tout. Sans prendre véritablement la peine de se retourner, il vide le peu qui restait de son chargeur sur la dernière position connue de son ennemi et courre vers le cadavre. Les quelques secondes qu'il a fallut au morat pour riposter indique de façon certaine qu'il devait effectivement être en train de recharger son arme. La course de sprint se revéle toutefois difficile du fait de la blessure à la cuisse qui lui laisse une attroce sensation de brulure. Mais alors qu'il bondit pour atterir à plat ventre près de morat mort il sait que ça en valait le coup. Abandonnant à son tour toute prudence, le second morat courre à sa suite tout en arrosant copieusement la zone où Tamatoa se trouve malheureusement à découvert. Il a juste le temps de se glisser derrière le cadavre et, d'une main, le redresse quelque peu pour en faire un bouclier improvisé tandis que l'autre main cherche à saisir la poignée du fusil d'assaut laissé par son ennemi mort.

Après ce qui lui semble être une éternité, sa main droite trouve enfin ce qu'elle cherchait. Pendant ce temps, les balles fusent autour de Tamatoa et plusieurs d'entre-elles sont heureusement stoppées par l'épais tas de viande alien. Tant bien que mal, il parvient à diriger l'arme vers le morat et à ouvrir le feu. Le seul bras tenant l'arme ne suffit pas à la maintenir de façon suffisement ferme pour l'empécher de se cabrer sous l'effet du recul combiné des nombreuses balles lachées en une longue rafale. Mais le pointage était suffisement précis pour que les premières d'entres-elles parviennent toutefois à toucher et à blesser le morat à la jambe. Il fait encore quelques pas puis tombe à genoux. Mais très vite, comme insensible à la douleur, il recommense à tirer en direction de l'humain. Ces quelques instants de répis sont tout ce qui manquait à Tamatoa pour épauler correctement le fusil et pour ouvrir le feu de façon plus précise, plus mortelle. Sa seconde rafale fait mouche et sa cible s'effondre enfin.

Tamatoa a repris sa course vers les positions panocéaniennes. Peu après l'affrontement, il a pris le temps de s'arreter pour déchirer son t-shirt et se faire un pansement de fortune. Les morats sont des chasseurs et s'il laisse trop de sang derrière lui, il suivront trop facilement sa piste. De plus, son fusil d'assaut emprunté est probablement bientôt vide mais comme il ignore tout de son fonctionnement, il n'a pu le recharger. Le compromis entre rejoindre ses compagnons d'armes le plus rapidement possible et avancer prudemment pour éviter d'être repéré est difficile à trouver. En tout cas, il ne croise pas d'autres morats en route et il débouche enfin dans une clairière dans laquelle se trouve une base avancée panocéanienne. Ou plutôt ses restes. Si les batiments ont relativement peu souffert, ça a par contre été une boucherie. Tamatoa compte des dizaines de cadavres portant les couleurs claires de PanOceania. Ils sont tous morts ou ont fuit. Plusieurs des corps portent de profondent lacérations et ont les membres tranchés, voire même dévorés, caractéristiques des victimes des Gakis. Plus loin, la disposition d'un groupe de cadavres laisse supposer qu'ils se sont entre-tués. D'autres encores ont eut les membres tranchés avec une netteté et une précision seules permises par les armes à filaments mono-moléculaires ... Entendant quelques grognements derrière lui, Tamatoa se retourne brusquement.

Tamatoa fait à présent face à trois morats qui le tiennent en joue à une vigntaine de mêtres. Il est pendant un temps tenté de redresser son fusil d'assaut pour l'épauler mais, réalisant la futilité de son geste, s'arrete à mi-chemin puis lache l'arme qui tombe à ses pieds. Après les impulsions électro-magnétiques de tout à l'heure, il n'a pas eut l'occasion de vérifier l'état de son Cube mais s'il est irrécupérable cela ne ferait de toute façon pas grande différence. Les troupes panocéaniennes sont bien loin maintenant et si les données relatives à sa personnalité et à ses souvenirs toujours sont là, il n'y a personne pour les télécharger. A moins peut-être les morats qui lui font face ... Finalement, ça serait peut-être pas si mal que le Cube soit détruit, se dit Tamatoa, au moins ils ne pourraient y recueillir de données tactiques. Alors qu'il va sans doute mourir d'ici très peu de temps, Tamatoa s'étonne de se sentir si calme et si serein. Il ne reste plus grand chose à faire que saluer la mémoire de ses ancétres en faisant honneur au surnom* dont ses amis l'on affublé.

Il se met en position et commence à entonner le haka, la chant d'intimidation maori, en y mettant toute la fureur et toute la rage dont il est capable, dévisageant sauvagement tour à tour chacun des morats. Pendant qu'il exécute les mouvements rituels, il bande ses muscles à tout rompre pour mettre en valeur les tatouages tribaux qui lui couvre le torse et les bras puis remonte en masque effrayant sur son visage.

Ka mate Ka mate
Je meurs, je meurs

Ka ora Ka ora
Je suis vivant, je suis vivant

Ka mate Ka mate
Je meurs, je meurs

Ka ora Ka ora
Je suis vivant, je suis vivant

Tenei Te Tangata Puhuruhuru
C'est l'homme chevelu

Nana i tiki mai whakawhiti te ra
Qui a fait briller le soleil à nouveau pour moi

Ah Upane Upane
Un pas vers le haut, puis un autre

Upane Kaupane
Un pas vers le haut, un autre

Whiti te ― ...
Le Soleil bri ― ...

Le champ de Tamatoa s'interrompt brusquement alors que son corps est déchiqueté par les rafales tirées conjointement par les trois morats ...



* Tamatoa signifie "Guerrier" en langue maori