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[récit]Myrmidon's War

Démarré par Dadris, 03 Décembre 2014 à 01:22:07

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Dadris

03 Décembre 2014 à 01:22:07 Dernière édition: 15 Décembre 2014 à 11:41:36 par Dadris
Bonjour à tous. Un petit scénario me trotte en tête depuis pas mal de temps, je me suis motivé pour mettre sur ordi quelques idées, la trame narrative ayant déjà bien avancé, voici le début de mon récit. J'espère qu'il vous plaira, les remarques étant bien sur attendues (notamment orthographe...)

Si ça plait, la suite suivra d'autant plus vite ;)

Bonne lecture

La mélodie résonnait dans sa tête. Puissante et douce, impérieuse et chargée d'émotions. Comme

dans ses souvenirs, elle lui évoquait une myriade de sentiments. Nostalgie, peine, beauté...

Transcrire tout cela sur un seul récepteur sensoriel, et arriver à y mêler des images, des odeurs et

un toucher factices. Alors qu'il méditait, les yeux fermés et concentré sur les rivages gris du

Péloponnèse que retranscrivait sa mémoire, il sentit une agitation autours de lui. Agacé, il

replongea plus profondément dans ses souvenirs.

"Nous te baptiserons Aristide 3282. Sois, et deviens un grand guerrier."

Ainsi était il venu au monde. Il avait grandit sur le continent européen, dans un quartier côtier à

l'Ouest de la mégalopothe d'Aleph à Sparthe, Kardamyli.

La côte était pour l'essentiel préservée, et la ruralité du quartier n'était oubliée que lorsqu'on

regardait plus à l'Est les immenses tours de la Ville de l'Intelligence Artificielle.

De ce qu'il subsistait de ses souvenirs de jeunesses, il se rappelait une amitié profonde avec les

autres garçons du quartier, une rivalité entre les clans des différentes classes sociales, et un besoin

constant de surpasser les autres. "C'est normal, fils – lui expliquait son père – Aristide signifie "le

meilleur", sois digne du prénom qui t'a été offert."

D'aucuns parlaient déjà de lui comme d'un meneur­né, et il lui tardait d'être capable de répondre

aux attentes de ses précepteurs.

Sur les Rivages Gris, c'est la première fois qu'il rencontra celui qui lui ferait embrasser sa

destinée.

Il devait avoir une quinzaine d'années. Élève brillant, instruit et curieux de tout, il avait

l'insouciance de ceux qui se croient choisis pour un avenir prometteur.

Bagarreur invétéré, il avait en cette après midi rendez­vous avec les gamins du haut quartier pour

un règlement de compte suite à une insulte. L'honneur était une affaire sérieuse dans cette région

qui comptait de nombreux soldats. Ainsi, lorsqu'Héron avait, en classe, défié la bande d'Aristide, il

n'avait pu que répondre avec véhémence.

La brève rixe fut interrompue par le Lhost qui s'occupait alors des cours. Les automates d'Aleph

n'étaient pas programmés pour réfléchir sur des questions comme l'honneur, ou bon nombre de

sentiments. Ça ne leur était tout simplement pas nécessaire.

Ne pouvant cependant pas laisser passer cet outrage, les deux clans avaient convenu d'un rendez-
vous à la fin des cours, sur une plage peu fréquentée. Et pour cause, les plages grises de

Kardamyli n'avaient que des rochers granitiques et peu de sables, elles étaient déchirées et

plongeaient abruptement dans l'eau.

"Vas­y, Héron, tire! Il ne mérite que ça, ce métèque de la basse cité!"

Du mauvais côté du canon, Aristide fixait son rival, dans une attitude de défi ouverte. Il fallait

gagner du temps, lui faire commettre une erreur.

Comment en était­il arrivé là ? Réfléchissant à toute allure, il se souvint du rictus mauvais d'Héron

quelques heures plus tôt.

"Ôte­moi ce sourire, car tu n'es rien ! – Héron s'était approché d'Aristide, le braquant toujours – Je

vais te faire passer l'envie de provoquer plus fort que toi, périèque."

Il envoya alors un grand coup avec la crosse de son arme sur l'arcade d'Aristide, qui s'effondra a

quatre pattes, hébété.

"Rappelez­vous de votre place ! – cria Héron aux compagnons d'Aristide, tout en lui lançant sa

jambe dans l'estomac. – Celui­là vous servira d'exemple ! "

Il commença alors à rouer Aristide de coups. Parmi les adolescents attroupés là aucun ne

broncha. L'arme dans la main d'Héron montait et descendait frénétiquement, se teintant de rouge

quand il cassa le nez de l'autre garçon. Ses yeux étaient exorbités, les veines lui sortaient du front.

Il semblait que la vue du sang exacerbait son agressivité.

"Assez ! " finit par s'exclamer Cyrus, un des amis d'Aristide.

Héron suspendit son geste, se redressa et visa la bande adverse.

"Quel péquenot se prend pour un brave, chez vous ? "

Les autres fixèrent Cyrus, qui avança d'un pas

"Bats­toi au moins à la loyale ! Laisse­lui une chance de riposter si tu as du courage ! "

La détonation ne fut pas si forte, le pistolet étant relativement discret, mais Cyrus vacilla, une

main sur la poitrine.

Héron se rapprocha en tremblant du garçon qui agonisait, ses camarades s'écartant du blessé,

certains fuyant déjà en courant la plage.

"Tu es stupide ! Crois­tu qu'à la guerre, Arès ait ce soucis d'équité ? Maintenant, vas traverser le

Styx et rejoindre la rive des perdants ! T'y seras pas seul longtemps..."

"Et toi, es­tu stupide au point de tourner le dos à ton ennemi ? " La voix était faible, mais Héron

fut surprit, et se retourna en trébuchant.

Aristide s'était relevé, et il lança une poignée de sable au visage d'Héron, qui, aveuglé, releva son

arme. Aristide esquiva la première balle qui jaillit du canon, mais la seconde l'atteignit au mollet.

Il s'écroula non sans atteindre les jambes d'Héron qu'il faucha. Héron chuta lourdement et perdit

son arme au moment ou Aristide ralliait sa bande de son cri de guerre "Zeus soter kai Niké". Il

parvint à s'emparer de l'arme d'Héron alors que sa bande commençait une rixe avec celle du jeune

tueur. Il la fixa un instant, puis la balança en direction de la mer, au creux des vagues. Puis, alors

qu'Héron s'asseyait, il lui sauta dessus pour le rouer de coup. Mais même à moitié aveuglé par le

sable, l'autre garçon prit l'avantage. Aristide sentit les mains d'Héron se refermer sur sa gorge et

serrer. Il essaya de se dégager, mais affaibli, son sang s'écoulant de ses blessures, il n'y parvint

pas. Ses oreilles bourdonnaient, son crâne tonnait comme si les cyclopes le piétinaient. Il allait

s'évanouir lorsque la pression se relâcha et qu'il était brusquement projeté sur le côté.

Effondré sur le sable, à demi­conscient, il sentit une ombre s'étendre au dessus de lui.

Instinctivement, il mit ses bras en croix pour se protéger. La chose l'agrippa par l'avant bras, et le

souleva sans ménagement. Le sang mêlé de sable qu'il avait dans les yeux le brûlait, mais il

parvint à entre­ouvrir les yeux pour reconnaître les traits sévère d'un adulte, une barbe

broussailleuse et deux yeux qui le scrutaient.

"­ Imbécile, si tu avais gardé ton arme, je n'aurais pas eu à intervenir."

Aristide toussa, cracha un peu de sang, et répondit aussi fermement qu'il put :

"­ A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire."

Un rire grave éclata alors. Puis poursuivit :

"­ Je t'apprécie, gamin. Et face à ton courage, j'ai décidé de te prendre comme élève. Mais pour

l'heure, il faut te soigner."

Aristide hocha péniblement de la tête, mais s'enquit tout de même :

"­ Qui êtes vous ? Pourquoi m'avoir sauvé ?..."

"­ Appelle moi Didaskalos, maintenant. Une fois ta formation achevée, je serai Lieutenant Phénix

pour toi."

Plusieurs jours après s'être rétabli au centre de soin, il allait reprendre les cours lorsqu'une voix l'arrêta.

Merci à RemiZ pour sa correction! ^^

K@w@l

Très bien écrit. Je suis étonné que personne n'ait encore posté pour demander la suite.

Ça me plait. N'hésite pas à envoyer la suite  ;)
"Une fois que tu as mis le doigt dans Infinity, tu peux dire "Au revoir" à l'espèce marine"
"Le Canada, c'est pas la terre à délits"
"Toujours boire de l'eau après un scénario "arrangé""

ben_the_diud

En plus d'ètre un bon joueur tohaa tu es écrivain, la casse  8)
peut tu me mettre un lien pdf, j'ai du mal a lire et a relire sur un écran (bientot 30 ans ça craint! r)

je suis désolé du retard, mais quand j'ai vu passé ton poste, je n'avais pas le temps de le lire et je l'ai mit en méssage lut sachant que quelqu'un repondrai assé rapidement... Merci K@w@l

RemiZ

Très sympa effectivement !! Ca me donne envie de mettre la fessée qu'ils méritent à tes danseurs de Syrtaki :)

Pressé de lire la suite. Je t'ai corrigé les fautes d'orthographe. Je t'envoie ca en MP.

++,
RémiZ
Rémi Z

Mon blog ciné : www.cinema-du-z.fr

Brepost

Bien d'accord avec vous !

Citation de: RemiZ le 12 Décembre 2014 à 09:47:20
Je t'ai corrigé les fautes d'orthographe. Je t'envoie ca en MP.

"Dernière édition par K@w@l", j'ai pas relu, mais j'pense que c'est plus la peine ! :D
Marsi Kawal, d'ailleurs.
Pas le temps de peindre ? Jouez des marqueurs.

Dadris

Merci pour vos message, la suite est en cours d'écriture, j'ai déjà le scénario de construit, reste donc a taper le texte.

Concernant le PDF, j'ai pas fais de version particulière mais j'essaye d'en faire une pour la suite!

J'ai aussi actualisé suite aux corrections de Remiz.

K@w@l

Citation de: Brepost le 12 Décembre 2014 à 09:58:05
Bien d'accord avec vous !

Citation de: RemiZ le 12 Décembre 2014 à 09:47:20
Je t'ai corrigé les fautes d'orthographe. Je t'envoie ca en MP.

"Dernière édition par K@w@l", j'ai pas relu, mais j'pense que c'est plus la peine ! :D
Marsi Kawal, d'ailleurs.

De rien... En effet, sur le post, j'avais œuvré... en silence... Là, visuellement, ça me pique les yeux (au sens propre)... Puis Otemoi sans tiret  :'(
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Dadris

Bon les gens, la suite se profile bien! J'ai le scénar les perso le déroulement, manque juste l'écriture en détaillant! Je compte sur vous pour corriger tout ça!
J'espère le pondre d'ici avril (j'ai mes concours le 17/18 mars ...)