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["Il y a bien longtemps que ce camp a été attaqué et que personne n'y a mis les pieds. C'est d'autant plus étrange, vu l'attaque que nous avons subi par le hacker et son drone. Et les antipodes qui ne nous suivent pas. Ce n'est pas leur genre. Nous étions une menace a un moment donné et nous ne le sommes manifestement plus."]

"Ça marche pour moi." répond le russe en s'emparant à deux mains d'un morceau de barricade et en l'amenant vers le module de recherche. Tout en marchant, il s'exprime à voix haute : "Il y a bien longtemps que ce camp a été attaqué et que personne n'y a mis les pieds. C'est d'autant plus étrange, vu l'attaque que nous avons subi par le hacker et son drone. Et les antipodes qui ne nous suivent pas. Ce n'est pas leur genre. Nous étions une menace a un moment donné et nous ne le sommes manifestement plus.". Il pose l'élément protecteur de manière à ce qu'il serve de couvert à la sortie du module où officient les 2 virtuoses de la quantronie.
Il fait un tour d'horizon, des ruines et de la falaise, toujours sur ses gardes. Avant de rentrer dans le module, il jette un oeil aux positions de Max et Takeshi. Tout à l'air trop calme.
Rentrant dans le module, mais se tenant sur le qui-vive, au cas où les deux compagnons d'armes auraient besoin de son aide, Piotr demande aux studieux laborantins s'ils ont suivi son raisonnement.

["Et puis que faisons-nous de notre barda laissé là-haut ?"]

Piotr s'approche de Max et Takeshi et leur expose sa trouvaille. Il leur demande s'ils ont, de leur côté, trouvé des éléments intéressants. "Et puis que faisons-nous de notre barda laissé là-haut ?" demande-t-il dubitatif en désignation d'un mouvement de tête l'endroit où les senseurs veillent sur leur surplus de matériel. Il rajoute, autant pour lui que pour ses compagnons : "Je ne sais pas combien de temps nos deux chercheurs vont compulser leurs trouvailles, s'il y en a, mais barricader le module de recherche pour la nuit ne nous prendra pas des heures. Nous avons le temps, même prudemment sous l'œil bienveillant du drone, de récupérer le matos posé là-haut.".
Disant cela, Piotr a un coup de mou. Il sent la fin proche de l'aventure. Et il se doute que la dernière partie sera celle où il sera définitivement lié à cette terre ou bien qu'elle fera de lui un apatride. En s'engageant pour cette aventure, il avait bien senti la finalité double et sans ambiguïté qu'elle amènerait. Mais, il s'aperçoit que cette planète, aussi rude soit elle, est celle qui l'a vu naître et grandir. C'est la terre de son grand-père, son père et sa mère.

["Tu as raison Takeshi ; j'aurai vu ça plus grand aussi !"]

"Tu as raison Takeshi ; j'aurai vu ça plus grand aussi !" surenchérit le guide russe. En fixant Max, il ajoute "Même pas un terrier de lapin, à peine un trou !" en faisant un clin d'oeil à son comparse. Puis, laissant passer les chantres de la quantronie, le russe lance "Allons vite explorer le reste du site avant que nous nous trouvions sous les tirs ennemis. Max, tu le ramèneras comment ton matos ? Et essayons de voir s'il y a des objets utiles pour nous barricader le temps que nos chercheurs trouvent.".
Piotr est toujours sur le qui-vive. Pour lui, la progression est trop aisée. Quelque chose cloche dans le déroulement de la "partie".
Y-aura-t'il la cavalerie pour les sauver cette fois ?
Piotr sort du module, sur ses gardes, pistolet et couteau de chasse de sortie, tous les sens en éveil.

["Go, go, go"]

Piotr est dubitatif, mais il faut aller de l'avant : "Ok, messieurs vous descendez. Max, lance Astro, ça fera peut être réagir. Je plante vite fait les senseurs pour protéger nos arrières de ce côté-ci du surplomb. J'en garde quelques uns pour la sortie autour du centre de recherche. Et je me mets en position pour vous couvrir.". "Go, go, go" ajoute le russe en se précipitant pour cacher les senseurs.

["Tu as raison, Takeshi. Attaquons léger : armes, munitions, une ration pour la journée, de l'eau et vos dispositifs particuliers ; moi, mon matos de secouriste."]

"Tu as raison, Takeshi. Attaquons léger : armes, munitions, une ration pour la journée, de l'eau et vos dispositifs particuliers ; moi, mon matos de secouriste." répond le guide au guerrier japonais. Puis il se tourne vers Max : "Si tu sens que notre drone peut servir, vas-y, mais il faudra sûrement lâcher les commandes en urgence en cas d'attaque.". Puis se défait de mon matériel superflu. Il remplace cependant sa gourde disposée jusqu'alors dans une poche couleur camouflage par une des derrière bouteilles d'eau de vie. Il y adjoint des morceaux de vêtements, accroche sa gourde à sa ceinture à l'aide d'un mousqueton, sort un filet de camouflage qu'il dispose par dessus son sac et celui de Takeshi et d'un geste de la main indique aux autres membres du groupe d'en faire autant.
Piotr est fin prêt. Ses sens sont en éveil ; il scrute les signes parmi la rare faune et flore du lieu qui indiqueraient une perturbation.

["Quelle que soit ce qui se trouve en face, caché ou pas, il faudra se battre."]

"Quelle que soit ce qui se trouve en face, caché ou pas, il faudra se battre." répond le guide russe. Il laisse un silence planer et reprend : "J'aimerai que vous fassiez le compte de vos munitions, histoire de savoir à quoi nous en tenir. Max, as-tu repéré l'entrée de la grotte, où nos deux as des réseaux sont sensés trouver le trésor du dragon ? Proposition acceptée Takeshi, à condition que tu nous ouvres la route vers la grotte. Plus besoin d'arrière garde, nous sommes dans la nasse" tout sourire comme à son habitude lorsqu'il s'agit d'annoncer les bonnes nouvelles.

Le réveil, lors des campagnes qu'il a mené au sein des forces armées ariadnaises, n'a jamais été un problème pour Piotr. Mais ne pas avoir quelque chose de chaud, le matin, dans l'estomac, cela est loin de le ravir. Cependant, il a vu pire. Et il se contente et se sustente de ce que le groupe partage ce matin là. Mais, il est morose comme ce début de matinée.
En peu de temps, il a rassemblé ses affaires, aidé à démonter et ranger les tentes. Il est prêt à repartir, observant ses comparses. Il reste sur le qui-vive. La relative tranquillité de la nuit et, plus surprenant, celle de l'aube, le force à rester plus vigilant que jamais. Son fusil est prêt, prêt à servir. Pour défendre sa vie. Et celle de ces compagnons.

["En même temps, le plein air, ce n'est pas ce qui manque ici !"]

"En même temps, le plein air, ce n'est pas ce qui manque ici !" relève Piotr, taquin. Il soupire, soupesant les options. Il reprend la parole, d'une voix calme et égale : "Pas beaucoup d'options : nous sommes surveillés par 3 antipodes, un hacker et je ne sais quoi traînent dans les parages et nous sommes 5. Le temps joue contre nous. Ils sont 3 ce soir, 9 demain. Et compte tenu de notre position, je ne sais pas quelle cavalerie viendra à notre secours. Nous déplacer, nous permettra de gagner un peu de temps. Mais demain, Max tu dois nous trouver ton maudit trou, parce qu'il y va de notre vie à tous. Dans le trou, nous pourrons nous faire enfumer, mais nous n'aurons qu'une entrée à surveiller. Ici, nous devrons faire face à l'inévitable à tout instant. Nous monterons la garde 2 par 2 cette nuit pour être plus réactifs. Allez, levez-vous, nous allons poser le camp dans un endroit qui nous sera plus favorable.". Et le russe de se lever et de remettre son paquetage sur le dos.
Piotr se tourne alors vers Max : "Tu vas nous guider vers les secteurs qui te semble appropriés à la recherche de demain. Il y a un ruisseau un peu plus loin, nous le franchirons." conclut-il.

Le guide suit les manoeuvres de Max silencieusement. La méthode de reconnaissance est stricte mais laborieuse. Piotr se met en mode pisteur et cherche des indices d'activité sur le sol autour de leur position. 10 petites minutes de marche en effectuant des cercles concentriques pour se dérouiller avant la pause du déjeuner et en ayant toujours Max en visuel. Pause où il restera sur ses gardes, il avait lu dans il ne se souvenait plus quel article une tactique visant systématiquement l'ennemi à l'heure de ses pauses.

["Alors, Max, ne vois-tu rien venir ?"]

Piotr assite le pilote "Alors, Max, ne vois-tu rien venir ?"
Le guide reste cependant vigilant à leur sécurité.

["Mais, non, notre ami Takeshi est en pleine forme !"]

"Mais, non, notre ami Takeshi est en pleine forme !" reprend le guide tout sourire avant de poursuivre : "Mais puis que vous insistez, Max et moi allons vous planter des détecteurs tout autour de notre nid douillet pour que vous puissiez travailler en toute sérénité." en leur lançant un grand clin d'oeil à ses interlocuteurs. Déjà, il s'empare du sac contenant les senseurs, tourne les talons pour commencer leur implantation autour du camp.
Dès qu'il a achevé sa tâche, il rejoint Max.

Salut Bawon,
Nous n'avons perdu qu'un tente, non ?
Le gars qui monte la garde n'a pas besoin de tente. Puis il réveille le prochain qui assumera le tour de garde et prend sa place sous la tente. Ainsi tout le monde dort à l'abri. Au pire, je pense que 2 bonshommes peuvent dormir sous la même tente, les paquetages abrités sous une bâche.

["Je vais accompagner Max pour que nous puissions faire une exploration approfondie pendant que vous épluchez les données recueillies et perdues. Takeshi veillera sur vous.".]

La nuit fut profitable pour Piotr en dépit de la garde. Il espérait que Max trouve au plus tôt l'emplacement de la base. Le russe ouvrit le débat sur l'emploi du temps de la matinée : "Je vais accompagner Max pour que nous puissions faire une exploration approfondie pendant que vous épluchez les données recueillies et perdues. Takeshi veillera sur vous.".

["Je comprends, tout comme tu dois comprendre que rester au même endroit, sans plus de protection que ce matin est tout simplement suicidaire. Nous devons bouger, nous trouver un abri ou bien trouver notre assaillant avant qu'il ne nous assène un deuxième coup. Nous ferons des pauses, parce que Takeshi en aura besoin et vous pourrez compulser vos données. C'est le meilleur compromis pour notre survie à tous."]

Piotr adresse un regard compréhensif à son vis-à-vis "Je comprends, tout comme tu dois comprendre que rester au même endroit, sans plus de protection que ce matin est tout simplement suicidaire. Nous devons bouger, nous trouver un abri ou bien trouver notre assaillant avant qu'il ne nous assène un deuxième coup. Nous ferons des pauses, parce que Takeshi en aura besoin et vous pourrez compulser vos données. C'est le meilleur compromis pour notre survie à tous.".
Sur ces mots, le russe se relève en donnant une tape amicale sur l'épaule de son interlocuteur, range son matériel et part chargé comme un mulet.

J'ai abrégé. Normalement, c'était ça à la suite de ce dialogue :
Cela dit, Piotr aide à remballer les tentes et prend à sa charge le matos de Takeshi. Il ne reste rien de la tente de Shukry, il faut la laisser là, pas le temps de cacher ces restes. Dans tous les cas, les morceaux du drone pulvérisé ne laisse aucun doute sur le fait qu'il y ait eu un "accrochage" dans le secteur. Piotr prend avec lui le drone de Max et se dirige vers Max et Takeshi, laissant à Phil et Shukry le temps de se répartir les sacs de Max.

Je m'éclate ! 
Même si j'ai eu du mal à prendre le rythme (phase de jeu trop longue de ma part), je trouve que nous avançons bien ensemble joueurs+mj. Tu me surprends à chaque phase de combat, c'est un périple chaotique, d'autant que nous ne sommes pas autour d'une table. Et l'aventure que nous entreprenons est double : celle de nos personnages et la notre dans ce système de jeu.
Rien à jeter 

Piotr panse les plaies de Takeshi. Le cocktail de divers produit qu'il lui administre devrait calmer les douleurs. Tant que l'état de choc va durer, Takeshi ne se rendra pas trop compte de son état. Aussi, Piotr, apaisant et souriant, lui dit qu'il peut rejoindre Max, d'un pas tranquille, pendant qu'il va soigner les plaies superficielles de Shukry et Phil.
Cela fait, Piotr aide à remballer les tentes et prend à sa charge le matos de Takeshi. Il ne reste rien de la tente de Shukry, il faut la laisser là, pas le temps de cacher ces restes. Dans tous les cas, les morceaux du drone pulvérisé ne laisse aucun doute sur le fait qu'il y ait eu un "accrochage" dans le secteur. Piotr prend avec lui le drone de Max et se dirige vers Max et Takeshi, laissant à Phil et Shukry le temps de se répartir les sacs de Max.

["Ton épaule, je vais te la remettre en état pour continuer, mais elle ne reviendra totalement opérationnelle qu'avec du repos. À tous, nous avons gagné une bataille, mais pas la guerre, aussi nous devons faire le maximum pour profiter du mince avantage que nous avons, donc vous remballez, je soigne et nous avançons. Max, l'oiseau, c'est ok, mais dans quelle mesure pouvons-nous être certain que notre adversaire ne le pirate pas ? Quelles sont les portées théoriques entre le hacker et sa cible ? Et que savons-nous de ce fameux "Hacker" ?"]

Piotr, qui a récupéré sa trousse de secours et s'est chargé de ses sacs, afin que ses compagnons démontent sa tente plus aisément et plient le sac de couchage et mini-matelas gonflable, revient vers Takeshi : "Ton épaule, je vais te la remettre en état pour continuer, mais elle ne reviendra totalement opérationnelle qu'avec du repos. À tous, nous avons gagné une bataille, mais pas la guerre, aussi nous devons faire le maximum pour profiter du mince avantage que nous avons, donc vous remballez, je soigne et nous avançons. Max, l'oiseau, c'est ok, mais dans quelle mesure pouvons-nous être certain que notre adversaire ne le pirate pas ? Quelles sont les portées théoriques entre le hacker et sa cible ? Et que savons-nous de ce fameux "Hacker" ?".
Le temps de discourir, Piotr décharge son matériel et son barda à côté du guerrier japonais. Déjà, il récupère de quoi faire une injection antiseptique ; "Découvre donc cette épaule" lui ordonne-t-il en revêtant des gants chirurgicaux et avant de pratiquer l'injection à la quas insu du patient. "Et tu vas me croquer ça !" en tendant la fameuse pilule survitaminée issu du stock des panocéaniens au blessé, pendant qu'il désinfecte la plaie de sa main gantée libre.

[Max, tu surveilleras le secteur pendant que je soigne les blessés et que nous remballons le matos. Avertis-nous au moindre mouvement. N'hésite pas à nous contacter au moindre doute, nous ne pouvons nous permettre de nous faire surprendre une seconde fois."]

Piotr se satisfait des réponses. Il reprend (j'espère que j'ai bon Bawon - Piotr n'a rien vu - j'anticipe un peu...) "Max, tu surveilleras le secteur pendant que je soigne les blessés et que nous remballons le matos. Avertis-nous au moindre mouvement. N'hésite pas à nous contacter au moindre doute, nous ne pouvons nous permettre de nous faire surprendre une seconde fois." tout en courant vers le camp. Le médecin, autant que le chasseur, ont pris le relais ; "Phil et Shukry, démontez et remballez le camp. Dès que j'en aurai terminé avec Takeshi, je m'occuperai de vous et nous finirons de remballer le matériel. Il faut battre le fer pendant qu'il est chaud, ne pas laisser notre adversaire lancer une deuxième vague ou se refaire une santé. D'autant que nous ne devons pas être loin de son antre. Vous avez une idée de qui est ce hacker ?" balance Piotr en s'approchant du camp. Lorsqu'il rattrape Takeshi, il l'examine succinctement, "Tu es en état de choc." tout en lui insérant le bras dans la veste afin de soulager l'épaule blessée. "Marche jusqu'au camp, je prépare la matériel pour m'occuper de toi." ajoute-il en repartant en courant vers sa tente et sa trousse de secours.

Comme je l'ai déjà dit, je suis pour. Mais je ne suis pas seul décisionnaire. Exprimez-vous 

Piotr voit Takeshi propulsé par l'explosion qu'il vient de déclencher en touchant le drone. Son esprit est assailli par des images qu'il croyait enfouies très loin dans son cerveau, celles d'explosions, de flammes, de corps déchiquetés, de cris,... Après ce bref instant de panique post-traumatique, Piotr se reprend et pendant qu'il vérifié la zone - accroupi, tournant sur lui-même, fusil épaulé - il appelle ses comparses "Takeshi, Phil, Shukry, Max, répondez, états de vos blessures ?".