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Forum francophone de l'association Bureau Aegis, dédié au jeu de figurines Infinity. Site de ressources : http://www.bureau-aegis.org/

(Récit) Le début d'une petite nouvelle et plus si ça vous plait.

Démarré par elendil71, 22 Janvier 2010 à 16:27:18

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elendil71

Salut à tous. Certes je suis novice dans ce jeu (pour preuve le compte rendu de ma première partie dans cette rubrique) mais je suis réellement conquis par Infinity et son univers ! Ayant eu un peu de temps libre cet après-midi j'ai commencé un petite histoire. Ce n'est encore qu'un début mais si ça vous plait j'écrirais de temps en temps la suite. Sans prétention aucune voici mes premières lignes.

Sur un ciel orangé, le soleil couchant éclairait de ses derniers rayons la colline, qui semblait bien inaccessible vue de cette petite clairière, rare endroit dégagé dans ces lieux si inhospitaliers. Une jungle inextricable s' étendait sur encore plusieurs kilomètres entre ces deux lieux. La nuit tombante n'allait pas non plus arranger les choses. Déjà que la flore si dense, qu'en se frottant aux nombreuses herbes chantantes les uniformes se coupaient comme de rien, la boue grasse collante aux bottes, rien dans cet endroit n' aidaient  la progression de la patrouille. N'y voir goutte d'ici quelques minutes, serait la totale. Manquerai plus qu'il pleuve !
Sur ces pensées Igmar réajusta son lance-missiles sur ses épaules. Depuis le début de cette patrouille son peloton de fusiliers, commandé par le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul, ils n'avaient pas croisé âme qui vive. Pu... qu'il est lourd ce truc. A quoi pouvait bien lui servir cette arme dans un environnement où n'y voyait pas à vingt mètres. En cas de grabuge faudrait avoir le temps de l' armer, d' ajuster la cible et de tirer. Mon oeil !
Fraîchement arriver sur Paradisio, affecté à une des unités de fusiliers de Runenberg, Igmar en avait entendu de belles. Bien-sur il fallait faire le tri entre les énormités réservés au bleus comme lui pour bien les faire flipper et les récits véridiques. La réputation de ce soit-disant paradis n'était plus à faire sur Néo-Terra. Si ils avaient le malheur de tomber sur ces terribles Morats, leurs chances étaient bien minces. Alors avoir le temps de tirer au lance-missiles, tu parles. Mais non une patrouille panocéanienne devait être équipée au meilleures de ses capacités, ce fichu lance-missiles était donc indispensable.
Igmar se savait râleur, mais jamais il n' abandonnerai, ni ne se plaindrait. Il était fusiller panocéanien, et entendait bien faire honneur à son uniforme ! Même si cela impliquait de se casser le dos au cours de cette patrouille interminable.
Interminable c'était bien le mot. Des heures qu'ils marchaient dans la jungle. Leur objectif, la colline B-12-C, décrite comme primordiale par son lieutenant nommé At-Mansul, semblait innaprochable. En débouchant dans cette minuscule clairière, il avait espérer avoir une vue un peu dégagée. Il avait été servi. Son moral déjà bien entamé par cette humidité à la limite du supportable, avait pris quelques degrés de plus dans le négatif, quand il avait aperçu la colline. Ils ne s'en étaient à peine rapprocher, même après, lui sembla-t-il, ces quatre heures de marches éreintantes.
Le lieutenant fit signe de stopper, accordant dix minutes de poses, non sans placer chacun des gars autour de la clairière pour sécuriser le périmètre.
Igmar, sur ordre resta au centre. Tout en s' asseyant il espérait que la colline aperçu à l' orée de ce petit espace dégagé, n' était pas la B-12-C. Avec un peu de chance s'en était une autre. Bientôt ils

inspecteraient la colline objectif, et ainsi l'ordre de retour serait
donné pour enfin se diriger vers le point d'extraction Tango.
Tout en se désaltérant avec l'eau tiède de sa gourde, Igmar observait son lieutenant. Il n'avait pas encore vu son visage. Portant son casque en permanence, At-Mansul paraissait être aussi à l' aise dans cette jungle pourrie que sur une belle plage en maillot de bain à siroter un cocktail. Les Bagh-Mari étaient des soldats d' élite entraînés pour ces environnements hostiles sur leur lointaine planète d' Acontecimento. Igmar lui enviait cette aisance, surtout après ces éprouvants kilomètres parcourus. En fait le lieutenant donnait l'impression d'être chez lui, ici. Oui c'est ça chez lui, c'était le mot.
Igmar reporta sa gourde à ses lèvres pour prendre encore quelques gouttes de cette eau tiède qui ,dans quelques instants, il n'aurait plus l'occasion de goûter avant longtemps. Car en patrouille pas question de tirer au flanc. Avant de refermer sa gourde il jeta un coup d' oeil aux alentours en observant ses compagnons de patrouille en insistant un peu sur le fusiller Tani. Des huit membres de son peloton, elle est de loin la plus séduisante. En même temps elle est aussi la seule femme de son groupe. Ça devait être ça!


Corbeau, ici pèlerin. Répondez corbeau.
Pèlerin j' écoute.
Passez en liaison sécurisée, mode 3-3-3-C.
Mode 3-3-3-C activé, à vous.
Corbeau, état de l'extraction priorité alpha.
Cinquante pour cent effectué.
Corbeau, temps estimé avant finalisation ?
Deux heures, quatre minutes, sept secondes.
Corbeau, possibilité de finalisation plus rapide possible ?
Négatif pèlerin, risque d' endommager la cible.
Corbeau, patrouille hostile signalée. Contact possible avec votre position si conservation du cap dans quarante cinq minutes, estimation faite avec trois pour cent d'erreur. Êtes vous sécurisé ?
Négatif pèlerin, unité restreintes pour discrétion maximum. Forces en présences?
Corbeau, patrouille panocéanienne, huit cibles détectées.
Ok pèlerin, sécurisation périmètre possible. À vous pèlerin.
Corbeau unité Bagh-Mari présente, une cible. Aucunes confirmations si d'autres Bagh-Mari en présence.
Me... ! Des Bagh-Mari. Opposition impossible si contact. Abandon de l'extraction ?
Négatif corbeau ! Priorité alpha ! Corbeau restez en contact. Conservez le mode sécurisé 3-3-3-C
Pèlerin reçu.
..........
..........
Corbeau, ici pèlerin répondez.
Pèlerin, ici corbeau transmettez.
Corbeau, Ordre du camp de base charlie-echo, continuez
l'extraction. Rendez-vous confirmé pour évacuation au point      K-51.
Pèlerin reçu. Si contact ?
Corbeau, extraction prioritaire. Envoi unité Fiday. Contact trente trois minutes, mission extermination. Pèlerin terminé.
Corbeau terminé.

Voilà à vous de juger.

elendil71

Bonsoir vous avez été quelque-uns à lire ce post alors voici la suite, je ne connais pas votre avis et si cela vos gonfle dites le moi, on peut être enthousiasme sur un univers sans être intéressant. N'ayant lu que le livre de règles je me permt d'extarpoler et de décrire ma façon de voir l'univers d'Infinity. J'espère être au plus proche. Et puis ce n'est fais sans aucunes prétantion juste pour le plaisir de partager avec vous ma passion nouvelle pour Infinity. Donc acte :


Hassan Al-Djema Ibn Ben Boucetta, vétu de sa combinaison de combat face à une porte d'un vaste couloir des nombreux sous-sol de l'astroport d' Al-Hadiye, se préparait à entrer dans la  salle d'entraînement I-5 pour la cinquième heure d' exercices de cet après-midi. En dehors des missions qui lui étaient confié, sont temps était pratiquement exclusivement dédié à l'entraînement et le perfectionnement de ses capacités martiales exceptionnelles.
Le reste de la journée étant réservé à la méditation et la prière.
Sans bruit aussi vif qu'un serpent, peut-être plus, Hassan pivota, sa dague virale déjà dans une main tandis que l'autre se saisissait d'une poigne de fer le coup de l' homme derrière lui. Une fraction de seconde venait de s' écouler quand l'infortuné militaire se retrouva de la station debout à celle de plaqué contre un mur les pieds légèrement au dessus du sol avec face à son oeil droit la pointe d'une lame effilée aux reflets verts. Deux fentes d'un casque noir, aux ténèbres insondables le dévisageaient. Le capitaine Faysal pria d'une voix éraillée, la poigne      d' acier venait de presque lui rompre le larynx, qu'on le repose au sol.
- Vous devriez vous annoncer si vous ne voulez pas un jour mourir plus vite qu'un souffle de brise, capitaine.
- Fiday Al-Djema, je suis certain que votre acuité visuelle vous à permis de m'identifier bien avant que votre arme de malheur ne manque de me crever l'oeil. Veuillez me reposer au sol immédiatemment !
- À vous ordres capitaine.
- Vous partez immédiatement par transport aérien furtif pour une mission aéroportée de suppression. Vous avez quinze minutes pour être sur le tarmac D-15 prêt à partir. Vous serez brieffé en vol. Le temps nous est compté. La réussite de cette mission est basée sur sa rapidité d'exécution, pas de briefing au sol, pas de préparation aux cibles.
- Nul besoin de quinze minutes capitaine, J' y serai, le temps de remonté en surface.
Hassan laissa là le capitaine Faysa adossé au murl, qui se massait vigoureusement la gorge, et se dirigea vers l'ascenseur en traversant le niveau où les salles d'entraînement se trouvaient. Sur le chemin il croisa d'autres hassassins finissant leur entraînement quotidien, ou bien chargés de diverses tâches. Mais aucuns de sa caste. Il était le seul Fiday présent actuellement sur l' astroport. Peu de membres de la secte des hassassins parvenaient à devenir Fiday. Sa caste comportait aussi peu d' hommes car chaque mission était souvent la dernière. La foi, l'habileté mais surtout un mépris pour sa propre vie font partie des conditions pour être formé aux aptitudes de Fiday, et le sien avait des racines dans de lointains et douloureux souvenirs oubliés. Si la vie n'est rien, on trouve bien des ressources pour exécuter les missions d' assassinat les plus complexes. Hassan en avait réussi de nombreuses où aucunes chances de survie n' existaient. Raison pour laquelle il était présent sur Paradisio. La situation actuelle était telle, que l' abnégation face à la mort pouvait se révéler être un atout majeur pour résoudre certaines situations ou bien en provoquer, selon les intérêts haqqslamites.
Arrivé aux vestiaires, Hassan récupéra les reste de son équipement laissé sur le ratelier prévu à cet effet et gagna rapidement l'ascenseur. Le temps de monter il rangea ses armes au sein de sa combinaison de supplantation qui lui permettait des prouesses d'infiltration au sein des rangs ennemis.
L'ascenseur émis un bip aigu en arrivant au niveau supérieur de             l' astroport, qui donnait accès aux pistes de décollage de la section D. Sortant des zones à sécurité maximum Hassan se dirigea vers sa destination d'un pas ferme au milieu d'une forte agitation. En effet Al-Hadiye est une ville importante et surtout un point névralgique du commerce d'Haqqislam sur Paradisio malgré le conflit avec l'IE. Les nombreuses artères de ce complexe étaient donc grouillantes d'activité. Il lui fallait en traverser quelques unes avant de retrouver la zone militaire à accès limité de l' astroport d'où il partirait pour cette nouvelle mission. Le cantonnement des hassassins se trouvaient non loin des installations militaires, mais néanmoins en dehors. Situé dans les quartiers des docks et des entrepôts de l'astroport il avait pour enseigne un groupe d' import-export bien connu de Bourak, Thé & Épices de Souiri. Selon les maîtres de la caste comment être mieux dissimulé qu'en étant à la vue de tous, plutôt que dans une base militaire où les zones Top-Secret attire la curiosité et la convoîtise ?
Hassan arriva devant les premiers contrôles de sécurité. Sa combinaison retrouva son apparence martial, l'utilisation de celle-ci lui était devenu aussi naturelle que le réflexe de respirer. Au sortir de l'ascenseur il avait pris l' apparence d'un citoyen lambda pour se faufiler incognito au milieu de la foule disparate de l' astroport. Un accès plus discret permettait de se rendre directement aux zones militaires, mais beaucoup plus long que celui passant par les passerelles publiques.
Au dernier contrôle de sécurité, rétinien et génétique, il pénétra enfin dans les installations de l' armée de l'air. Franchissant le sas menant à la piste D-15, Hassan ne se posait aucunes questions, les quelques détails du briefing qui lui seraient donné à bord lui suffiraient amplement pour mener à bien sa mission. Tout en enfilant la combinaison de saut en haute altitude il récitait le crédo des Hassassins Fiday : « Réussir ou Périr ». 

Voilà à bientôt pour la suite.

Beren

Le premier paragraphe ( juste les 8 premières lignes) est un peu dense en détails AMHA. C'est ce qui m'avait stoppé dans la lecture la première fois.
C'était une erreur ! La suite m'a beaucoup plu :).

Bref, vivement la suite.

EDIT : j'ai édité ma première phrase, après relecture elle était totalement désagréable. Ce n'était pas le but  :-[. J'en suis vraiment désolé.
J'ai bien fait de relire ce post. ça m'apprendra à poster trop rapidement :P.

elendil71

Bonsoir, merci Beren pou tes remarques et ton compliment. Je ne sais pas si j'aurais le temps de mettre une suite aujourd'hui, on verra. Pour le début cela ne me semblait pas si long en détails car ça prenait moins de lignes sur mon traitement de texte    :)

elendil71

Bon ben finalement j'ai écrit quelques lignes quand même avant de diner. Les voici. Bonne soirée à tous.

La nuit embrassait maintenant totalement la petite clairière. De son habit vert chatoyant la jungle avait revêtu  peu à peu celui d' ombre. Jeux de contrastes gris mouvants, inquiétants, accentués par une brise qui venait de se lever.
Le lieutenant At-Mansul se déplaça furtivement auprès du Fusilier Tani. D'un geste sûr et précis il lui indiqua que la pause était terminée. L'ordre de repartir fut répercuter entre chacun des membres du peloton avec la précision d'une mécanique bien huilée. Tous reprirent leur formation, sans oublier de tenir prêt leur matériel infrarouge. La nuit sur Paradisio était loin d'être une alliée, bien au contraire.
Igmar se retenait de demander à son lieutenant si ils arriveraient enfin sur cette satané colline. Mais chez les Fusiliers on ne pose pas de question, on exécute. Il retint donc sa langue, ajusta la sangle de son lance-missiles et comme les autres repris la marche. Il essaya d' apercevoir son coéquipier de droite, le sergent Tajal pour obtenir un encouragement. En effet depuis son arrivée sur Paradisio, le sergent n'avait jamais été avare de conseils et de bienveillance. Ce vieux routard de l'unité était en quelque sorte devenu de façon tacite son "parrain de   l' enfer". Igmar scrutait donc les ténèbres de la canopée parfois éclairée d'un faible rayon de lune qui réussissait à percer cette dense végétation, quand à peine deux mètres devant lui le sergent Tajal apparu et lui adressa un rapide signe de la main avec une neutralité de visage inhabituelle. Un signe de main ? Mais qu'est-ce qu'il fait si près ? Ce n'est pas la distance de formation...
Et l'enfer se déchaîna !

Volià c'est tout pour aujourd'hui pas trop de temps libre ce soir.

elendil71

Bonsoir. Un petit morceau de plus.

Sur le Tarmac D-15 le Lightning Atlas-21, tuyères à température pris son envol sans un bruit. Modèle de navette basse atmosphère un peu ancienne, l' Atlas-21 était néanmoins d'une efficacité redoutable pour le genre de mission à laquelle il venait d'être assigné. À son bord Hassan finissait de prendre connaissance des détails de sa prochaine et proche action. Impassible il ne se permit qu'une brève réflexion en lui-même. Éliminer une simple patrouille ? Ce serait d'une insignifiante facilité. Sans sa foi inébranlable en la justesse des décisions haqqislamites il en aurait été véxé très certainement.
- Arrivée sur zone dans deux minutes. Finalisation d'approche initialisée.
- Reçu.
- Ouverture du sas. Soyez prêt.
Un vent glacial s' engouffra dans l' étroite cabine de l' Atlas-21. Les informations, altitude, vitesse du vent, température, s'affichaient sur le HUD de la visière de son Casque. Hassan était prêt pour ce saut de haute altitude. Vingt cinq mille pieds de chute libre l' attendait. Sa vitesse de descente dépasserait les deux cent kilomètres heure !          À quelques centaines de mètres son parachute de soie synthétique       s' ouvrirait pour freiner sa chute. Sa vitesse serait encore trop importante pour une réception à discrétion maximale. C'est pourquoi les deux réacteurs miniaturisés anti-gravité de ses bottes assisterait la décélération, afin de se poser avec encore moins de bruit qu'une simple feuille morte.
- Go, go, go !!
Hassan sans la moindre hésitation s' élança dans le vide. La nuit noire   l' enveloppa. Seule une faible clarté provenant de la lune de Paradisio éclairait le ciel par instant. De nombreux nuages subsistaient encore à cette hauteur. Le système vision nocturne de sa visière pris le relais sur la sienne en ajustant régulièrement la luminosité. Certains avaient recours aux améliorations augmentiques qui rendaient inutiles cet équipement. Mais Hassan refusait de profaner ce corps dont Allah lui avait fait don. Cependant la maîtrise parfaite des matériels de dernière génération technologique, compensait le manque de ces gadgets inutiles selon lui .
À peine arriver au dessus de la végétation inextricable, d'une simple commande manuelle le parachute s' éjecta de ses fixations . Ne comptant plus que sur ses réacteurs anti-gravitationels, il slaloma entre les arbres jusqu'au sol, aussi agile qu'une libellule.
Sans un son, tout juste un murmure il atterrit sur le sol humide de la jungle. De gestes rapides et précis Hassan se débarrassa de sa tenue de parachutiste. Immédiatement sa combinaison de supplantation se mis en mode camouflage IM/1, reproduisant à la perfection                     l' environnement proche du Fiday. 
Après avoir creuser rapidement un trou aux pieds d'un arbre, il y déposa l'équipement de saut désormais inutile. Prenant une fiole d'hyper-acide dans une de ses poches, il répandit le contenu dessus. Pas de traces pour cette mission, les ordres étaient clairs. Il ne devait en aucun laisser la moindre possibilité d' identification. Cette fois-ci il n'était pas envoyé pour laisser un message. Sur sa visière le HUD de saut laissa place à celui du détecteur de mouvement. Huit points y apparurent se déplaçant vers l'est. Distance cent cinquante mètres. Le largage était d'une précision parfaite. Tel un félin avec ses griffes Hassan dégaina sa dague virale. Comme planant il partit d'une foulée souple. Une poignée de seconde plus tard la première cible fut à porter. Le temps de la suppression venait de revenir.

A bientôt pour la suite    ;)

Cedwfox

On dit GENERALISTE, pas Vanilla. La vanille c'est un parfum de glace (ou de yaourt) !

sam

Et t'es pas le seul!!! :D
Pas mal du tout, c'est fluide et très agréable à lire, j'attends la suite avec un intérêt certain. ;)

Padawan1984

Très bien très bien, j'aime bien la mise en parallèle... Je retrouve du David Weber, un de mes auteurs de SF préférés.

Beren

Toujours aussi bon :).

Je suis aussi fan de la mise en parallèle des deux histoires.

Vivement la suite.

elendil71

Bonjour, je viens de venir jeter un coup d'oeil sur mon post et je vois trois intervention sympas de votre part. Merci pour vos compliments, ça fait plaisir. Hier soir après avoir posté la suite j'ai écrit encore quelques lignes. Les voici en attendant du plus consistant si j'ai le temps ce soir.

Le sergent fusilier Tajal son fusil combi en main venait de prendre sa place dans la formation en tirailleur ordonné par le lieutenant  At-Mansul. D'un pas légèrement mal assuré il entamait sa prudente progression. Les dernières heures de marche avaient été éreintantes. L'âge n' arrangeait rien non plus. À quinze mètres sur sa gauche se trouvait le jeune Igmar. Plein de bonne volonté et tenace celui-là. Sur sa droite l'opérateur radio Assala. Efficace aussi quoiqu'un peu tire au flanc. Un imperceptible mouvement à deux heures lui fit allumer ses lunettes infra-rouge. Sa dernière vision fut celle d'une image brouillée d'un casque. Il n' eu pas le temps d'ajuster sa vue avant qu 'une lame froide et effilée ne lui pénètre le cerveau en perforant l'orbite de son oeil droit. Sans un son il s' écroula.

Voilà, ce n'est pas grand chose mais ça vous aidera à patienter un peu.
Encore merci.    :)

elendil71

Bon ben cet après-midi j'ai eu une petite heure de libre. Encore quelques lignes.

Hassan fut rapidement à la hauteur de sa première cible. Son détecteur de mouvement lui avait indiqué un des hommes en léger retrait. Après une brève observation celui-là se révéla être le plus faible. Plus âgé, plus lent, trop facile.
En parfait prédateur Hassan se porta à sa hauteur, son habilité augmentée grâce à la technologie de pointe de sa combinaison. Il opta pour une approche légèrement de biais. Dans cette végétation même parfaitement exécuter, chaque mouvement pouvait susciter la réaction de son environnement. Le frémissement  d'une fougère tropicale suffit à faire réagir sa cible. Son mode supplantation passa en IM/2. Il accéléra sa progression. Le soldat panocéanien eu à peine le temps de porter la main à sa tempe. Probablement pour régler ses lunettes infra-rouge. Trop tard pour lui. Tandis que son équipement révélait sa véritable apparence, de gestes impeccables, précis et implacables Hassan exécuta son attaque. Sa main gauche, tenant son arme, effectua une légère rotation quand la lame de sa dague pénétra l' oeil. Accentuant la poussée d'une force prodigieuse elle finit sa course dans la boîte cranienne en broyant le cerveau. La technologie virale envahissait déjà avec une célérité surnaturelle tout l' organisme. Le Fusilier tomba au sol, mort avant d'avoir toucher le sol.
Cible suivante.


Igmar ne pensait pas voir le sergent Tajal aussi près. Mais qu'est-ce qu'il fait là. Que... ! Ce n'est pas le sergent, ça bouge trop vite !
Une sensation froide, métallique envahi son bas ventre. D'un réflexe bien inutile son doigt pressa la gachette de son fusil combi. La rafale faucha les plantes luxuriantes alentours. Son arme n'était absolument pas orienter correctement. Un bruit de succion se joignait à la douleur fulgurante qui venait d' exploser dans son ventre, qui n'était d'ailleurs plus qu' entrailles déchiquetées. D'autres coups de feu accompagnèrent son agonie. Igmar aussi était mort avant de toucher terre.

Je me sauve, à plus.

elendil71

Bonsoir, motivé comme tout voici quelques lignes de plus.
Bonne soirée amis lecteurs.

Le corps du sergent Fusilier n'avait pas encore atteint le sol, qu' Hassan pivotait déjà sur lui même. Aucunes autres activités autour de lui.         L' holo-puce de sa tenue n'avait eu besoin que d'une fraction de seconde pour enregistrer les informations nécessaire à sa nouvelle transformation. Sa rotation fini il avait maintenant l'aspect, traits pour traits, de sa première victime. Sept cibles en mouvement restaient. Elles conservaient leur direction initiale. Le Fiday jouissait encore de sa totale impunité. D'un pas tranquille il pris sur sa gauche.
Sur de l'efficacité de son équipement il poussa  l' audace à  se rendre à moins de deux mètres du prochain fusilier. Avant l' inéluctable Hassan eu le temps de remarquer sa jeunesse. Peu importe la pitié lui était étrangère. Toujours sa dague virale en main il choisi cette fois-ci une attaque de taille. Lors des quelques pas finalisant son approche, la combinaison de supplantation passa en mode standard. Malgré sa technologie de pointe, l' illusion holographique ne pouvait pas être maintenue lors d'un combat. Celle-ci avait besoin de plus de stabilité que ne l' offrait la rapidité d'un corps à corps. Mais même sous son aspect normal le Fusilier panocéanien n' eu pas le temps de réagir à      l' attaque d' Hassan. La vie du soldat pris fin sans qu'il ne réalise qui avait été son bourreau. Seulement le Fiday avait consacré une micro-seconde de trop à observer le visage de sa deuxième cible. Il lui permit ainsi d'avoir le réflexe de tirer. Son infiltration jusque là parfaite venait de prendre fin.

Le tir du fusil combi retenti, assourdissant, rompant le silence nocturne de la jungle. D'autres lui répondirent instantanément. L'opérateur radio Assala passablement nerveux dans l' obscurité tira sans réfléchir droit devant lui. Ayant déjà eu maille à partir avec diverses unités de l' IE, il ne se posait plus de questions. Avec ces sal... de Morats, on tirait dans le tas. Ceux la chargeaient toujours de front avec une témérité inexplicable frôlant la folie! Regardant devant lui, maintenant sa cadence de tir en rafales il attendait l' inévitable charge.
Sur sa gauche son coéquipier, le fusilier Poulos réagit lui aussi instinctivement au premier tir. D'un mouvement circulaire il arrosa copieusement de sa mitrailleuse les malheureux palmiers devant lui. D'autres tirs de fusils combi lui répondirent.
Le fusilier Tani davantage maître d'elle-même se jeta rapidement à couvert derrière une immense racine. Le souffle court elle  arma son fusil combi. Elle attendit une cible qui ne manquerai pas de se présenter sous un déluge de feu et d'acier. L'espace d'un instant la jungle se transforma en un concert destructeur. Les munitions chauffées à blanc déchiquetaient tout sur leur passage. Aucunes distinctions entre l'écorce des arbres tropicaux, les plantes, les insectes et autres petits mammifères, infortunés promeneurs nocturnes. Tout volait en éclat !
- Cessez le feu ! Cessez le feu ! Regroupez-vous ! Go, go, go !
La voix  sûre et expérimentée du lieutenant Bagh-Mari retentissait dans chacunes des oreillettes de tous les  fusiliers. Elle redonna sang-froid et maîtrise. Les tirs cessèrent aussi promptement qu'ils avaient commencé. La discipline martial de l'unité panocéanienne reprit le dessus sur ce chaos éphémère. Tous firent mouvement vers leur lieutenant. Tani et Poulos arrivèrent les premiers sur lui. Suivirent les fusiliers Ethan et Aldech'.
- Formation en cercle, prêt à tirer ! Au centre Igmar.
Il ne suffit que d'un infime moment au lieutenant At-Mansul pour se rendre compte que son peloton était loin d'être au complet. Les quatre présents étaient en formation. Ils manquaient le soldat Igmar, ce fainéant d'opérateur radio et surtout son ami le Sergent Tajal. Qu'est-ce qui venait de leur tomber dessus ? Pas une unité de l' IE. Comme un échos à ses pensées la voix de Poulos dit :
- Ça c'est sur, c'est pas ces enf... de Morats.
- Et qu'est-ce que t'en sais ?
- J'en sais, Aldech'. Que si c'était ces gros fum..., on serait pas là comme     des nases à se poser au milieu de cette chi... de fôret.
- Bah toi tu sais toujours tout. Alors...
LA FERME !
La voix du Bagh-Mari leur fit l'effet d'une douche glacée. le silence retomba. Ces deux là ne rouvriraient pas la bouche avant longtemps. On ne plaisantait pas avec l' humeur d'un lieutenant, et surtout pas celui-la.

A demain si on veut bien....     ;)

elendil71

Bonjour voici la suite attendu avec impatience j'espère.    ;D
Bonne lecture.

Retirant sa lame du ventre du Fusilier, Hassan s'éloigna rapidement de sa position actuelle pour mettre une distance de sécurité entre lui et les tirs désorganisés des membres de la patrouille panocéanienne.
La progression ennemie était stoppée.
Les tirs fusaient. Une tempête de balles animait la forêt. Sur son détecteur de mouvement Hassan vit que deux membres de l'unité ne tiraient pas. Ceux là avaient très certainement une meilleure maîtrise    d 'eux-même. Immédiatement, d'une simple pensée, il fit passer les marqueurs de ces deux cibles dans une nuance colorée différente des autres sur son HUD. Ainsi lors de sa prochaine attaque il pourrait les identifier à coup sûr. Sans même sans rendre compte sa dague réintégra son fourreau pour laisser place dans ses mains à son fusil à pompe, modèle Ithaqua-IX. Chacun de ses geste étaient si infiniment répétés qu'ils étaient aussi naturels pour lui que respirer. Le Fiday était une machine de mort. Quelles chances pouvaient avoir les six derniers survivants après cette première danse mortelle ?
Il repéra de nouveau un soldat à la traîne. Tous faisaient mouvement vers le même point sauf lui. Très certainement un regroupement autour du chef de groupe. Mais lui était en retard. Passant en mode IM/1 il se dirigea vers son objectif, sans oublier de modifier le marqueur de celui autour duquel les autres s' étaient regroupés.  Celui-là serait le prochain après le retardataire.

Son fusil combi en main le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul réfléchissait à toute vitesse. Le silence était revenu. Igmar, Assala et Tajal n'étaient pas là et restaient injoignables sur leur N-Com portatif. Ils étaient sûrement morts. La perte de son ami affligeait le lieutenant. Mais dans  l' immédiat l'important c'était de trouver un moyen de mettre la main sur la radio longue portée de son opérateur. Leurs émetteurs personnel était très performants mais limités en distance d' émission. Il fallait donc absolument récupérer la radio d' Assala pour prévenir la base et avancer l'heure de l' évacuation. Mais aussi l' informer d'une présence hostile dans ce secteur et si possible avant d 'évacuer l' identifier. Plus question d'une formation de reconnaissance, ils allaient maintenant restés groupés. Il se remémora la place de chacun quand ils étaient repartis de la clairière. Ayant conserver la sienne lors de la brève panique de ses hommes, At-Mansul en déduisait qu' Assala devait se trouver à environ trente mètres sur la gauche de leur position actuelle. Ils devaient faire mouvement vers ce point et essayer de retrouver la radio. Sur son GPS Ti-Tech il mit en mémoire les coordonnées de l' attaque initiale et ordonna le départ.
- Bon. Si le sergent Tajal, Igmar et Assala ne sont pas là et qu'ils ne répondent pas, c'est qu'ils sont morts. On est également sûr que ce n'est pas une attaque de ces satanés E-T. Sinon on serait encore au combat ou déjà mort. Donc priorité, on récupère la radio, ensuite on préviens la base et on dégage vers le lieu d'extraction au plus vite. Cette zone devait être vierge de présence hostile. On devait juste vérifier des données d' activités thermiques relevées par notre satellite                   d' observation. Pas se faire descendre. Nous ne sommes pas assez nombreux pour maintenir la patrouille dans ces conditions. La dernière position d' Assala doit être à environ trente mètres par là. On va bouger en gardant une formation serrée. On reviendra chercher les corps plus tard, si il en reste. Vous gardez vos lunettes infrarouge.
Parés à tirer à vue.
- À vos ordres !
- Tani, tu prends la tête. Poulos tu fermes la marche et au moindre mouvement suspect t' arroses copieusement nos arrières. Ethan, Aldech' derrière moi. Pas la peine de vous préciser de faire gaffe à vos fesses. Ethan tu contrôles au-dessus de nos têtes. Si c'est une sal... de méta-félin, il pourrait revenir par le haut.
- Ok Lieutenant.
- Allez on bouge.

La jungle redevenait calme. Les tirs avaient cessé aussi rapidement qu'ils s' étaient déclenchés. Sous l' apparence holographique d' un Fusilier Hassan marchait silencieusement d'un pas souple et rapide. Le soldat panocéanien venait juste de cesser de tirer et l'ordre de regroupement d'être donné par le lieutenant ennemi. Sous son casque il se permit un sourire. Il avait devant lui l'opérateur radio. Transpirant il changeait son chargeur avant d' aller rejoindre ses compagnons.            l' imbécile. Sans un bruit il répéta sa manipulation d' il y avait quelques secondes. Sa dague virale réintégra sa main. Le panocéanien repartait quand Hassan fondit sur lui par derrière. Le Fusilier n' eu que le temps de se retourner et d' écarquiller les yeux. Le Fiday le saisit par dessous le menton de sa main droite en inclinant sa tête brutalement vers l'arrière. Sa bouche se referma sèchement. L' impulsion féroce de la prise sectionnant au passage un morceau de sa langue. Un flot rouge submergea l' extérieur de sa gorge. Au même instant une infinie douleur lui transperça l' abdomen. Froide, glacée, la lame tranchait tout sur son passage. Elle finit sa course en perforant son rein. L' infection virale abrégea presque instantanément sa vie. Les prémices d' une pensée effleura son cerveau, Un Haqqislam, mais pourquoi ? Le Fusilier Assala mourut, lui, debout maintenu par l' Hassassin. Hassan accompagna sa chute pour minimiser le bruit. Encore cinq.
Moins de deux minutes venaient de s' écouler depuis la mort du sergent Tajal.

A bientôt pour la suite.     ;)

elendil71

Encore un ch'ti bout    ;D

Nassir occupé à régler l'objectif de sa nano-caméra failli tomber dans
l' excavation quand les premiers coups de feu retentirent à quelques centaines de mètres de là. Toute l'unité haqqislamite d'exploration se pétrifia elle aussi. Composée d' ingénieurs et de scientifiques, aucun
d' eux n'étaient habitués au son terrifiant d'une arme à feu, alors plusieurs en même temps. Seuls les trois Touaregs, composant
l' escorte de l' expédition, restèrent de marbre. Chacun en position, invisible avec leur camouflage thermo-optique.
Cette fracassante interruption de ses travaux terminée, Nassir repris appui sur ses jambes encore flageolantes. Il consulta l'écran de son ordinateur fixé sur trépied à côté de lui. Selon ses calculs encore cinquante deux minutes pour la récupération. La navette viendrait alors les chercher. lls retourneraient en terrain civilisé et quitteraient enfin cette jungle, bourbier humide et inhospitalier. Que son laboratoire aseptisé lui manquait depuis son arrivée sur ce site. Mais ces sacrifices consentis à son confort auraient de bien belles contreparties.
Si l'opération apportait tous ses fruits, la nation d' Haqqislam prendrait un avantage certain sur le conflit en cours sur Paradisio.
Inch Allah.

J'y retourne....   :)

elendil71

Bonjour amis lecteurs. Voici quelques lignes en espérant que ça vous plait toujours.  Bonne lecture.


Le peloton panocéanien, en formation serrée se remettait en route. Chacun mesurant ces gestes afin d'avoir la plus grande discrétion. Cette dense végétation aidée de cette chaude nuit tropicale n'était un atout pour personne. Autant pour eux que pour cet ennemi pour le moment invisible. La surprise passée, la prochaine attaque ne serait pas aussi facile. Ils étaient des soldats entraînés. Et malgré la perte de leurs compagnons ils avaient encore certaines ressources. Ils ne se laisseraient pas tués sans une farouche résistance. Leur détermination accentuée par la perte de leurs trois camarades. Aucuns des cinq panoécaniens restants ne se faisaient d'illusion quand au sort du sergent, d' Igmar et d' Assala. Sur Paradisio chaque accrochage avec     l' ennemi était mortel pour de nombreux soldats, et ce quelque soit le camp. La guerre n'avait pas de préférence. La mort, sa partenaire préférée, moissonnait sans la moindre discrimination. Ces deux là étaient aux anges à Paradisio. Ici la situation Infinity était un cran au dessus de toutes celles qu' avaient connu les nations de la Sphère Humaine jusqu'à présent.
Le lieutenant At-Mansul ruminait son erreur. Car il en avait commis une grave. Pourtant les donnés de cette mission impliquait qu' ils  étaient partis pour ce qui devait être une simple patrouille de reconnaissance, selon le QG. Il aurait du ordonné une bien meilleure vigilance ainsi qu' une progression plus prudente. Il le savait, sur cette maudite planète les ballades de santé ça n' existaient pas. Il s'en voulait terriblement.
Les regrets et autres remords seraient pour plus tard néanmoins.
Pour le moment se concentrer sur l'objectif était bien plus important. Récupérer la radio et filer au point Tango avec les reste de ses hommes. Plus question de perdre un gars cette nuit. Y arriverait-il ? Malgré sa détermination rien n 'était moins sûr. Il avait fallu qu' un court moment pour que soit éliminé trois de ses Fusiliers, dont Tajal, qui était loin        d' être un bleu. Sur ses noires rélexions il réajusta sa prise sur son fusil combi. Encore quelques mètres, il atteindraient à peu près l'endroit où devait se trouver la radio. Ils avertiraient la base. Sans grand espoir il essaierait de faire changer le point d' extraction. Il pourrait faire gagner quelques kilomètres à son peloton. Tango se trouvait à dix bornes de leur position actuelle. Dangeureusement mortel de parcourir de nuit cette distance avec à ses trousses un ennemi invisible non moins mortel. Raccourcir la distance augmenterait sensiblement leur chance de survie et de réussite.
Mais qu'est-ce qui les avait attaqué ? Un méta-félin ? Il en doutait. Ces redoutables prédateurs sont loin d'être amicaux. Mais de là à s'en prendre successivement à trois hommes, ça ne leurs ressemblait pas. At-Mansul en avait tué un au coprs à corps lors d'une patrouille précédente. Il y avait trois semaines.
La bête avait surgit d'une branche basse remplie de ces grandes feuilles coupantes des palmiers lames. Le combat avait été bref et violent. Le félin, rapide comme l' éclair, lui avait sauté dessus  d'une force herculéenne. Le souffle coupé At-Mansul s' était retrouvé plaqué au sol le dos en feu. Son adversaire planté fermement sur son torse tous crocs dehors prêt à lui déchiqueter la tête. Son casque ne  lui apporterait aucune protection face au plusieurs tonnes de pression de cette gigantesque mâchoire. Sous l'impact il avait lâché son fusil. Par miracle sa main, dans sa chute, s' était retrouvé à proximité de son poignard, fixé le long de sa botte. Avec célérité il  l' avait sorti de son fourreau et planté sa lame dans le flanc du méta-félin. Mettant fin à la morsure létal de la bête, les  canines éfleurant déjà la peau de son crâne. Avec la frénésie du désespoir il avait planté, planté et encore planté son couteau dans le corps de l' animal sauvage, jusqu'à sentir celui-ci complètement immobile, mort. At-Mansul n'avait du sa survie qu'à sa parfaite maîtrise de soi acquise lors de son entraînement d' élite. Même si la panique l' avait gagné quand les dents du félin avaient pénétré son casque. S'en était suivi l' horrible grincement du métal broyé. L' instinct de survie plus fort que tout quand la peur vous étreint lui avait permis de survivre. 
Le méta-félin était légèrement différent des panthères arboricoles de sa planète natale Acontecimento. Plus grand, plus lourd il ressemblait       d' avantage aux tigres roux de la lointaine Terre. Il tenait son nom de la possibilité étrange, qui lui permettait de  pouvoir faire prendre à sa fourrure les nuances colorées de son environnement. Méta, pour métamorphose, capacité qui le mettait en tête des prédateurs naturels de Paradiso.
Le Bagh-Mari était certain qu'ils n'avaient pas affaire cette fois-ci à ce genre d' adversaire.
En silence, comme ses hommes, il continuait sa progression dans cette jungle inextricable.

elendil71

Bonsoir, pour bien débuter votre soirée une suite de votre feuilleton littérraire préféré.

;D

Observant son détecteur de mouvement Hassan achevait de reposer aux sol le corps ensanglanté de l'opérateur radio. Le reste de son groupe essaierait de récupérer l' appareil de télécommunications sans aucun doute. Son HUD lui indiquait que les militaires commençaient à se déplacer. Comme il l' espérait, ils progressaient vers sa position. Cette fois-ci ils avançaient avec prudence et donc plus lentement. Le Fiday aurait largement le temps de leur préparer une petite surprise. Il prendrait ainsi un avantage supplémentaire. Le meurtre sous toutes ses formes était la quintessence de sa formation. Mais il était aussi capable de bien d' autres choses, sabotage et destruction entres autres. Si sûr de lui il prit le luxe de nettoyer sa dague avant de prendre son étrangleur. Arme au combien efficace pour neutraliser sans bruit, sans traces n'importe qui. L' étrangleur se constituait de trois parties. Deux poignées de cuir souple entre lesquelles était fixé un fin fil de métal, alliage d' aluminium et de Teseum. Le Teseum, ce métal aux propriétés extraordinaires, source de bien des conflits, est utilisé dans de nombreuses applications, dont bien évidemment l' armement. Très coûteux il est en général utilisé pour des projets importants. Cet étrangleur faisait partie des excès de la nation haqqislamite. Il aurait été aussi efficace avec un fil d' acier. Mais le commerce de la Soie générait de tels revenus, tenus secrets, qu' Haqqislam se permettait quelques facéties. La jeune nation islamique était moins riche que la dominante Panocéanie, cependant ses finances étaient suffisamment confortables pour ce genre de petits projets ludiques.
Hassan entreprenait de le démonter, seul le fil métallique avait son utilité pour ce qu' il avait à faire. Il positionna le corps du Fusilier de façon à ce que la radio soit accessible qu'en retournant celui-ci. À l'aide du fil, maintenant désolidarisé des poignées, il relia par un mécanisme ingénieux l' appareil et son fusil à pompe camouflé dans les hautes fougères attenantes au corps. Satisfait de l'installation de son piège il
s' éloigna quelque peu du corps en repassant en mode IM/1.
Tapi derrière une grande racine d' un palmier lame, comme un fauve à la chasse, il commença son attente. Ses proies ne tarderaient plus.

Le lieutenant At-Mansul stoppa leur progression. Ils devaient être arrivés à peu près sur la dernière position de l'opérateur radio Assala.
- Halte. sécurisation de la zone. Moins d'une mètre entre vous.
Tani tu cherches le corps d' Assala.
- Eh, lieutenant il est là. Il a l' air salement amoché.
La radio semble intacte. Lieu...
- NON ! Poulos n'y t....
- BLAM !!
- Mer... ! on nous tire dessus !
- Non, non ! Ne tirez pas, c'était un piège !
Poulos, Poulos, tu m'entends ?
- Pu... lieutenant, Poulos est touché !
- Allumez vos lampes torches. De toute façon cet en... sait qu' on est là! Aldech' la trousse de secours. EH ! mais t'es qui toi ? Feu, feu, feu...

Hassan n' eut pas longtemps à attendre. Les panocéaniens arrivèrent à peine une dizaine de minutes après qu' il eut finit de poser son piège. Les quatre premiers passèrent devant leur compagnon sans le remarquer. Le chef de groupe donna alors l' ordre de s' arrêter.
Le Fusilier de queue vit son défunt coéquipier étendu sur le sol mousseux de la jungle. En bon idiot qu'il était, il retourna le corps en se penchant légèrement en avant. Il prit la décharge de calibre douze en pleine tête. À l' instant même de la déflagration du fusil à pompe le Fiday surgit de sa cachette. Dans l' élan de son saut il trancha net la jugulaire de celui ou plutôt celle qui se trouvait en face de lui. Une femme ? Quelle différence ? Elle mourut comme les précédents. Effectuant trois pas sur sa gauche il se retrouva devant le leader ennemi qui tentait de reprendre le dessus après cette nouvelle surprise détonante. Le visage déformé par la colère le lieutenant panocéanien
n' eut  pas le temps de terminer sa phrase. Pistolet en main Hassan lui logea deux balles dans le torse, les projectiles à forte vélocité perforèrent coeur et poumon. Le lieutenant Bagh-Mari At-Mansul s'écroula la bouche encore ouverte sur un son qui ne viendrait plus jamais. La panique submergea les deux derniers Fusiliers qui se mirent à tirer en tout sens. D' un rapide plongeon l' hassassin regagna les épais taillis. Agile comme un chat il se réceptionna d'un parfait roulé boulé, se redressa sur ses pieds et contourna les deux dernières cibles. Un genou en terre, se fiant uniquement à son détecteur de mouvement, il vida son chargeur. Les capteurs précis de son équipement lui indiquèrent
qu' il n' en restait plus qu' un seul de vivant. Son tir au jugé avait fait mouche. Les crépitations des armes cessèrent. Hassan entendait  distinctement la tentative frénétique, désespérée du panocéanien pour recharger son arme au plus vite. Plus vif que nature il fut sur lui. Un coup de pied fulgurant dans la poitrine coupa la respiration du Fusilier qui lâcha son fusil combi sous l' impact. Hassan lui saisit la tête. D'une violente torsion il lui brisa les vertèbres cervicales. Ethan le dernier de la patrouille panocéanienne R-21 rejoignit ses compagnons dans la mort.
La jungle retrouva son calme. Le silence entrecoupé de sons propres aux habitants nocturnes des lieux et de leur environnement végétal.
La nature reprenait ses droits.
Hassan Al-Djema Ibn Ben Boucetta venait une fois de plus d' achever sa mission avec succès. Avec les vêtement d' un soldat mort il nettoya sa dague virale, celle-ci recouvrant son léger éclat vert. La lame faîte de Teseum n'avait nul besoin d'être aiguisée. L' arme blanche réintégra son fourreau. S'asseyant sur un monticule terreux il rechargea son arme de poingt, un pistolet automatique de classe Tang très efficace en close-combat. L' armée d' Haqqislam se les procurait au marché noir de l' armement sur la planète capitale  Yutang, de la nation Yu-Jing.
Avant de quitter la zone Hassan détruisit les balises GPS de tous les panocéaniens. Cela donnerait une difficulté accrue aux autorités panocéaniennes pour retrouvés les siens.
Sans un regards pour ses ennemis morts, il repartit. Quittant la zone d'une foulée souple Hassan réalisa qu'il serait en avance au point de rendez-vous.
Définitivement trop facile !

Bonne soirée.   ;)

 


elendil71

Bonsoir pas de suite ce soir. Je peaufine mon intrigue et ma connaissance de l'univers en relisant quelques passages du livre de règles et du tout nouveau human sphere. En tout cas j'espère que ces premières lignes vous ont plu autant que je me suis amusé à les écrire. Et puis ce soir y a Mentalist, c'est plus fort que moi je suis complètement accro aux séries télé américaines la faute à La Cinq dans les années 80. Ah la la, Riptide, Tonnerre Mécanique, Les Têtes Brulées, K2000, toute ma jeunesse.
Hein ? Quoi ? Je m'égare, ah oui, c'est le forum Inifinity ici .
Aie pas sur la tête !
C'est promis j'en parle plus. Je reviens très vite avec une suite de votre lecture favorite.
;D ;D

Lilliputien

Hey bien, je vien enfin de finir  ;). J'aime bien, j'attend la suite pour comprendre l'intrigue...  ;D

elendil71

Ce soir une petite suite si tout va bien.     ;)
Merci Lili.