Le Général Washington, s'occupa une demi-douzaine de minutes des affaires courantes du quartier général. Puis avec une ordonnance, il se prépara à accueillir "ses invités" de Bourak.
Kendrick faisait le tour des affaires en cours. Son "pool" était à fond, à block, au taquet. Cet "échange", même si elle le dissimulait bien, la stressait. Elle ressentait la même appréhension que lors de cette énième embuscade qu'il lui avait valu cette vilaine blessure à la cuisse.
Jeune Lieutenant de l'Aquila, elle officiait dans les conflits commerciaux autour du Teseum. Ariadna. En pleine patrouille, la com leur avait indiqué un possible contact avec un groupe hostile. Son groupe avait alors progressé vers ce spot avec toute la prudence nécessaire. Oui, elle cernait bien cette sensation, à nouveau. Cet étrange pressentiment de quelque chose cloche, que ça va vous éclater en pleine g***le. Oui, ce truc qui tourne dans la tête que vous n'arrivait pas à distinguer, il était bien présent là, aujourd'hui comme par le passé.
Elle s'était levé d'un coup. En plein élan, la balle lui frappa la cuisse d'appui, à l'endroit où, la seconde d'avant elle situait son crâne. La surprise. La douleur. La chute. Les sifflements des balles. Sa réception lourde. Les éclats. Les cris. Le crachas des armes Pano. Allongée sur le dos, souffle coupé. Le ciel si calme là-haut. Blanc mâtiné de bleu. Elle se souvenait de tout. Comme au ralenti. Sa reptation vers un couvert. Le corps du hacker. Allongé. Etendu dans une de ces positions tant improbable qui fait que chacun sait qu'il n'y a plus aucun espoir. Elle savait, elle ressentait. Deux chasseurs sniper et un hmg, un moblot sans doute. P****n de méro ! Hacker out, elle savait qu'ils étaient désormais hors de portée de la base. Ne compter que sur eux même. Sous le feu croisé. Une autre escouade serait sûrement lancée en secours quand au point com il n'aura que silence...
Son esprit tactique reprit le-dessus. A couvert. Elle se força à rouler sur elle-même pour situer ses gars... Le vétéran du groupe, le Nisse sniper était à l'ouvrage. Un chasseur en avait pâti. La Hmg de l'Orco, bien que touché deux fois, chantait. A l'abri d'un de ses rares grands arbres persistant qui semait le paysage de leur silhouette verte foncée, il empêcherait tout progression sur ce flanc de la colline. L'infirmier lui prodiguait déjà les premiers soins. Et lui, comme si de rien n'était, officiait à la faucheuse. Le reste des fusiliers de sa team donnait le change bien réparti...
Une tête apparu, loin là-bas, elle se raidit. Ce casque à trois yeux façon mineur ! Sueurs ! Un briscard ! Sur son épaule, comme au ralenti, se révélait à mesure que l'ennemi se redraissait un redoudable... Un coup de feu claqua dans ses oreilles, le Nisse ! Par un réflexe incroyable, il avait surpris ce mouvement à la limite de son champ de vision. A voir le mouvement de la tête du soudard, le sniper avait fait mouche ! Pourtant, les patates partirent. Bien que le tube n'était plus correctement tenu. Les trajectoires panachées s'élevèrent comme des fusées longues portées. L'une semblait perdue.
L'autre filait droit sur la troupe pano. Trop haut pour les frapper. Le tronc de l'épineux se transforma en shrapnel à l'endroit de l'impact. Le haut du tronc descendit comme dans un rêve sur l'orco et l'infirmier. L'infirmier paya de sa vie la poussée qu'il fournit à son patient. L'Orco, surpris, avait lâché son engin de mort...
Déjà des cris, s'élevaient plus proche, la cavalcade, les explosions des fumi... Le jeune lieutenant réalisa soudain qu'elle n'avait plus son arme... Restait son arme de poing... Elle se laissa basculer en arrière, essayant de dégager son holster quand grondaient les cris de ralliement des siens. Elle ne parvenait pas toujours pas à s'approprier son arme. Les armes automatiques vomirent un torrent sonore qui emplit l'air de leurs vibrations, des éclats d'impacts, des premiers cris de douleurs.
A deux mains, elle vint enfin à bout du holster. De derrière le resineux abattu surgirent deux de ces chiens de l'enfer courant droit sur elle. Relevant le pistolet, elle tira, tira, tira. Comme engluée depuis le début de l'accrochage dans une sorte de mauvais rêve, il lui sembla voir voler une douille devant ces yeux pendant que des crocs sur 4 pattes arrivaient sur elle. La moitié de la tête du premier bestiau explosa mais le second courrai juste derrière g***le ouverte, babines retroussées, bave volant de chaque côté de sa face de démon, yeux de tueurs...
Kendrick faisait le tour des affaires en cours. Son "pool" était à fond, à block, au taquet. Cet "échange", même si elle le dissimulait bien, la stressait. Elle ressentait la même appréhension que lors de cette énième embuscade qu'il lui avait valu cette vilaine blessure à la cuisse.
Jeune Lieutenant de l'Aquila, elle officiait dans les conflits commerciaux autour du Teseum. Ariadna. En pleine patrouille, la com leur avait indiqué un possible contact avec un groupe hostile. Son groupe avait alors progressé vers ce spot avec toute la prudence nécessaire. Oui, elle cernait bien cette sensation, à nouveau. Cet étrange pressentiment de quelque chose cloche, que ça va vous éclater en pleine g***le. Oui, ce truc qui tourne dans la tête que vous n'arrivait pas à distinguer, il était bien présent là, aujourd'hui comme par le passé.
Elle s'était levé d'un coup. En plein élan, la balle lui frappa la cuisse d'appui, à l'endroit où, la seconde d'avant elle situait son crâne. La surprise. La douleur. La chute. Les sifflements des balles. Sa réception lourde. Les éclats. Les cris. Le crachas des armes Pano. Allongée sur le dos, souffle coupé. Le ciel si calme là-haut. Blanc mâtiné de bleu. Elle se souvenait de tout. Comme au ralenti. Sa reptation vers un couvert. Le corps du hacker. Allongé. Etendu dans une de ces positions tant improbable qui fait que chacun sait qu'il n'y a plus aucun espoir. Elle savait, elle ressentait. Deux chasseurs sniper et un hmg, un moblot sans doute. P****n de méro ! Hacker out, elle savait qu'ils étaient désormais hors de portée de la base. Ne compter que sur eux même. Sous le feu croisé. Une autre escouade serait sûrement lancée en secours quand au point com il n'aura que silence...
Son esprit tactique reprit le-dessus. A couvert. Elle se força à rouler sur elle-même pour situer ses gars... Le vétéran du groupe, le Nisse sniper était à l'ouvrage. Un chasseur en avait pâti. La Hmg de l'Orco, bien que touché deux fois, chantait. A l'abri d'un de ses rares grands arbres persistant qui semait le paysage de leur silhouette verte foncée, il empêcherait tout progression sur ce flanc de la colline. L'infirmier lui prodiguait déjà les premiers soins. Et lui, comme si de rien n'était, officiait à la faucheuse. Le reste des fusiliers de sa team donnait le change bien réparti...
Une tête apparu, loin là-bas, elle se raidit. Ce casque à trois yeux façon mineur ! Sueurs ! Un briscard ! Sur son épaule, comme au ralenti, se révélait à mesure que l'ennemi se redraissait un redoudable... Un coup de feu claqua dans ses oreilles, le Nisse ! Par un réflexe incroyable, il avait surpris ce mouvement à la limite de son champ de vision. A voir le mouvement de la tête du soudard, le sniper avait fait mouche ! Pourtant, les patates partirent. Bien que le tube n'était plus correctement tenu. Les trajectoires panachées s'élevèrent comme des fusées longues portées. L'une semblait perdue.
L'autre filait droit sur la troupe pano. Trop haut pour les frapper. Le tronc de l'épineux se transforma en shrapnel à l'endroit de l'impact. Le haut du tronc descendit comme dans un rêve sur l'orco et l'infirmier. L'infirmier paya de sa vie la poussée qu'il fournit à son patient. L'Orco, surpris, avait lâché son engin de mort...
Déjà des cris, s'élevaient plus proche, la cavalcade, les explosions des fumi... Le jeune lieutenant réalisa soudain qu'elle n'avait plus son arme... Restait son arme de poing... Elle se laissa basculer en arrière, essayant de dégager son holster quand grondaient les cris de ralliement des siens. Elle ne parvenait pas toujours pas à s'approprier son arme. Les armes automatiques vomirent un torrent sonore qui emplit l'air de leurs vibrations, des éclats d'impacts, des premiers cris de douleurs.
A deux mains, elle vint enfin à bout du holster. De derrière le resineux abattu surgirent deux de ces chiens de l'enfer courant droit sur elle. Relevant le pistolet, elle tira, tira, tira. Comme engluée depuis le début de l'accrochage dans une sorte de mauvais rêve, il lui sembla voir voler une douille devant ces yeux pendant que des crocs sur 4 pattes arrivaient sur elle. La moitié de la tête du premier bestiau explosa mais le second courrai juste derrière g***le ouverte, babines retroussées, bave volant de chaque côté de sa face de démon, yeux de tueurs...